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Le bloc B est un périmètre pétrolier stratégique, exploité jusqu’ici par la société américaine ExxonMobil. Alors que la production du site qui héberge le gisement Zafiro, n’a cessé de décliner, un plan de rétrocession du bloc à GEPetrol avait été annoncé.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président de la Guinée équatoriale, a officialisé lors d’une cérémonie organisée samedi 11 novembre, la rétrocession de l’ensemble des intérêts pétroliers du bloc offshore B, à la société publique équato-guinéenne du pétrole GEPetrol.

Le bloc B est un périmètre pétrolier producteur exploité par la société américaine ExxonMobil qui, depuis plusieurs mois, y réduisait déjà ses activités dans le cadre d’un plan prévoyant l’abandon de ses intérêts pétrogaziers dans le pays, à l’expiration de sa licence en 2026.

C’est donc largement en avance sur le calendrier initialement annoncé qu’intervient le transfert de ces actifs à GEPetrol. Un développement « historique » pour la société d’État qui, d’après le vice-président équato-guinéen, réalise un « pas de géant vers la prise en charge et le contrôle des opérations pétrolières ».

La question reste désormais de savoir si les autorités équato-guinéennes seront à même d’optimiser le rendement de ce portefeuille d’actifs pétrogaziers dont le plateau de production a significativement décliné. En une décennie, celle-ci est passée d’un peu plus de 300 000 b/j en 2011, à environ 100 000 b/j en 2021.

L’année dernière, Gabriel Mbaga Obiang Lima, l’ex-ministre équato-guinéen du Pétrole, signalait qu’environ 3 milliards de dollars étaient nécessaires « pour forer de nouveaux puits et moderniser le FPSO », déployé sur le bloc B.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

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