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En Afrique, le Botswana est le premier producteur de diamants et le pays qui risque le plus d’être affecté par une baisse des revenus de son partenaire De Beers. D’autres producteurs africains de diamants sont néanmoins concernés, car le ralentissement du marché est global.

Le producteur de diamants De Beers a annoncé le 21 juin un chiffre d’affaires provisoire de 450 millions de dollars pour le cycle 5 de ses ventes aux enchères de diamants en 2023. Il s’agit d’une baisse d’environ 32 % en glissement annuel et de 6% par rapport au cycle précédent, soit la deuxième contre-performance de l’année après la diminution de revenus enregistrée lors du cycle 4.

« Compte tenu des défis macroéconomiques mondiaux qui continuent d’influer sur le sentiment des clients finaux, l’industrie du diamant reste prudente à l’approche de l’été. En conséquence, la demande de diamants bruts De Beers au cours du cinquième cycle de vente de l’année a été légèrement inférieure à celle du quatrième cycle », explique le PDG Al Cook.

Pour rappel, le ralentissement du marché du diamant en raison de la situation économique mondiale est une analyse que partagent deux autres producteurs de diamants présents en Afrique. Il s’agit de Lucara Diamond et de Petra Diamonds. Ce dernier a même décidé de reporter en août une session de ventes aux enchères prévue ce mois.

Si la situation persiste, elle pourrait diminuer significativement les revenus miniers de plusieurs pays africains, dont le Botswana, où l’exploitation des diamants occupe une place centrale dans l’économie. Les autres pays africains concernés sont l’Afrique du Sud, l’Angola, la Namibie ou encore la RDC.

Source : Agence Ecofin

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