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Néanmoins, ce métal demeure encore en attente d’exploitation au Gabon. Selon les informations recueillies par Le Nouveau Gabon, le gisement de Belinga d’un potentiel estimé à 1 milliard de tonnes de fer, devrait entrer en production cette année 2023.

7 permis de recherche pour le segment fer ont été octroyés par le ministère gabonais des Mines entre 2012 et 2021 à 5 opérateurs dans cinq provinces du pays, selon le dernier rapport ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives).

Le document indique que 3 permis ont été attribués à la société Reminac Gabon à Baniaka, et Baniaka Ouest dans la province du Haut Ogooué, et à Mafoungui dans l’Ogooué Lolo, respectivement en 2012, 2013 et 2020 sur un total de 1 670 km².

2 permis ont été octroyés en 2016 et 2021 à la société AKM Kango Minerals, respectivement dans la province de l’Estuaire sur une superficie de 407 km² et à Azingo Gabon à Bitam dans le Woleu Ntem sur 1 463 km². Enfin, 1 permis a été octroyé en 2017 à Havillah Mining à Milingui dans la Nyanga sur 996 km², et un à Kimin Gabon en 2012 à Bakoumba dans le Haut Ogooué sur 1 029 km².

Malgré tout, le fer ne fait toujours pas objet d’exploitation au Gabon d’après la direction générale du Trésor français. Il est prévu dès le second semestre 2023 le démarrage de la phase d’exploitation du gisement de Belinga dans la province de l’Ogooué Ivindo. La convention minière en vue de son exploitation a été signée entre le Gabon et la société australienne Fortescue Metals Group le 7 février.

Il s’agit du principal gisement de fer du pays et l’un des plus grands au monde, avec des réserves estimées à un milliard de tonnes.

Source : Agence Ecofin

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