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Le Soudan est l’un des plus grands producteurs africains d’or. S’il a longtemps dépendu des mineurs artisanaux, le pays a lancé depuis quelques années, grâce à la levée de certaines sanctions occidentales, un processus d’industrialisation aurifère marqué par l’arrivée de compagnies étrangères.

Au Soudan, la compagnie minière australienne Perseus Mining prendra une décision finale d’investissement pour le projet aurifère Meyas Sand (ex-Block 14) au troisième trimestre 2023. C’est ce qu’elle a indiqué lundi 3 avril, après avoir obtenu un refinancement à hauteur de 300 millions $ de sa facilité de crédit syndiquée.

Les fonds ont été obtenus auprès d’un consortium composé de six banques internationales, dont quatre originaires d’Afrique du Sud, en l’occurrence les filiales d’Absa Bank, Nedbank, Standard Bank of South Africa et FirstRand. Cette facilité, combinée à la trésorerie nette de l’entreprise au 31 décembre dernier, 405 millions $, lui donne 705 millions $ de liquidités à consacrer à sa stratégie croissance sur le continent africain.

« Grâce aux liquidités accrues que nous procure notre facilité de crédit, nous sommes en mesure de poursuivre résolument notre stratégie de croissance continue qui implique une combinaison équilibrée d’activités de croissance organique et non organique », explique Jeff Quartermaine, PDG de Perseus.

Pour rappel, Meyas Sand est détenu à 70 % par Perseus Mining qui a racheté le projet à Orca Gold en 2022. La participation restante est détenue par le gouvernement du Soudan (20 %) et une société locale (10 %). Selon une étude de faisabilité publiée en 2020 par l’ancien propriétaire, le projet peut livrer 167 000 onces d’or par an sur 13,6 ans, dont 228 000 onces par an en moyenne sur les sept premières années.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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