Après un litige qui a duré 2 ans, Deep South a obtenu des autorités namibiennes la réouverture de la procédure de renouvellement de sa licence pour le cuivre Haib. Le projet pourrait lui rapporter en moyenne 234 millions $ par an selon une évaluation économique préliminaire de 2020.
En Namibie, Deep South Resources peut désormais reprendre le développement de son projet de cuivre Haib situé près de la frontière avec l’Afrique du Sud. Dans un communiqué publié lundi 10 juillet, la compagnie minière canadienne a en effet annoncé le renouvellement attendu de sa licence d’exploration par le ministère des Mines et de l’Énergie le 7 juillet dernier.
Valable pour une période de deux ans à compter de la date de renouvellement, cette licence vient mettre un terme à un bras de fer qui aura duré près de deux ans entre le ministère et Deep South. Après son refus de renouveler la licence en juin 2021, le ministère s’est finalement plié au verdict de la Haute Cour de Namibie qui a statué plus tôt cette année en faveur de la société canadienne et a annulé la décision administrative.
Notons qu’avant le litige, Deep South était en train d’achever un programme de forage de 10 000 mètres à Haib et d’entamer une estimation actualisée des ressources devant lui permettre de réaliser une étude de faisabilité du projet. « Avec la rareté des développements majeurs de cuivre à l’horizon, Haib promet d’être un important gisement non développé. Nous avons commencé à préparer le programme de travail et nous reprendrons le développement du projet dès que possible », espère Pierre Leveille, PDG de la compagnie.
Pour rappel, selon le scénario phare de l’évaluation économique préliminaire publiée en décembre 2020, Haib devrait avoir une durée de vie de 24 ans et rapporter en moyenne 234 millions $ par an à Deep South, pour un prix du cuivre de 3 $ la livre. Le gisement de cuivre Haib est situé à l’extrême sud de la Namibie, 12 à 15 km à l’est de la principale autoroute inter-États reliant le pays à l’Afrique du Sud.
Source : Agence Ecofin