Le Canada s’efforce d’assouplir le processus d’octroi de permis aux sociétés minières afin que l’obtention de permis ne prenne pas plusieurs années, a déclaré lundi le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, lors de la conférence de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC) à Toronto.
Le Canada et ses alliés, dans une tentative de moins dépendre de la Chine, ont cherché à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement et à trouver des sources locales pour l’extraction et le traitement de métaux critiques comme le lithium.
Citant les incitations aux investissements dans les énergies propres dans la loi de 430 milliards de dollars sur la réduction de l’inflation aux États-Unis, Wilkinson a déclaré que le Canada avait besoin d’un environnement fiscal tout aussi compétitif.
À la PDAC, l’une des plus grandes conférences minières en Amérique du Nord, les sociétés minières recherchent des indices sur la politique, d’autant plus que l’administration du premier ministre Justin Trudeau adopte une position belliciste sur la Chine, l’un des plus grands investisseurs dans les mines du monde.
Certaines petites sociétés minières ont exprimé des inquiétudes quant au fait que la décision du Canada de restreindre les investissements de certains pays comme la Chine pourrait nuire à leurs plans.
Le ministre de l’Industrie, François Philippe Champagne, également présent, a répondu qu’il n’était pas inquiet et qu’un nombre record d’entreprises étaient intéressées à investir au Canada.
“La décision de bloquer les investissements chinois dans le lithium a été bien accueillie par nos partenaires et alliés du monde entier.” dit Champagne.
(Reportage de Divya Rajagopal à Toronto; écrit par Ismail Shakil – Montage par Deepa Babington)
Source : mining.com