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Le Mozambique est le premier producteur africain de graphite. Les performances du pays dans ce secteur dépendent largement de Balama, la plus grande mine africaine de graphite, où la production a été interrompue deux mois au deuxième trimestre, en raison de la situation sur le marché international.

Au Mozambique, la production nationale de graphite a chuté de 35 % en glissement annuel au premier semestre 2023, s’établissant à 58 708 tonnes. Il s’agit par ailleurs d’un taux de réalisation de 22 % par rapport aux 270 000 tonnes que le pays veut produire en 2023, précise un document budgétaire du ministère de l’Économie et des Finances consulté par l’Agence Ecofin.

Cette diminution importante peut s’expliquer par la réduction du niveau d’activité de la mine de graphite de Balama, la plus grande d’Afrique. Elle a ainsi livré 15 000 tonnes au deuxième trimestre 2023, en baisse de 66 % en glissement annuel.

Son propriétaire Syrah Resources a en effet interrompu la production en mai et juin en raison des stocks élevés de graphite sur le marché chinois, d’où proviennent ses acheteurs. Selon le bilan du plan économique et social et du budget de l’État publié le 30 août dernier, la situation avec le graphite n’a cependant eu qu’un impact négligeable sur le secteur extractif dans son ensemble (mines et hydrocarbures).

« Pour la période considérée, le secteur de l’industrie extractive a enregistré un taux de réalisation de 55 % par rapport au plan annuel, malgré une baisse de 0,7 % par rapport à la même période en 2021 », indique le rapport.

Pour rappel, les sables minéraux (zircon et rutile), les pierres précieuses et semi-précieuses, l’or et le charbon font partie des autres ressources minières exploitées au Mozambique. La production d’or a atteint 768 kg au premier semestre 2023, en hausse de 41 % en glissement annuel.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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