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Le gouvernement namibien a ordonné à la police d’empêcher Xinfeng Investments de transporter du minerai de lithium à l’intérieur du pays et de l’exporter, accusant le mineur chinois de violer l’interdiction du pays sur les exportations de minéraux bruts critiques.

Dans une lettre datée du 19 octobre et consultée par Reuters mardi, la commissaire namibienne aux mines, Isabella Chirchir, a demandé au chef de la police du pays, Joseph Shikongo, d’arrêter tout camion transportant du minerai de lithium brut en provenance de la mine Kohero de Xinfeng, à environ 250 km au nord-ouest de Windhoek.
“Ils ne sont pas autorisés à retirer des matériaux de leur mine vers n’importe quel endroit en Namibie ou à l’extérieur”, a écrit Chirchir. Elle a ordonné que tous les camions transportant du minerai de lithium à Walvis Bay, le principal port de Namibie, soient arrêtés et renvoyés à la mine.

Les responsables de Xinfeng n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.

En juin, la Namibie a interdit l’exportation de lithium non transformé et d’autres minéraux essentiels dans le but d’encourager la transformation locale et de profiter de la demande mondiale croissante de métaux utilisés dans les technologies d’énergie propre.

Ce pays d’Afrique australe possède d’importants gisements de lithium, vital pour le stockage des énergies renouvelables, ainsi que de minéraux de terres rares tels que le dysprosium et le terbium, nécessaires aux aimants permanents des batteries des voitures électriques et des éoliennes.

Xinfeng a eu plusieurs affrontements avec les autorités namibiennes. En octobre dernier, le gouvernement namibien a interdit à l’entreprise d’exporter du minerai de lithium vers la Chine, invoquant des expéditions irrégulières.

Le mineur de lithium a nié ces allégations, affirmant qu’il avait expédié 75 000 tonnes de minerai de lithium à son siège chinois pour des tests visant à déterminer la conception d’une usine de traitement de lithium en Namibie.

Le ministre namibien des Mines, Tom Alweendo, a annulé le permis d’exploitation minière de Xinfeng en avril et lui a ordonné de cesser ses activités avant le 31 mai, accusant la société d’avoir obtenu un permis irrégulier.

Xinfeng a contesté avec succès la décision du ministre devant la Haute Cour de Namibie, lorsqu’un juge a statué que le ministre des Mines n’avait pas le pouvoir d’annuler la licence et aurait dû s’adresser aux tribunaux pour la révoquer.

(Par Nyasha Nyaungwa ; édité par Nelson Banya et David Holmes)

Source : mining.com

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