En RDC, Ivanhoe Mines exploite Kamoa-Kakula, un complexe destiné à devenir la 2ème plus grande mine de cuivre mondiale dans quelques années. L’actif codétenu avec Zijin et l’État congolais tire profit de l’immense potentiel hydroélectrique du pays pour son alimentation en énergie.
Selon une récente évaluation indépendante, le complexe de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo est la mine de cuivre la moins émettrice de carbone au monde en matière d’émissions de Scope 1 et 2. L’annonce a été faite le 2 novembre par Ivanhoe Mines, compagnie copropriétaire de la mine, qui précise qu’elle est en bonne voie pour de meilleures performances d’ici quelques années.
Les émissions de Scope 1 et 2 correspondent respectivement au bilan carbone directement généré par Kamoa-Kakula et celui généré par l’énergie achetée et consommée. Sur ce second volet, Kamoa-Kakula tire profit du potentiel naturel de la RDC, car plus de 99,5% du réseau électrique national est alimenté par hydroélectricité selon Ivanhoe, qui cite l’Administration américaine d’information sur l’énergie.
« Kamoa-Kakula est la preuve que la République démocratique du Congo sera l’avenir de la production de cuivre à faible émission de carbone, grâce à son patrimoine minéral unique à haute teneur, à son potentiel hydroélectrique exceptionnel et à ses infrastructures qui s’améliorent rapidement » a commenté Robert Friedland, coprésident exécutif d’Ivanhoe.
La société canadienne travaille par ailleurs à remettre en service d’ici fin 2024 la turbine N°5 de la centrale hydroélectrique Inga II. Elle devrait produire 178 MW d’énergie hydroélectrique propre pour le réseau de la RDC.
Pour rappel, la RDC est le 1er producteur africain de cuivre et le 3ème à l’échelle mondiale. Kamoa-Kakula est appelée à jouer un grand rôle dans sa production sur les années à venir, car son propriétaire estime que le complexe devrait devenir la 2ème plus grande mine de cuivre au monde. Cette année, elle devrait produire au moins 390 000 tonnes de concentré de cuivre.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin