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Bien qu’ayant été inaugurée et mise en service, la raffinerie pétrolière de Dangote n’est pas encore entièrement fonctionnelle. Ses capacités opérationnelles doivent encore faire l’objet de tests.

Des sources proches de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) ont révélé, vendredi 3 novembre, que des volumes d’or noir devraient bientôt être livrés à la raffinerie pétrolière de Dangote, inaugurée en mai dernier par l’ex-président Muhammadu Buhari.

D’ici décembre 2023, l’infrastructure pétrolière, située dans la zone franche de Lekki, près de Lagos, devrait recevoir entre 4 et 6 cargaisons de pétrole brut, représentant 130 000 à 200 000 b/j. Ces volumes devraient servir à l’exécution d’essais sur l’installation.

La nature et la durée de tests envisagés n’ont pas été précisées. Ceux-ci devraient cependant porter sur les unités de production de produits raffinés et viseront à s’assurer de leur fonctionnement effectif. Selon les experts, la transition entre ces essais et la production à pleine capacité de carburants de haute qualité peut prendre plusieurs mois.

S’exprimant sur ce développement, Jeremy Parker, responsable du développement commercial chez CITAC, une société de conseil pétrolier axée sur l’Afrique, a suggéré que l’exécution de ces tests initiaux nécessiterait de ravitailler la raffinerie de Dangote par environ 325 000 b/j du brut, soit la moitié de sa capacité opérationnelle de 650 000 b/j.

À plein régime, la raffinerie pétrolière de Dangote, qui a coûté au total 19 milliards de dollars, devrait transformer le Nigéria en un exportateur net de produits pétroliers alors qu’il reste encore fortement dépendant des importations de carburants.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

 

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