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Depuis 2011, la Libye est divisée entre les factions de l’Est et de l’Ouest, avec des gouvernements parallèles en place et les revenus pétroliers constituent le principal écueil entre les deux parties.

En début de semaine, Khalifa Haftar (photo), le dirigeant du gouvernement de l’Est libyen, a appelé à une répartition équitable des revenus pétroliers et a fixé une date limite à la fin du mois d’août pour que la question soit résolue.

Il a déclaré qu’il donne jusqu’à la fin du mois aux responsables de la Banque centrale pour la formation d’un comité chargé de la distribution équitable des revenus pétroliers. Par ailleurs, il accuse la Banque centrale de « commettre des crimes financiers ».

« L’aggravation de la situation économique nécessite des mesures pratiques pour répartir équitablement les revenus pétroliers. La date limite pour la formation de ce comité sera au plus tard à la fin du mois d’août », a-t-il déclaré dans un discours à ses troupes. Rappelons que l’année dernière, le secteur pétrolier a généré plus de 22 milliards de dollars.

Le responsable militaire a fait allusion aux répercussions possibles si un accord n’est pas conclu, car il a déjà menacé d’imposer un blocus armé sur les exportations de pétrole. Les revenus pétroliers qui constituent la principale source de revenus du pays, ont souvent été un sujet de discorde entre les différentes factions libyennes.

Les Nations unies reconnaissent l’administration basée à Tripoli, dans l’ouest du pays. Celle-ci est entre autres, accusée de gaspiller les revenus pétroliers.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

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