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Début avril, l’OPEP+ a décidé de réduire davantage ses approvisionnements du marché pétrolier global. La décision a immédiatement affecté les cours du brut et pourrait avoir des conséquences plus importantes sur les économies des pays en développement.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié, vendredi 14 avril, son rapport mensuel sur l’état du marché pétrolier global. Elle y soulève des menaces importantes pour les économies des pays en développement liées au choix inattendu de l’OPEP et de ses alliés de réduire une nouvelle fois leur offre pétrolière.

La décision de l’OPEP+ a immédiatement entraîné la hausse des cours du brut et des produits pétroliers, portant notamment le prix du Brent à environ 87 dollars le baril. L’AIE pense que l’envolée des prix résultant de cette « mesure de précaution », ne manquera pas de se faire ressentir dans les économies en développement et émergentes, particulièrement.

Déjà soumis à une inflation galopante, ces pays « souffriront encore plus de la hausse des prix », souligne l’Agence dans son rapport. Ceci, c’est sans compter avec des risques plus globaux sur le marché pétrolier international. Spécifiquement, l’AIE n’exclut pas un déficit de l’offre au second semestre alors que la situation de l’économie mondiale n’est pas au beau fixe.

« Les réductions surprises de l’offre de l’OPEP+ annoncées le 2 avril risquent d’aggraver le déficit de l’offre de pétrole prévue pour le deuxième semestre de l’année 2023 et de stimuler les prix du pétrole dans un contexte d’incertitude économique accrue, alors même que l’activité industrielle ralentit dans les plus grandes économies du monde et que la croissance de la production à l’extérieur de l’alliance semble vigoureuse », indique le rapport.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

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