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Depuis que les ressources pétrogazières sont devenues un enjeu de premier plan pour l’Ouganda, les autorités tablent sur l’expertise des États pétroliers africains pour atteindre les objectifs.

La société publique ougandaise du pétrole (UNOC) et son homologue de l’Algérie (Sonatrach) ont paraphé, dimanche 12 mars à Alger, un protocole d’accord portant sur le partenariat des deux pays dans le domaine des hydrocarbures.

L’entente couvre le renforcement des capacités opérationnelles du pays en matière de services pétroliers et gaziers. La signature intervient dans le cadre d’un séjour de quatre jours que le président ougandais Yoweri Museveni effectue depuis samedi 11 mars, en Algérie.

Alors que l’Ouganda ambitionne d’aboutir à la monétisation, d’ici 2025, des volumes substantiels de pétrole et gaz mis en évidence sur son territoire, les autorités veulent profiter de l’expertise et de l’expérience éprouvée de pays pétroliers comme l’Algérie qui compte notamment injecter près d’un milliard de dollars dans des projets de développement énergétique sur tout le continent.

À cet effet, le président Museveni souhaite engager l’Algérie à investir dans la construction d’une raffinerie de brut en Ouganda, un projet en lien avec l’exploitation attendue des gisements pétroliers.

Le président algérien Tebboune a annoncé l’arrivée prochaine, à Kampala, d’un ensemble de 150 hommes d’affaires algériens, pour discuter et officialiser de potentielles collaborations avec les entreprises locales.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

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