Il y a quelques années, QatarEnergy a placé l’Afrique au cœur de sa stratégie de développement à l’international. Depuis le début de la mise en œuvre de cette politique, la Namibie est devenue l’un des principaux hubs africains de l’entreprise.
QatarEnergy et le ministère namibien des Mines et de l’Énergie ont annoncé dimanche 16 avril, la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération dans le secteur de l’énergie. L’accord couvre plusieurs domaines clés, notamment le partage des informations et des connaissances, le développement et l’optimisation de la main-d’œuvre, ainsi que l’exploration de nouvelles possibilités d’investissement dans le pays africain.
Il a été paraphé par Saad Sherida Al Kaabi, ministre d’État chargé des affaires énergétiques et président-directeur général de QatarEnergy, et Tom Alweendo, ministre namibien des Mines et de l’Énergie, lors d’une cérémonie spéciale qui s’est tenue au siège de QatarEnergy, à Doha.
Commentant le protocole d’accord, le responsable qatari a déclaré : « Nous sommes ravis de renforcer notre coopération avec le gouvernement namibien et de nous appuyer sur nos récents succès. Cet accord consolide notre relation, alors que nous travaillons ensemble à un avenir prospère ».
La signature du protocole d’accord arrive peu après que QatarEnergy a annoncé la découverte de pétrole léger dans le puits Jonker-1X dans le bassin d’Orange, au large du sud de la Namibie. Cette découverte s’ajoute à deux autres découvertes de pétrole et de gaz associé faites par l’entreprise dans le même bassin, l’année dernière. Ces découvertes devraient d’ailleurs permettre à la Namibie de jouer un rôle important dans la croissance de la production africaine au cours des prochaines années.
Avec la signature du protocole d’accord, la société sera bien placée pour poursuivre ses activités d’exploration et étendre sa présence dans le secteur de l’énergie en Namibie. QatarEnergy détient en effet des intérêts dans trois licences d’exploration au large de la Namibie, couvrant une superficie totale de plus de 28 000 km². Il s’agit des licences PEL-39 (45 %), PEL-56 (30 %) et PEL-91 (28,33 %).
Olivier de Souza
Source : Agence Ecofin