Makuutu est le projet phare dans le secteur des terres rares en Ouganda. Alors que le gouvernement cherche à accroitre la contribution des Mines au PIB (moins de 3 % selon de récentes estimations), cet actif appartenant à l’australien Ionic peut jouer un rôle décisif.
En Ouganda, la compagnie minière australienne Ionic Rare Earths a lancé les travaux de construction d’une usine de démonstration sur le site du projet de terres rares Makuutu. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué en date du 11 avril 2023, précisant avoir obtenu l’accord du ministère de l’Energie et du Développement minéral.
Plus grande qu’une usine pilote, l’usine de démonstration permet de confirmer le choix d’un procédé industriel avant de passer à l’étape de la production à grande échelle. Dans le cas de la société Ionic, l’usine permettra de produire des quantités commerciales de carbonate mixte de terres rares (MREC) à partir du troisième trimestre. D’ici la fin de l’année, ce produit sera disponible en vue de soutenir les discussions en cours avec les partenaires qui envisagent de s’approvisionner à Makuutu.
« Le processus de réduction des risques de l’opération et la fourniture d’échantillons MREC sont essentiels pour la prochaine étape consistant à attirer des partenaires de la chaîne d’approvisionnement et à progresser vers une décision finale d’investissement sur la base des résultats positifs de l’usine de démonstration », explique Tim Harrison, DG d’Ionic.
Selon une étude de faisabilité définitive publiée en mars 2023, il faut environ 121 millions $ pour construire la mine de Makuutu, afin de produire en moyenne 1 160 tonnes d’oxydes de terres rares par an sur 35 ans, soit plus de 40 000 tonnes d’oxydes de terres rares sur la période.
Source : Agence Ecofin