Après environ deux décennies en régime d’entretien et de maintenance, la mine Kipushi devrait recommencer à livrer du concentré de zinc en 2024. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures ont été lancés en août 2022 par le canadien Ivanhoe Mines et l’entreprise congolaise Gécamines.
Le suédois Epiroc, spécialiste mondial d’équipements miniers, a annoncé le 23 mars la signature d’un contrat au profit de la mine de zinc, de cuivre, de germanium et d’argent de Kipushi en RDC. Il s’agit de plusieurs chargeuses, camions miniers et foreuses d’une valeur de 17 millions $ commandés par l’entrepreneur minier JCHX Mining and Construction.
Les différents équipements sont dotés d’un système de surveillance intelligent des performances et de la productivité, ainsi que d’un outil qui permet de les commander à distance. L’automatisation joue en effet un rôle grandissant dans l’industrie minière, apportant aussi bien un gain d’efficacité qu’une sécurité renforcée. Pour Helena Hedblom, PDG d’Epiroc, l’objectif est donc de rendre « les opérations à la mine de Kipushi aussi sûres et productives que possible ».
Pour rappel, le projet Kipushi est en régime de maintenance et entretien depuis le début des années 90. Les travaux de construction destinés à remettre la mine en service sont en cours depuis août 2022 pour une entrée en production au deuxième trimestre 2024. Le projet est détenu par Kipushi Corporation, une coentreprise dans laquelle la Gécamines est actionnaire à 38 %, contre 62 % pour le canadien Ivanhoe Mines.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin