L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a signalé mercredi 15 mars la disparition d’environ 2,5 tonnes d’uranium naturel d’un site en Libye, sans donner plus de détails du site où la matière aurait dû être.
L’AIEA précise qu’elle va mener des vérifications « complémentaires » pour « clarifier les circonstances de la disparition de cette matière nucléaire et sa localisation actuelle ». Aucun détail n’est donné sur le site en question.
La Libye a abandonné en 2003 son programme de développement de l’arme nucléaire, sous l’égide de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.
Depuis sa chute en 2011 après 42 années de dictature, le pays est enlisé dans une crise politique majeure, avec des pouvoirs rivaux basés dans l’Est et l’Ouest, une myriade de milices, des mercenaires disséminés dans le pays, sur fond d’ingérences étrangères.