En Afrique, le Fonds OPEP accompagne de plus en plus le développement des projets d’énergies renouvelables, malgré le fait qu’il maintient toujours ses financements en faveur des énergies fossiles.
Le Fonds OPEP pour le développement international a annoncé le mercredi 8 mars avoir accordé un prêt de 25 millions $ en appui au Projet de développement des centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité au Niger (RANAA).
Le Fonds s’associe ainsi à la Banque africaine de développement, à Power Africa, au Fonds vert pour le climat et au gouvernement du Niger pour un financement total du projet qui s’élève à 167 millions $.
Le projet RANAA a été initié dans le cadre de l’exécution du Plan directeur d’Accès à l’Électricité (PDAE), par le gouvernement du Niger et la Banque Africaine de Développement.
Il vise à développer les infrastructures électriques nigériennes afin d’améliorer l’accès à l’électricité des populations. Le projet comprend plusieurs sous-projets, dont celui d’une centrale solaire de 10 MWc à Dosso. Le prêt du Fonds OPEP financera particulièrement la construction et l’intégration au réseau de cette centrale.
« Notre soutien aidera le Niger à accroître l’accès à une énergie abordable et propre et à améliorer la capacité globale du réseau électrique, ce qui fera une réelle différence dans la vie des gens. Le Fonds OPEP s’est engagé à relever le double défi de l’accès à l’énergie et de l’action climatique et à veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. », a déclaré le directeur général du Fond OPEP, Dr Abdulhamid Alkhalifa.
Au Niger, 20 % environ de la population a accès à l’électricité, ce qui représente l’un des taux les plus faibles en Afrique subsaharienne avec des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales et entre les régions.
Abdoullah Diop
Source : Agence Ecofin