En 2022, la production de graphite a plus que doublé à Balama pour atteindre 163 000 tonnes. Cette performance a confirmé le statut de la mine mozambicaine comme plus grande du continent et une des plus grandes au monde, générant des revenus record pour son propriétaire australien.
La compagnie minière australienne Syrah Resources a généré des revenus de 106 millions de dollars en 2022, contre 29 millions de dollars pour 2021, soit une hausse de 266 % en glissement annuel. C’est ce qu’elle a indiqué le 30 mars à l’occasion de la publication de ses résultats financiers et opérationnels, précisant qu’elle a vendu 162 000 tonnes de graphite, soit sa meilleure année depuis 2019 (163 000 t).
Il faut aussi souligner que la société a enregistré l’année dernière sa meilleure année en matière de production depuis la mise en service de la mine en 2017, malgré les interruptions des opérations entre septembre et octobre à cause d’un mouvement d’humeur de certains employés. Balama a en effet livré 163 000 tonnes de graphite en 2022, en hausse de 126 % par rapport à 2021.
« La performance opérationnelle de Balama s’est fortement améliorée en 2022, avec une production et des récupérations record. L’objectif minimum de production de graphite naturel de Syrah de 15 000 tonnes par mois a été atteint lorsque des opérations ininterrompues ont été possibles tout au long de l’année », ajoute Syrah.
Pour rappel, Syrah est le plus grand producteur de graphite au Mozambique, pays qui domine d’ailleurs le marché sur le continent africain, devant Madagascar. Le graphite de Balama, une des plus grandes mines au monde pour ce produit essentiel aux batteries de véhicules électriques, est destiné entre autres à Tesla et LG Energy Solution.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin