Arrivée à Madagascar en 2017, la société Tirupati Graphite devient progressivement un acteur important du secteur minier local. Elle exploite déjà deux mines sur l’île et veut y produire jusqu’à 200 000 tonnes de graphite dans quelques années.
Le britannique Tirupati Graphite actif dans l’exploitation minière à Madagascar, a annoncé le lundi 20 février l’entrée en production commerciale d’un nouveau module d’une capacité de production annuelle de 18 000 tonnes de graphite. Installé à la mine de Sahamamy, ce module porte à 30 000 tonnes la capacité de production annuelle de la compagnie sur la Grande Île.
Il faut noter que cette opération prévue pour novembre 2022, a été retardée de trois mois en raison de retards d’expédition et des conditions météorologiques défavorables au niveau local. Le nouveau module devrait néanmoins atteindre 80 % de sa capacité nominale d’ici le mois prochain et permettre à la mine de Sahamamy de livrer 3 500 à 3 700 tonnes de graphite au deuxième trimestre 2023.
Pour l’ensemble du premier semestre 2023, Tirupati vise une production minimale de 8 600 tonnes de graphite, dont au moins 4 300 tonnes à Sahamamy. Le reste proviendra de la seconde mine de la compagnie à Madagascar, Vatomina.
« Nous continuerons à croître pour atteindre une capacité de production annuelle de 84 000 tonnes à partir de nos projets à Madagascar et nous nous engagerons à poursuivre le développement des actifs que nous sommes en train d’acquérir au Mozambique », a commenté Shishir Poddar, président exécutif de Tirupati.
Pour rappel, Tirupati finalise depuis quelques mois un accord avec l’australien Battery Metals pour acquérir deux projets de graphite au Mozambique, premier producteur africain de ce matériau utilisé notamment dans les batteries de véhicules électriques.
Emiliano Tossou
Source: agence ecofin