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Cobalt
RDC :

Glencore a augmenté sa production de cobalt de 45 % en 2022, grâce au
redémarrage de Mutanda.
Source : Agence Ecofin) –
Glencore est l’un des plus grands acteurs étrangers présents dans l’exploitation minière industrielle en RDC. Le géant suisse qui y exploite deux des plus grandes mines de cobalt au monde, a produit 27 700 tonnes de cobalt et 270 700 tonnes de cuivre en 2021.
En RDC, Glencore a produit 40 200 tonnes de cobalt, sous forme de concentré et d’hydroxyde, en 2022. C’est l’une des informations fournies par le géant suisse des matières premières, dans son bilan annuel publié le jeudi 2 février 2023, précisant qu’il s’agit d’une hausse de 45 % par rapport à 2021.
Cette augmentation est liée à la reprise de la production à Mutanda considérée comme la plus grande mine de cobalt au monde. Restée en régime de maintenance et entretien durant la majeure partie de 2021, elle a ainsi livré 14 700 tonnes de cobalt en 2022, contre 3 900 tonnes l’année précédente. Le reste de la production, 25 500 tonnes, provient de la mine exploitée par Glencore dans le Katanga.
En ce qui concerne le cuivre, Glencore a enregistré une baisse de 9 % en glissement annuel de sa production en RDC, qui s’est établie à 253 400 tonnes, dont une contribution de 220 100 tonnes pour la mine de cuivre-cobalt Katanga. La production y a baissé de 17 % par rapport à 2021, à cause notamment de contraintes géotechniques et d’interruptions intermittentes dans l’alimentation électrique.
Emiliano Tossou

Fer
Guinée :

Le développement du projet de fer Simandou reprendra en mars 2023 (gouvernement) (Agence Ecofin) – En juillet 2022, le gouvernement a ordonné la suspension des activités de Rio Tinto et Winning Consortium Simandou en Guinée, face à la lenteur observée alors dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord-cadre relatif au développement du
grand gisement de minerai de fer Simandou.
En Guinée, le gouvernement de Transition a annoncé cette semaine la reprise, en mars prochain, des travaux liés à l’exploitation du minerai de fer de Simandou. Suspendu depuis juillet 2022, le développement du projet reprend après une visite de travail effectuée du 11 au 22 janvier 2023 à Pékin en Chine, par une délégation guinéenne composée de membres du gouvernement et d’autres autorités impliquées dans le projet.
Selon les détails fournis par la cellule de communication de la présidence, plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités chinoises, les deux compagnies minières actives sur le projet (Rio Tinto et Winning Consortium Simandou) et les représentants d’institutions publiques et financières, capables d’apporter les fonds nécessaires à la construction des différentes infrastructures liées à Simandou.
Notons que le plus grand sidérurgiste du monde China Baowu qui envisage d’entrer au capital de WCS afin de sécuriser un approvisionnement futur en minerai de fer, a également participé aux échanges. « L’entrée de Baowu dans le projet est un signal positif de l’importance de Simandou et de l’attrait à long terme de son minerai de fer à haute teneur et à faible degré d’impureté », soulignait début janvier Gerard Rheinberger, un responsable de Rio Tinto cité par Reuters.
Selon un accord-cadre signé en mars 2022, les compagnies actives sur le projet devraient mutualiser leurs investissements pour la construction des infrastructures liées au transport et à l’exportation du fer de Simandou qui se trouve dans une zone à désenclaver. L’entrée en production du projet est attendue en 2025.
Emiliano Tossou

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