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Après avoir réussi à atteindre l’autosuffisance en gaz naturel et à rejoindre le club des pays exportateurs de ce combustible fossile, le pays le plus peuplé du monde arabe s’efforce de réduire ses importations de produits pétroliers raffinés.

L’Egypte prévoit d’investir environ 9 milliards de dollars dans de nouveaux projets de raffinage du pétrole et de production de produits pétrochimiques, a annoncé le ministère du Pétrole et des Ressources minérales dans un communiqué publié lundi 3 juillet.

Ces projets seront lancés dans les régions d’Alexandrie, Assiut, Suez, Behaira, Damietta et New Alamein, a-t-on ajouté de même source.

Le communiqué, qui ne précise pas le mode de financement des nouveaux projets, souligne que ces investissements s’inscrivent dans le cadre de l’objectif national visant à maximiser la valeur ajoutée des abondantes ressources naturelles du pays.

Le ministère a, par ailleurs, fait savoir que cinq nouveaux projets de raffinage de pétrole et de pétrochimie ont été finalisés depuis 2016, pour un investissement total de plus de 5 milliards de dollars. Ces projets ont permis de porter la capacité de production des produits pétroliers raffinés à 4,30 millions de tonnes à la fin de l’exercice 2021/2022, contre 2,10 millions de tonnes durant l’exercice 2015/2016, contribuant ainsi à réduire la dépendance de l’Egypte à l’égard des importations.

Le pays le plus peuplé du monde arabe reste un importateur net du pétrole. Il a cependant réussi à atteindre l’autosuffisance en gaz naturel en 2018 et à rejoindre le club des pays exportateurs de ce combustible fossile, grâce à de nouvelles découvertes d’importants gisements gaziers.

Source : Agence Ecofin

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