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Depuis la fin de la crise du Covid-19, les revenus de Shell sont en hausse, portés par une demande gazière sans cesse croissante.

Vendredi, Shell a annoncé qu’elle prévoit une baisse significative des échanges au sein de sa division gaz, pour le deuxième trimestre. Le géant anglo-néerlandais attribue cette faiblesse par rapport au premier trimestre, à moins d’opportunités d’optimisation et à « des effets saisonniers ».

La dépréciation en vue pourrait avoisiner les 3 milliards de dollars en raison d’une augmentation de 1 % du taux d’actualisation utilisé pour les tests de dépréciation. Malgré ces prévisions, les actions de Shell sont restées inchangées sur les grands marchés, ce qui témoigne de la résistance du titre.

En outre, la société a été largement critiquée ces dernières semaines pour avoir maintenu des investissements importants dans les combustibles fossiles alors qu’elle se targuait d’être une entreprise plus verte. Shell affirme que ces investissements sont nécessaires pour combler le fossé jusqu’à ce que les sources d’énergies renouvelables rattrapent leur retard.

Wael Sawan, le patron de Shell a défendu la position de l’entreprise en déclarant qu’une réduction de la production mondiale de pétrole et de gaz serait « dangereuse et irresponsable, car elle entraînerait une hausse des prix de l’énergie ».

Le PDG qui a pris ses fonctions au début de l’année 2023, a présenté un plan visant à améliorer la valorisation de Shell et à rattraper ses rivaux américains en réduisant les coûts d’exploitation et en se concentrant sur les secteurs à fort potentiel de rendement. Il s’est également montré ouvert à l’idée de transférer la cotation de Shell aux États-Unis, ce qui aurait pour effet d’augmenter la valeur de l’entreprise.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

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