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 Fin mars 2022, les sociétés impliquées dans le projet Simandou ont signé un accord-cadre créant une coentreprise avec l’État guinéen pour la construction d’un port et d’un chemin de fer.

Le président de la Transition en Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, a présidé samedi 18 mars la cérémonie officielle de relance des travaux de développement du projet du minerai de fer Simandou. L’évènement scelle la fin de plusieurs mois de suspension dans les travaux relatifs à la construction du port de Morebayah et du chemin de fer de 670 km, deux infrastructures qui doivent permettre le transport et l’exportation de la future production.

« Cette relance des travaux est le fruit de négociations approfondies qui ont été menées depuis quelques mois […]. Mon ambition est que le projet Simandou serve de véritable catalyseur du développement économique de notre pays, et fasse de la Guinée un acteur majeur du marché mondial du minerai de fer », a indiqué le chef de l’État au cours de la cérémonie à Forécariah, région qui abritera le futur port de Morebayah.

Pour rappel, les travaux de construction des deux infrastructures majeures du projet sont pilotés conjointement par Rio Tinto et Winning Consortium Simandou, à travers la Compagnie du Transguinéen. Il s’agit d’une coentreprise dans laquelle l’État détient une participation non contributive et non dilutive de 15 %.

L’investissement nécessaire pour le port et le chemin de fer est estimé à au moins 15 milliards de dollars. Les compagnies Rio Tinto et Winning Consortium Simandou, qui détiennent chacune deux des quatre blocs du gisement Simandou, sont censées mobiliser ce financement avec leurs différents partenaires, afin de permettre l’entrée en production de Simandou en 2025.

Emiliano Tossou

Source: Agence ecofin

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