La mine de cuivre Kombat a livré son premier concentré de cuivre vers la mi-août 2023. Son redémarrage, après des années de régime d’entretien et de maintenance, intervient dans un contexte de forte demande pour les métaux liés à la transition énergétique, dont le cuivre.
En Namibie, la mine de cuivre Kombat a enregistré le lundi dernier, son premier jour complet de production de concentré. C’est ce que son propriétaire Trigon Metals a indiqué dans un communiqué publié le jeudi 24 août, précisant que 436 tonnes de minerai ont pu être traitées à l’usine, soit environ 44 % de la capacité nominale de l’installation.
D’ici la fin septembre, Trigon veut porter sa production de cuivre à 70 % de la capacité de l’usine qui est de 1 000 tonnes par jour. Alors que le taux de récupération est déjà « impressionnant » avec un concentré titrant 33,5 % de cuivre provenant d’un minerai à faible teneur, la société a indiqué que cela pouvait être amélioré en alimentant l’usine avec du minerai à plus forte teneur en cuivre, dans les mois à venir. Pour l’exercice actuel s’achevant le 31 mars 2024, rappelons que Trigon veut produire 4,4 millions de livres de cuivre.
« L’usine fonctionne très bien. Ce niveau d’efficacité sur notre alimentation de départ nous place dans une excellente position alors que nous commençons à alimenter nos teneurs cibles », a commenté Fanie Müller, directrice de la mine Kombat.
Il faut souligner que la montée en puissance de cette mine jouera un rôle majeur dans la production de cuivre en Namibie. En tant que seule mine commerciale de cuivre en activité dans le pays, elle devrait aider le pays à mieux se positionner sur le marché des métaux indispensables à la transition énergétique. Avec le lithium et les terres rares dont l’exploitation est imminente, la Namibie est ainsi bien placée pour profiter des perspectives prometteuses autour de ces métaux.
Source : Agence Ecofin