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Le marché des terres rares s’annonce déficitaire, avec l’explosion de la demande dans les secteurs liés à la transition énergétique (véhicules électriques, éoliennes). L’Afrique peut contribuer à répondre à cette demande avec ses réserves inexploitées en Tanzanie, Angola, Afrique du Sud, etc.

La compagnie minière Pensana Metals s’attend à mobiliser 555 millions de dollars d’ici la fin de l’année pour son projet de terres rares Longonjo en Angola et l’usine de transformation de Saltend au Royaume-Uni. C’est ce qu’elle a indiqué dans une mise à jour publiée le 4 avril, précisant que cela permettrait de lancer la production de terres rares à Longonjo en 2025.

Les fonds seront obtenus via trois méthodes dont la première consiste en une émission obligataire de 175 millions de dollars organisée par ABG Sundal Collier. Ce financement sera complété d’une part par un paquet de dettes de 150 millions de dollars et un investissement en actions de 220 millions de dollars d’autre part.

Pour rappel, le projet Longonjo devrait devenir la première mine de terres rares d’Angola, permettant la production annuelle de 12 500 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 4 500 tonnes par an de néodyme et de praséodyme. Ces deux métaux sont utilisés dans les moteurs de véhicules électriques et les éoliennes, ce qui explique la forte croissance de la demande en lien avec la transition énergétique.

Source : Agence Ecofin

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