Le Nigéria a réalisé une production d’or noir de 1,24 million b/j, en moyenne, au terme du mois d’avril 2023. Un plateau en baisse de 21,2 % par rapport aux 1,5 million b/j, réalisés à l’issue du mois de mars.
Alors qu’il recevait, jeudi 8 juin, un prix d’excellence de la Federal University of Petroleum Resources Effurun (FUPRE), située dans l’État du Delta, Gbenga Komolafe (photo), le patron de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) s’est exprimé sur la situation de la production pétrolière du Nigéria.
Son opinion intervient dans un contexte où la production pétrolière du Nigéria a enregistré deux mois consécutifs de baisse en avril et mars. Ceci, après avoir été performante pendant plusieurs mois à la faveur d’une série de mesure prise par les autorités pour réduire le vol de brut et stimuler la production d’or noir et ses retombées.
Alors que les chiffres de la production d’or noir pour le mois de mai sont encore attendus, le patron de la NUPRC pense que la situation peut être inversée au point de dépasser le quota de l’OPEP (1,8 million b/j) dont le Nigéria s’est approché récemment. Une performance attribuée en partie, « aux efforts de collaboration des parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière ».
Le responsable a également souligné le fait que sans quota de production, le Nigéria dispose d’une capacité de production de pétrole brut de l’ordre de 2,2 millions b/j. L’optimisation de l’extraction pétrolière reste donc possible et la NUPRC compte faire « tout ce qui est en son pouvoir pour attirer les investisseurs dans le secteur amont », à cet effet.
Abdel-Latif Boureima
Source : Agence Ecofin