Deuxième producteur africain de cuivre, la Zambie doit encore résoudre plusieurs problèmes qui ralentissent la croissance de ce secteur. Si l’État s’y attèle, l’arrivée d’une compagnie comme Anglo American dans l’exploration devrait le conforter dans le futur reluisant qu’il prédit pour le secteur.
Les compagnies Arc Minerals a indiqué en fin de semaine dernière que toutes les principales conditions préalables à la finalisation de l’accord de coentreprise de 90 millions de dollars précédemment conclu avec Anglo American ont été satisfaites. En attendant les points « mineurs » restants, la coentreprise a été formée et a commencé l’exploration de cuivre et de cobalt sur une des licences en Zambie.
Selon les détails précédemment donnés, Anglo American devait investir jusqu’à 88,5 millions de dollars, dont 14,5 millions $ en espèces, pour obtenir 70 % dans la coentreprise. Les 30 % restant sont détenus par Arc Minerals via sa filiale Unico Minerals. La coentreprise se concentrera sur l’exploration du cuivre et du cobalt dans le district rural de Lyovu, situé dans la province du Nord-Ouest, en Zambie.
Pour le ministre zambien des Mines, Paul Kabuswe, les progrès réalisés dans la formation de cette coentreprise sont « satisfaisants ». Selon lui, l’engagement d’Anglo American en faveur d’un important programme d’exploration dans la province du Nord-Ouest est le bienvenu et permettra de débloquer davantage de richesses minérales dans le pays.
Il faut rappeler que la Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre. Selon les prévisions du gouvernement, la production de cuivre devrait baisser d’environ 11 % en glissement annuel pour s’établir à 682 431 tonnes, en 2023. L’État espère redresser le secteur pour renouer avec la croissance dès 2024 où une production de 796 994 tonnes est attendue.
Source : Agence Ecofin