La RDC est le premier producteur africain de cuivre, mais dispose encore de millions de tonnes de réserves. Le pays cherche depuis quelques années à améliorer ses performances pour profiter de la forte demande du métal rouge et le complexe Kamoa-Kakula d’Ivanhoe s’inscrit dans cette stratégie.
En RDC, le canadien Ivanhoe Mines a annoncé le 5 avril une production de 93 603 tonnes de concentré à sa mine de cuivre Kamoa-Kakula au premier trimestre 2023, avec un record de 34 915 tonnes pour le mois de mars. Selon les calculs de l’Agence Ecofin, il s’agit d’une hausse de 68 % en glissement annuel.
« Nous sommes particulièrement satisfaits de l’amélioration des tendances en matière de récupération du cuivre, qui a permis aux usines de concentration d’atteindre des taux de récupération de 90 % en mars, ce qui a entraîné des chiffres de production record jusqu’à la fin du mois », a commenté Robert Friedland, coprésident exécutif de la compagnie.
Il faut souligner que la production de cuivre devrait encore augmenter dans les mois à venir, avec la montée en puissance progressive de la deuxième usine de traitement inaugurée fin février. Au cours du deuxième trimestre 2023, Kamoa-Kakula devrait en effet disposer d’une capacité de production annuelle de 450 000 tonnes de cuivre. Cela permettrait à Ivanhoe Mines d’atteindre la limite supérieure de ses prévisions de production (390 à 430 000 tonnes) pour 2023.
Source : Agence Ecofin