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Deux actionnaires activistes détenant des participations « substantielles » dans Azimut Exploration (TSXV : AZM) ont accusé la junior de « squatter » certaines des terres de lithium les plus prometteuses du Québec.

Colored Ties Capital (TSXV : TIE) et la société privée Bullrun Capital ont publié cette semaine une deuxième lettre ouverte au fondateur, président et chef de la direction d’Azimut, Jean-Marc Lulin, accusant le géologue de refuser de les reconnaître ou de s’engager avec eux au sujet de ses plans d’exploration détaillés pour son Portefeuille de lithium de la Baie James.

Les actionnaires inquiets disent qu’ils sont des investisseurs actifs dans les projets d’exploration minière critiques du Québec via des investissements dans des explorateurs juniors.

“Ces entreprises ont fait des découvertes qui ont fait de la baie James la capitale mondiale de l’exploration du lithium et ont fourni des rendements incroyables pour les actionnaires à tous les investisseurs de la région de la baie James”, ont-ils déclaré dans un communiqué de presse mardi.

Par exemple, Patriot a connu une augmentation de plus de 2 200 % de ses capitaux propres jusqu’en janvier.

En revanche, Azimut détient ce que les militants considèrent comme le meilleur et le plus prometteur gisement de minéraux critiques de la région. Récemment, Azimut s’est lancée dans une frénésie de jalonnement pour jalonner du terrain supplémentaire.

Les militants affirment que le cours de l’action d’Azimut a une valorisation réduite par rapport à ses pairs. Cela reflète la frustration du marché face au refus d’Azimut d’explorer ces vastes avoirs miniers critiques et son seul objectif de consacrer tous ses efforts et son fonds de roulement à la recherche de gisements d’or dans des endroits éloignés de la province.

“Cette pratique d’acquérir de vastes propriétés foncières minérales essentielles au Québec, puis de s’accroupir sur ces terres très prometteuses contraste directement avec d’autres de l’extérieur du Québec et du Canada qui peuvent ‘connaître moins la terre’ mais qui ont établi des gisements minéraux critiques sur un terrain attenant ou environnant. Azimut Ground au cours des trois dernières années », ont accusé les militants.

Ils plaident pour une refonte des pratiques commerciales d’Azimut. Ils insistent pour que la société établisse une division des minéraux critiques et engage une équipe de direction qualifiée pour l’exploration des minéraux critiques pour la diriger.

Ils veulent qu’Azimut s’engage dans des pratiques commerciales respectueuses de tous les actionnaires, des sociétés juniors d’exploration des propriétés adjacentes et de toutes les autres parties prenantes, y compris le mandat actuel du Canada de développer des actifs miniers critiques au Québec.

Dans une réponse jeudi, Azimut a qualifié les affirmations des militants de “nombreuses inexactitudes, descriptions erronées et fausses déclarations”.

“La récente réélection de tous les administrateurs de la société lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, avec un soutien variant entre 92,5 % et 99,9 % des actions votées lors de l’assemblée, démontre que les actionnaires approuvent le leadership et la stratégie commerciale actuels de la société”, a déclaré Lulin. dans la déclaration.

Les “tactiques d’intimidation” du groupe Bullrun

L’entreprise a déclaré qu’elle avait fait preuve d’ouverture face aux demandes répétées des militants pour des réunions et des communications dans le passé. “Cependant, plutôt que de s’engager de manière constructive, le groupe Bullrun a adopté des tactiques d’intimidation pour faire avancer son programme intéressé”, a déclaré Lulin.

Azimut a déclaré avoir engagé à plusieurs reprises des conversations et des échanges écrits avec le groupe concernant leur intention d’acquérir une participation dans plusieurs propriétés d’Azimut. “Suite à ces échanges, qui se sont malheureusement transformés en de multiples messages harcelants et belliqueux, le conseil a déterminé que les propositions du groupe Bullrun n’étaient pas convaincantes pour Azimut ou ses actionnaires, et le conseil a conclu qu’il n’était pas dans l’intérêt de l’entreprise de poursuivre s’engager avec le groupe Bullrun à ce moment-là.

En février, Azimut a présenté ses objectifs clés pour 2023 pour ses propriétés de lithium.

Aux propriétés Pikwa et Galinée, elle prévoit mettre en œuvre un programme de terrain agressif pour évaluer le potentiel du lithium. Les propriétés sont directement en contact avec les deux plus importantes découvertes récentes de lithium (Corvette et Adina) dans la région d’Eeyou Istchee Baie-James. Azimut détient les actifs dans une coentreprise à 50-50 avec Soquem.

La société détient également 100 % des prospects lithium de Corvet et Kaanaayaa. Elle prévoit mettre en œuvre un programme de terrain agressif pour évaluer le potentiel de lithium sur ces propriétés situées au sud de la zone de découverte de Corvette.

Enfin, Azimut détient également le projet de lithium Baie James, l’un des plus importants portefeuilles de lithium de la région d’Eeyou Istchee Baie James, comprenant 16 blocs de claims pour 2 234 claims. Il prévoit d’entreprendre cette année une prospection de reconnaissance appuyée par la télédétection et un ciblage géochimique avancé.

Les actions de Patriot étaient passées de leur sommet de 12 mois à 17,69 $ CA pour se négocier actuellement à 11,20 $ CA, toujours en hausse de 1 500 % par rapport à l’année dernière, ce qui lui donne une capitalisation boursière d’environ 1 milliard de $ CA. Les actions d’Azimut sont en baisse de 10,7 % sur 12 mois à 1,16 $ CA, après avoir également atteint récemment un sommet annuel de 1,80 $ CA. Sa capitalisation boursière est de 92,2 millions de dollars canadiens.

Henri Lazenby

Source : mining.com

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