Après plusieurs décennies d’arrêt, la production devrait reprendre à la mine de zinc Kipushi en 2024. Ses deux propriétaires, le canadien Ivanhoe Mines et le congolais Gécamines, viennent de conclure un accord d’achat de la future production avec le géant suisse des matières premières Glencore.
En RDC, le suisse Glencore fournira une facilité de financement de 250 millions de dollars au profit du redémarrage de la mine de zinc Kipushi, dont la première production de concentré est attendue au troisième trimestre 2024. C’est l’annonce faite par le canadien Ivanhoe Mines, propriétaire majoritaire du projet, qui précise qu’il a aussi conclu un accord tripartite d’achat avec le géant suisse des matières premières et le propriétaire minoritaire Gécamines, pour la future production du projet.
L’accord en question porte sur la livraison annuelle de 400 à 600 000 tonnes de concentré de zinc à Glencore, soit 100 % de la production de la mine, sur une période de cinq ans. Notons que le concentré devrait afficher une teneur d’environ 55 % de zinc. Selon Marna Cloete, présidente d’Ivanhoe, ces accords constituent des étapes essentielles dans le développement du projet.
« La mine souterraine de Kipushi sera la plus importante exploitation de zinc au monde, avec une teneur moyenne d’environ 36 % de zinc au cours des cinq premières années de production […]. Nous nous efforcerons également, avec notre partenaire Gécamines, de poursuivre l’exploration de Kipushi, y compris dans les zones riches en cuivre et en argent », a-t-elle ajouté.
Ivanhoe Mines détient 68 % d’intérêts dans le projet, contre 32 % pour la Gécamines, la compagnie minière nationale congolaise. Conformément à un accord annoncé en février dernier, la Gécamines devrait porter sa participation à 38 % d’ici l’entrée en service de la mine.
Source : Agence Ecofin