Skip to main content
Category

Actualités

MRC conclut un accord de financement de 10 millions de dollars avec GMA

By Actualités No Comments

Mineral Commodities (MRC), cotée à l’ASX, a dévoilé lundi un accord de financement et de prélèvement de 10 millions de dollars avec Garnet International Resources , membre du groupe GMA.

MRC et son partenaire d’autonomisation Blue Bantry Investments 255 ont signé des accords formels avec Garnet en vertu desquels Mineral Sands Resources , qui détient l’exploitation de sables minéraux de Tormin en Afrique du Sud , fournira 80 000 t/a de produit fini de grenat en 2024/25.

105 000 t/a supplémentaires de produit fini de grenat seraient fournies entre 2026 et 2028, et 125 000 t/a de produit fini de grenat seraient fournies entre 2029 et 2033, sous réserve d’un renouvellement de l’accord de prélèvement au choix de Garnet.

En retour, Garnet fournirait à Mineral Sands Resources un prêt de 10 millions de dollars, remboursable sur cinq ans à compter de janvier 2024, pour financer la conception et la construction d’une usine de séparation des minéraux (MSP) en Afrique du Sud .

La taille et la portée du MSP seront à la discrétion de Mineral Sands, avec une charge minimale de concentré de 200 000 t/a comme seule exigence spécifiée.

« Nous sommes très heureux de finaliser les accords GMA, cristallisant notre partenariat à long terme avec le groupe GMA et la transition de Tormin des ventes de concentrés vers des ventes de produits finis à marge plus élevée », a déclaré Adam Bick, PDG de MRC .

« Cet accord d’enlèvement constitue la base de l’expansion de notre base de revenus, de notre rentabilité et de nos flux de trésorerie chez Tormin. Pour situer le contexte, l’exploitation de Tormin a produit 179 000 t de concentré de grenat en 2022, soulignant que cet accord de prélèvement minimum couvrira une partie importante du grenat fini disponible produit à partir des opérations actuelles .

“L’accord de financement GMA permet également la construction d’un MSP d’ilménite, avec un produit fini d’ilménite à vendre sur le marché lucratif et bien établi de l’ilménite finie. Nous nous félicitons de l’opportunité de renouveler et d’étendre officiellement notre relation de longue date avec GMA et d’explorer de nouvelles opportunités pour développer nos intérêts commerciaux mutuellement bénéfiques.” 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Vladimir Poutine explique que la réduction de la production de pétrole russe vise à soutenir les prix mondiaux

By Actualités No Comments

La nouvelle réduction de la production de l’OPEP et de ses alliés, avec à leur tête la Russie fait couler beaucoup d’encre. Elle a été récemment critiquée par l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Pour sa part, le Président russe a réitéré son soutien à cette réduction de l’offre.

Le président russe Vladimir Poutine (photo) a déclaré que l’engagement du pays à réduire sa production de brut vise à soutenir les prix du marché mondial du pétrole. Lors d’une vidéoconférence avec son gouvernement, Poutine a souligné que toutes les actions, y compris les réductions volontaires de la production, « sont motivées par l’objectif de maintenir un environnement de prix favorable sur les marchés mondiaux en coordination avec les partenaires de l’OPEP+ ».

L’objectif premier de ces réductions de production, est, comme l’a déclaré le mois dernier, le vice-premier ministre russe Alexander Novak, de rétablir la stabilité sur le marché global du pétrole. En mars, la Russie s’est engagée à réduire sa production de brut de 500 000 barils par jour par rapport aux niveaux de février. Ceci, avec l’intention de maintenir ces réductions jusqu’à la fin de l’année.

À la suite de la Russie, d’autres pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont l’Arabie saoudite, ont mis en œuvre leurs propres réductions volontaires de production. Les réductions combinées des pays de l’OPEP+ devraient retirer 1,66 million de barils par jour du marché à partir du mois de mai.

La manœuvre a été critiquée, notamment chez les pays importateurs comme les Etats-Unis. Rappelons que l’année dernière, les Etats-Unis ont demandé au chef de peloton de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite d’augmenter la production du cartel, afin de favoriser une certaine baisse des prix du pétrole. Ce à quoi les dirigeants du royaume wahhabite ont répondu par la négative.

Par ailleurs, le chef du Kremlin a attribué son soutien à cette politique de réduction de l’offre aux sanctions occidentales, qui prévoyaient un plafonnement des prix de son pétrole. D’ailleurs, lors de la réunion d’avril de l’OPEP et de ses alliés, des inquiétudes ont été exprimées quant à un excédent de l’offre, ce qui a conduit à la mise en œuvre de ces mesures.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : le gaz de schiste pour pallier le délestage électrique que connait actuellement le pays ?

By Actualités No Comments

Face à la pire crise électrique de l’histoire de l’Afrique du Sud, le gouvernement compte remettre au goût du jour, la question de l’exploitation du gaz de schiste. En cas de succès, le Président Ramaphosa aura tenu l’une de ses plus importantes promesses de campagne.

En Afrique du Sud, le gouvernement a fait part, la semaine dernière, de son intention de mettre aux enchères une série de nouveaux blocs onshore pour l’exploration du gaz de schiste dans la région écologiquement sensible du Karoo. À peine, cette annonce faite, elle suscite déjà beaucoup de débats au sein de l’opinion publique.

Rappelons que face à la pression des environnementalistes, des agriculteurs et autres activistes, la Haute Cour de justice du pays a annulé en 2017, la législation relative à l’exploration et à l’exploitation du gaz de schiste dans le pays. Un groupe d’agriculteurs de la région de Karoo, appuyé par des ONG avait, en effet, attaqué le texte devant les tribunaux, arguant de ce qu’il fera le lit à la fracturation hydraulique, une technique qui « appauvrira les sols » dans cette région.

D’ailleurs, étant donné qu’elle est utilisée dans la monétisation du gaz de schiste, elle exige l’utilisation de grands volumes d’eau et de produits chimiques. Des spécialistes avaient alors relevé que la nappe phréatique du Karoo ne pourrait pas supporter des exploitations de schiste. Un argument qui a fait pencher la décision de justice en faveur de la partie accusatrice.

La vente aux enchères des blocs est prévue pour 2024 ou 2025, dans l’attente de l’adoption d’une nouvelle législation soutenant l’appel d’offres. Elle représente par ailleurs, le premier processus d’appel d’offres concurrentiel de l’Afrique du Sud pour les ressources pétrolières et gazières.

Les terrains mis aux enchères comprennent des zones précédemment détenues par Shell. Le régulateur de l’amont pétrogazier, l’Agence sud-africaine du pétrole (PASA), a révélé qu’au moins dix blocs de gaz de schiste dans le Karoo seraient mis aux enchères. Il estime que le bassin du Karoo abrite potentiellement environ 209 tcf de ressources en gaz de schiste techniquement récupérables.

Toutefois, une étude menée par des géologues de l’Université de Johannesburg en 2017 a suggéré que les réserves réelles du bassin pourraient être plus proches de 13 tcf. Une étude distincte de l’Académie des sciences d’Afrique du Sud indique que même avec 5 tcf de gaz de schiste, l’Afrique du Sud pourrait alimenter une centrale à gaz de 1 000 à 2 000 MW pendant trois décennies.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Namibie : African Pioneer annonce une hausse des ressources du projet polymétallique Ongombo

By Actualités No Comments

La Namibie est le premier producteur africain d’uranium et exploite également des diamants et de l’étain. Le pays héberge aussi du cuivre, de l’or et de l’argent, trois métaux que la société African Pioneer cherche à exploiter grâce à sa participation de 85 % dans le projet Ongombo.

En Namibie, 100 000 tonnes de cuivre contenu et 84 000 onces d’or s’ajoutent désormais aux ressources minérales du projet polymétallique (cuivre-or-argent) Ongombo. C’est ce que nous apprend un communiqué publié cette semaine par son propriétaire African Pioneer.

Cette nouvelle estimation est le fruit d’une campagne de forages menée par Addison Mining Services. Ongombo héberge désormais des ressources minérales indiquées de 5,7 millions de tonnes de minerai contenant 53 000 tonnes de cuivre, 42 000 onces d’or et 800 000 onces d’argent. Dans la catégorie inférée, il s’agit de 23 millions de tonnes de minerai contenant 220 000 tonnes de cuivre, 180 000 onces d’or et 4,3 millions d’onces d’argent.

Pour rappel, African Pioneer détient une participation de 85 % dans Ongombo, acquise en 2021 auprès du groupe Shali. La société possède en outre d’autres permis d’exploration en Afrique centrale et australe.

Source : Agence Ecofin

Togo : le britannique Keras quitte le manganèse de Nayéga au profit d’une entreprise publique nouvellement créée

By Actualités No Comments

Pour doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025, le Togo compte entre autres sur la relance de son secteur des phosphates, mais également sur la richesse de son sous-sol en manganèse.

Le gouvernement togolais a conclu cette semaine avec la société britannique Keras Resources un accord selon lequel cette dernière renonce à l’obtention d’un permis d’exploitation pour le projet de manganèse Nayéga. Ledit permis sera attribué à la Société togolaise de manganèse, créée en avril dernier et détenue à 100 % par l’État.

D’après les termes convenus entre les deux parties, l’entreprise britannique, présente sur le projet depuis plusieurs années, va transférer « ses connaissances intellectuelles sur Nayéga à l’État et fournira des services de conseil et de courtage pour accélérer le développement de Nayéga ». Keras entamera le processus de liquidation de sa participation dans SGM, la filiale à travers laquelle elle détenait une participation dans le projet.

En échange, l’État versera à la société une somme de 1,7 million de dollars en espèces le 17 juillet 2023. En outre, Keras aura droit à 1,5 % sur les revenus bruts générés par la mine pour ses services de conseil pendant 3 ans. De plus, la société recevra 6 % des revenus bruts générés par l’actif pour ses services de courtage pendant 3 ans ou 900 000 tonnes de minerai de manganèse enrichi produites et vendues à partir de la mine.

« Cet accord reflète les relations constructives que nous entretenons avec l’État et donne une image très claire de la manière dont l’actif sera désormais développé au profit de toutes les parties prenantes, tout en récompensant Keras pour son investissement à ce jour »,a commenté Graham Stacey, PDG de Keras, qui indique que sa société va préparer une transition pour se concentrer sur ses projets en Amérique du Nord.

La bonne formule pour le Togo ?

Pour le Togo, cet accord est en ligne avec les objectifs fixés à la création début avril de la Société togolaise de manganèse. L’entreprise avait en effet reçu comme mission de valoriser les réserves de manganèse du pays, et sa création avait pour but de « doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025 ». Le premier gros défi de son agenda sera donc de concrétiser le potentiel du projet Nayéga qui héberge des ressources minérales de 13,97 millions de tonnes titrant 12,4 % de manganèse et des réserves de minerai de 8,48 millions de tonnes titrant 14 % de manganèse.

Comme le rapportait l’Agence Ecofin, les échéances fixées sur le projet, avec une entrée en production initialement prévue pour 2020 à une capacité nominale mensuelle de 6 500 tonnes de minerai commercialisable, n’ont pas été respectées et les travaux ont été suspendus en attendant que l’État togolais négocie mieux les termes pour en tirer plus de profits.

S’il semble maintenant avoir trouvé une formule pour relancer les activités, il faudra attendre les prochains développements pour en savoir plus sur les plans de la Société togolaise de manganèse. On peut déjà se demander si l’entreprise va continuer selon les plans initiaux de Keras et quelle sera la nouvelle échéance pour l’entrée en production de la mine.

En attendant, le secteur du manganèse fait face à de nouveaux enjeux avec de nouveaux besoins en sidérurgie et la demande croissante des batteries électriques. Selon un rapport d’Ecofin Pro publié plus tôt cette année, il s’agit d’un « énième atout pour le continent africain dans l’industrie de demain » alors que l’Afrique produit plus de 60 % de l’offre mondiale de minerai. Plusieurs pays africains se positionnent pour tirer davantage de profits grâce aux nouvelles opportunités sur le marché, à l’image du Togo, mais aussi de l’Afrique du Sud, du Gabon, du Ghana, de la Côte d’Ivoire ou encore du Botswana.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

Cobalt : voici les cinq plus grands producteurs africains (Cobalt Institute)

By Actualités No Comments

Par rapport à 2022, la demande annuelle mondiale de cobalt devrait plus que doubler d’ici 2030, atteignant 388 000 tonnes. Avec la hausse de sa production, l’Indonésie devrait en profiter, aux côtés du leader du marché, la RDC. Mais certains pays africains peuvent aussi se positionner.

La production mondiale de cobalt est dominée par la RDC, avec plus de 70 % de l’offre totale en 2022. Mais il ne s’agit pas du seul pays africain à en produire, puisque le dernier rapport du Cobalt Institute mentionne également 4 autres pays africains.

Si le document n’indique pas les quantités produites, l’Agence Ecofin y a tout de même appris que Madagascar est resté le deuxième producteur africain l’année dernière, devançant le Maroc, qui abrite la seule mine du continent produisant uniquement du cobalt. Ce top 5 africain est complété par la Zambie et l’Afrique du Sud, deux pays où le cobalt est un sous-produit de l’exploitation d’autres métaux comme le cuivre ou le nickel.

97729sono motors fair cobalt alliance the impact facility1200x0

     Répartition de la production de cobalt par pays

Sur le plan du raffinage, la Chine domine le marché mondial avec 76 % de la production totale raffinée de cobalt en 2022, contre 74 % l’année précédente. Bien que leader de la production minière, la RDC n’arrive qu’au 7ème rang mondial des pays raffineurs de cobalt, avec 1 % de l’offre totale, devancée par Madagascar (2 %) et suivie du Maroc (1 %).

977291sono motors fair cobalt alliance the impact facility1200x0

                                               Répartition de l’offre de cobalt raffiné par pays

Pour rappel, l’Indonésie est devenue l’année dernière le deuxième producteur mondial de cobalt, devançant l’Australie et la Russie. Malgré une forte croissance de la production indonésienne dans les années à venir, la RDC devrait cependant demeurer pour encore longtemps, le fournisseur majeur du marché, selon le Cobalt Institute.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Après le Botswana, le belge HB lorgne sur d’autres producteurs africains de diamants

By Actualités No Comments

Si la production africaine de diamants est portée par le Botswana (1er producteur africain et 2ème sur le plan mondial), le continent compte d’autres valeurs sûres qui suscitent désormais l’attention de la société belge de négoce de diamants HB Antwerp.

Après son succès au Botswana, le négociant belge HB Antwerp est en quête d’opportunités commerciales auprès d’autres producteurs de diamants en Afrique. Dans son viseur se trouvent des pays comme la Namibie, l’Afrique du Sud, le Lesotho et la RDC, selon des propos de son cofondateur Rafael Papismedov, relayés par Reuters.

Des pourparlers auraient déjà été entamés en ce sens avec certains gouvernements dont les identités restent confidentielles. Le dirigeant explique en effet que la priorité de la société reste le Botswana pour le moment, et que des « discussions sérieuses » avec les autres producteurs africains ne sont pas prévues avant 2024. Ces nouvelles collaborations pourraient néanmoins faire passer les ventes annuelles du groupe belge à plus d’un milliard de dollars dans trois ou quatre ans, contre moins de 300 millions $ en 2021, a ajouté M. Papismedov.

Rappelons qu’au Botswana, le négociant HB a depuis peu un accord avec le gouvernement pour qu’il lui fournisse des pierres précieuses pendant 5 ans contre une participation de 24 % dans la société. Ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Gaborone consistant à mieux se positionner dans la chaîne de valeur pour tirer davantage de recettes de l’exploitation de ses diamants. Cela fait d’ailleurs partie des points de blocage dans les négociations actuelles pour une prolongation de la présence du géant De Beers dans le pays.

Notons que HB entretient également dans le pays un partenariat avec le canadien Lucara Diamond pour le polissage et la vente des diamants de plus de 10,8 carats extraits à la mine Karowe.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

By Actualités No Comments

ActuMines

 Sénégal – Le départ du canadien IAMGOLD du projet aurifère Senala n’aura pas d’impact majeur sur la campagne d’exploration qui y est prévue cette année. C’est ce qu’il faut retenir d’une mise à jour publiée le 16 mai par Oriole Resources, détenteur de 41,65 % aux côtés du nouveau propriétaire Managem, précisant que le groupe marocain devrait superviser un programme de forage au diamant (DD) planifié cette année à Faré, l’un des cinq prospects de l’actif. (Agenceecofin.com)

Namibie – 100 000 tonnes de cuivre contenu et 84 000 onces d’or s’ajoutent désormais aux ressources minérales du projet polymétallique (cuivre-or-argent) Ongombo. C’est ce que nous apprend un communiqué publié cette semaine par son propriétaire African Pioneer. Cette nouvelle estimation est le fruit d’une campagne de forages menée par Addison Mining Services. (Agenceecofin.com)

RDC – Le président de la RDC Félix Tshisekedi a profité de sa visite à Gaborone pour renouer avec l’entrepreneur belge Rafael Papismedov, un des fondateurs du négociant de diamants HB Antwerp, actif au Botswana. Il l’a invité à Kinshasa pour épauler la relance de la filière congolaise. (Africaintelligence.fr)

Togo – Le projet de manganèse de Nayéga de la société Keras Resources a été transféré à la société publique Société Togolaise de Manganèse. Keras va transférer toutes ses connaissances intellectuelles sur Nayéga à l’État et fournir des services de conseil et de courtage. L’Etat va lui verser 1,7 million de dollars en espèces en juillet, ainsi qu’une commission de conseil de 1,5% des revenus bruts générés par la mine de Nayéga. (Miningweekly)

 Etats Unis – Ramaco Resources, (NASDAQ: METC), un minier de charbon métallurgique basé au Kentucky et opérant en Virginie-Occidentale et en Pennsylvanie, a découvert ce mois-ci de nouveaux éléments magnétiques potentiels de terres rares dans sa mine Brook dans le Wyoming, l’État qui produit environ 47 % du charbon du pays et où la quasi-totalité du charbon est thermique. (Mining.com)

Les prix du brut ont reculé jeudi après leur bond de la veille, la vive hausse du dollar qui renchérit le coût des matières premières pesant sur les cours. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a cédé 1,43% à 75,86 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a abandonné 1,33% à 71,86 dollars. Les cours du Brent comme du WTI avaient bondi d’environ 3% lors de la dernière séance. (Connaissancedesenergies.org)

Chili – Les législateurs chiliens ont approuvé un projet de loi modifié sur les redevances minières, en préparation depuis près de deux ans, qui obligera les entreprises opérant dans le pays à payer plus d’impôts et de redevances au gouvernement. Le projet de loi, entériné par le Sénat la semaine dernière, a été approuvé par un vote de 101 voix pour contre 24 contre mercredi soir. Il suffit désormais de la signature du président Gabriel Boric, qui l’a publiquement soutenu, pour devenir loi. (Mining.com)

Brasil – Le mineur brésilien Vale SA a reçu des offres contraignantes pour une participation dans son unité de métaux de base, a rapporté jeudi le journal local Valor Economico, citant des sources anonymes. Vale vendrait 10% de l’unité d’une valeur d’environ 2,5 milliards de dollars, a rapporté le journal, ajoutant que les offres contraignantes devraient être analysées jeudi prochain par le conseil d’administration de la société. (Mining.com)

Royaume Uni – Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va annoncer un embargo sur les diamants russes et une interdiction des importations de métaux russes dont le cuivre et l’aluminium, ont déclaré jeudi ses services dans un communiqué, indiquant qu’il s’agissait d’une démarche de soutien à l’Ukraine. (Zonebourse.com)

Le gaz britannique a également atteint jeudi son prix le plus bas depuis juin 2021, à 67,71 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur), en baisse de plus de 63% depuis le début de l’année. Aux Etats-Unis enfin, le prix du gaz a chuté de plus de 43% depuis début 2023. (Zonebourse.com)

 Marché du Zinc – Les prix du zinc raffiné devraient suivre une tendance à la baisse jusqu’en 2025. Les prix du zinc à la London Metal Exchange (LME) pourraient chuter à 3 050 dollars la tonne cette année, contre 3 442 dollars la tonne en 2022, et baisseront probablement à 2 525 dollars en 2024 et 2 000 dollars en 2025, selon CRU Group. (Mining.com)

Marché du cuivre – Le prix du cuivre a chuté jeudi alors que le dollar atteignait un sommet de sept semaines et que les stocks dans les entrepôts enregistrés auprès du London Metal Exchange (LME) continuaient d’augmenter.  Le cuivre destiné à la livraison en juillet a diminué de 1,73% sur le marché du Comex à New York, atteignant 3,68 $ la livre (8 096 $ la tonne). (Mining.com)

ActuLex

Recherche et exploitation de substances minérales :

Périmètres Bondala et Morichou

Parties Objet du contrat Droit applicable Instrument conférant les droits Périmètre
 

Etat du Sénégal et Société Chesser-SAU

 

Recherche et exploitation d’or

 

Code Minier 2016.

 

Convention minière du 14 Février 2022.

Bondala (à cheval entre la région de Tambacounda et celle de Kédougou).
 

Etat du Sénégal et Société Chesser-SAU

 

Recherche et exploitation d’or

 

Code Minier 2016.

 

Convention minière du 14 Février 2022.

Morichou (à cheval entre la région de Tambacounda et celle de Kédougou).

Sénégal : le marocain Managem mènera au moins 2 000 m de forage sur l’or de Senala en 2023

By Actualités No Comments

Senala est un projet aurifère prometteur acquis récemment par le marocain Managem auprès de la compagnie minière canadienne Iamgold. En finançant des travaux d’exploration sur le projet jusqu’en février 2024, Managem peut faire passer sa participation dans Senala de 51 % à 70 %.

Au Sénégal, le départ du canadien Iamgold du projet aurifère Senala n’aura pas d’impact majeur sur la campagne d’exploration qui y est prévue cette année. C’est ce qu’il faut retenir d’une mise à jour publiée le 16 mai par Oriole Resources, détenteur de 41,65 % aux côtés du nouveau propriétaire Managem, précisant que le groupe marocain devrait superviser un programme de forage au diamant (DD) planifié cette année à Faré, l’un des cinq prospects de l’actif.

« Nous sommes ravis de voir l’activité reprendre à Faré, où nous savons qu’il existe un potentiel pour étendre la ressource initiale existante à Faré Sud, identifier des ressources supplémentaires à Faré Sud et Faré Nord, et tester des cibles supplémentaires identifiées au cours du programme de forage à la tarière de 2022 », a commenté Tim Livesey, PDG d’Oriole Resources.

Pour rappel, Managem a officialisé fin avril le rachat de plusieurs actifs sénégalais appartenant à Iamgold, y compris une participation de 51 % dans le projet Senala. Selon un accord conclu en 2018 par l’ancien propriétaire, le groupe marocain doit désormais consacrer environ 4 millions de dollars à l’exploration sur le projet d’ici février 2024, afin de gagner un intérêt supplémentaire de 19 %. Il détiendra alors 70 % dans le projet à travers une filiale locale dénommée AGEM Sénégal Exploration.

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : une nouvelle campagne de forages démarre au projet aurifère Napié

By Actualités No Comments

La Côte d’Ivoire qui veut porter à 6 % la part des Mines dans son PIB d’ici 2025, attire chaque année de nouveaux investissements dans l’exploration. Dans son classement 2022, le Fraser Institute en fait même la meilleure destination en Afrique de l’Ouest pour l’investissement minier.

La junior minière australienne Mako Gold a annoncé le 15 mai le début d’une campagne de forage à circulation inverse (RC) sur 10 000 m à son projet aurifère Napié situé en Côte d’Ivoire. Elle permettra d’explorer des cibles identifiées lors de précédents travaux en vue de découvrir de potentiels nouveaux gisements d’or.

D’autres forages cette fois-ci au diamant sont également prévus sur les zones les plus prometteuses qui seront définies par ces premiers travaux. L’objectif de Mako Gold est d’accroître les ressources minérales du projet où deux gisements ont déjà été identifiés dans une première estimation datant de juin 2022. Les gisements en question, Tchaga et Gogbala hébergent 545 000 et 323 000 onces d’or respectivement.

Mako nourrit l’ambition de développer une mine d’or à Napié. Si elle y parvient, il s’agira d’une bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire qui mise notamment sur l’or pour porter à 6 % la part des Mines dans le PIB d’ici 2025. Une fois en production, Napié devrait contribuer à la hausse de la production ivoirienne d’or, renforçant la position du pays comme l’un des plus importants producteurs d’or de la sous-région et même d’Afrique.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a totalisé une production de 48 tonnes d’or en 2022. Cette année, la production devrait atteindre 50 tonnes grâce à l’entrée en service de deux nouvelles mines que sont Abujar (Tietto Minerals) et Séguéla (Fortuna Silver Mines).

Source: Agence Ecofin