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Premier producteur africain d’or, le Ghana a l’occasion de diversifier son secteur minier grâce à la transition énergétique. Le pays dispose en effet d’importantes ressources de lithium et de graphite, deux matériaux indispensables à la production des batteries des véhicules électriques.

Le Ghana dispose d’au moins 1,4 million de tonnes de graphite à Kambale, un projet piloté par l’australien Castle Minerals dans la région de l’Upper West. C’est l’annonce faite le 12 avril par le propriétaire à l’occasion de la première estimation de ressources minérales (MRE) pour l’actif.

Plus d’un tiers de cette ressource est classée dans la catégorie indiquée, une des plus fiables en matière d’estimation dans le secteur minier. La société compte augmenter cette proportion à la faveur d’un nouveau programme d’exploration qui permettra également de localiser d’autres minéralisations éventuelles de graphite dans la région.

Notons par ailleurs que Castle va produire un concentré de graphite en vrac pour effectuer des tests sur sa qualité en vue d’un usage pour la production de matériaux de batteries électriques. Si cette étape est concluante, l’intérêt des investisseurs pour le projet devrait se renforcer, car le graphite de qualité batterie fait l’objet d’une forte demande en raison de l’explosion des ventes de véhicules électriques depuis quelques années.

Avec le développement en cours de la première mine de lithium du pays à Ewoyaa, projet piloté par une autre société australienne, Atlantic Lithium, le Ghana peut s’appuyer sur la transition énergétique pour diversifier son secteur minier. Tout en réduisant sa dépendance aux fluctuations du cours de l’or, son premier produit d’exportation, l’émergence d’une industrie dédiée aux batteries électriques devrait accroitre le poids des Mines au sein de l’économie.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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