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La production de cuivre de la Zambie chutera de plus de 10 % cette année pour atteindre son plus bas niveau en 14 ans, ce qui porterait un coup dur aux revenus et à la croissance économique du pays d’Afrique australe.

La production de cuivre, qui représente plus de 70% des recettes d’exportation, chutera à 682 431 tonnes, a déclaré le ministère des Finances et de la Planification nationale dans un rapport cette semaine. Ce serait le niveau le plus bas depuis 2009 et marque la troisième année consécutive de baisse de la production après avoir culminé en 2020, alors même que les prix restent élevés pour le métal.

La baisse de la production de cuivre survient alors que la Zambie lutte pour restructurer sa dette extérieure depuis qu’elle est devenue le premier défaillant souverain africain de l’ère pandémique en 2020. Le mois dernier, elle a conclu un accord décisif avec des créanciers bilatéraux dirigés par la Chine et la France pour réorganiser 6,3 milliards de dollars de prêts.

Les chocs liés aux conditions météorologiques et la baisse des revenus du cuivre, notamment en raison des déficits de production, constituent les plus grands risques pour l’économie zambienne, selon un rapport du Fonds monétaire international publié ce mois-ci. Le gouvernement du président Hakainde Hichilema a eu du mal à trouver des solutions pour deux grands complexes de cuivre, après que son prédécesseur s’est heurté à leurs propriétaires et les a repris.

Résoudre les problèmes de Mopani Copper Mines Plc et de Konkola Copper Mines de Vedanta Resources, en liquidation provisoire depuis plus de quatre ans, pourrait à la fois “augmenter considérablement la production de cuivre et de cobalt”, a déclaré le FMI. Mopani connaît des difficultés depuis que le gouvernement l’a rachetée à Glencore Plc par l’intermédiaire d’une société publique majoritaire il y a plus de deux ans.

La société canadienne First Quantum Minerals Ltd. représente plus de la moitié de la production de cuivre de la Zambie.

Le ministère zambien des Mines et du Développement minier n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

(Par Taonga Mitimingi et Matthew Hill)

Source : mining.com

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