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Sénégal : vers l’enseignement de l’efficacité énergétique dans les écoles

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Le Sénégal est en campagne contre le gaspillage énergétique. Le gouvernement veut réduire ses factures d’électricité. Une initiative qui implique une éducation collective sur l’utilisation efficace des énergies.

Les écoles au Sénégal proposeront bientôt des modules de formation sur l’efficacité énergétique. Ce projet est porté par l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie du Sénégal (AEME) en partenariat avec le ministère de l’Education. Les partenaires ont tenu, mercredi 31 mai, un atelier de concertation en vue du démarrage de ce projet.

« Nous nous sommes réunis pour le démarrage effectif de la convention que nous avons signée en 2021. Cette convention lie le ministère du Pétrole et des Energies, à travers l’AEME, et le ministère de l’Education nationale pour introduire des modules de formation sur l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les curricula de l’éducation nationale », explique le directeur général de l’AEME, Saër Diop.

Cette initiative vise à assurer aux Sénégalais une éducation collective sur l’utilisation rationnelle de l’énergie dans le but de réduire les factures de consommation énergétique. Selon l’AEME la facture publique de l’administration relative à la consommation de l’énergie tourne autour de 60 milliards FCFA (98,4 millions de dollars) par an.

Avant de toucher les élèves, des ateliers de formation et de sensibilisation seront orientés vers les enseignants et les responsables de l’éducation, afin que ces derniers, à leur tour puissent transmettre les compétences aux élèves.

Vanessa Ngono Atangana

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Cap-Vert – Le ministère de l’Énergie du Cap-Vert et le développeur finlandais de projet d’hydrogène vert Flexens ont signé un protocole d’accord pour collaborer davantage à l’élaboration d’études de faisabilité pour la mise en œuvre d’une production Power-to-X verte à grande échelle dans le pays, selon une annonce faite le 31 mai. (Agenceecofin.com)

Mali – La production industrielle d’or devrait s’élever à 67,7 tonnes en 2023, en hausse de 2,3 % en glissement annuel. C’est ce qu’a rapporté Reuters le 31 mai, citant des données du ministère malien des Mines. Cette nouvelle estimation contredit les précédentes prévisions qui tablaient sur une baisse de 3,5% de la production industrielle d’or en 2023. (Agenceecofin.com)

Namibie – Suite à l’information relayée plus tôt dans la semaine par plusieurs médias et portant sur la volonté de l’Etat de prendre des participations minoritaires dans les entreprises minières et pétrolières opérant sur son sol, le gouvernement a indiqué qu’il « n’a pas l’intention de s’emparer des parts des détenteurs actuels de licences minières ou pétrolières et reste déterminé à faire respecter le caractère sacré des contrats ». (Agenceecofin.com)

République Démocratique du Congo – Le projet de cuivre et de cobalt Boss Mining d’Eurasian Resources Group a été interrompu par le gouvernement congolais, qui invoque des préoccupations environnementales. Le projet a été suspendu pour au moins trois mois et une enquête a été ordonnée sur d’éventuelles réparations pour dommages. (Mining.com)

Zambie – La compagnie minière Mwembeshi Resources est interdite de toute activité à son projet de cuivre Kangaluwi, situé dans le parc national Lower Zambezi. Selon le ministre de l’Économie verte et de l’Environnement, Collins Nzovu, cité par Reuters, la compagnie a enfreint certaines conditions environnementales qui ont justifié cet ordre donné mercredi 31 mai par l’Agence zambienne de gestion de l’environnement (ZEMA). (Agenceecofin.com)

Métaux critiques – L’Union européenne engagera en juin des négociations avec la République Démocratique du Congo pour sécuriser son approvisionnement en métaux nécessaires à la transition énergétique. C’est ce qu’a déclaré mercredi 31 mai Elisabetta Sartorel, responsable des politiques de l’UE sur les matières premières critiques, ajoutant que les discussions devraient s’étendre à d’autres pays de la région des Grands Lacs, en l’occurrence le Rwanda, la Zambie, l’Ouganda et la Tanzanie. (Agenceecofin.om)

Venezuela – Les inondations ont provoqué l’effondrement d’une mine d’or dans le sud du pays. La mine de Talavera, dans l’état de Bolivar, a été inondée mercredi en raison de fortes pluies, tuant au moins 12 mineurs alors que 112 personnes ont été secourues, selon les autorités locales dimanche. (Mining.com)

Panama – Des groupes d’activistes ont annoncé une action de protestation ce lundi contre l’approbation par le ministère panaméen de l’environnement de l’étude d’impact environnemental d’Orla Mining pour son projet Cerro Quema. Ces groupes mettent en garde contre les impacts négatifs potentiels du projet dans la région sud-ouest d’Azuero, déjà confrontée à la sécheresse, à la déforestation, à la destruction de la mangrove et à la pollution des sources d’eau douce. (Mining.com)

ActuLex

Négociation de contrat – La société GoviEx Uranium Inc., spécialisée dans l’exploration et le développement de l’uranium en Afrique a annoncé ce 03 juin que l’accord de vente de son projet Falea à African Energy Metals Inc. (AEM) a été résilié. Selon GoviEx, AEM n’aurait pas été en mesure de remplir ses obligations pour boucler la vente du gisement polymétallique uranium, argent et cuivre. (GoviEx)

Weekend Africain du Droit Minier et de l’Energie (WADME) – Evènement annuel qui réunit les professionnels du droit, les décideurs et investisseurs du secteur des mines et de l’énergie en Afrique pour dialoguer et proposer des solutions aux grands enjeux juridiques liés à la recherche, au développement et à l’exploitation des ressources minières et énergétiques du continent africain. (ornoirafrica.com)

Code minier – Au Mali, dans le cadre d’une relecture du Code minier, des caravanes juridiques avaient été mises en place. Cette « caravane juridique » est un outil d’alphabétisation et de consultation juridiques, constitué d’équipes mobiles d’enseignants, d’étudiants et de praticiens du droit qui se déplacent d’une zone rurale à l’autre. La caravane juridique se sert des problèmes recensés par les acteurs locaux pour démystifier le droit dans les langues locales. (iied.org)

Centre International pour le Règlement des Différends relatif aux Investissements (CIRDI) – Ruby River capital LLC et canada ont saisi le CIRDI pour le Règlement de leur litige relatif aux projets d’installation de gaz naturel et de Gazoducs. L’affaire est en cours de traitement devant cette instance arbitrale. (icsid.worldbank.org.)

Réduite au rôle d’exportateur de minerais bruts, l’Afrique ne capterait que 55 milliards de dollars sur un marché global estimé à 8800 milliards d’ici 2025. Mais une stratégie axée sur l’encouragement de la production locale de batteries et de véhicules électriques pourrait lui permettre d’engranger beaucoup plus de valeur ajoutée.

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L’Afrique pourrait renforcer son rôle dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en adoptant une stratégie axée sur l’encourageant la production locale et le recyclage de batteries, au lieu de continuer à se limiter à l’exportation des minerais bruts, a souligné la Banque africaine de développement (BAD) un rapport publié le 26 avril dernier.

Intitulé « Strengthening Africa’s role in the battery and electric vehicle value chain », le rapport précise que la production de minerais nécessaires à la transition énergétique tels que le graphite, le lithium, le nickel et le cobalt pourrait augmenter de près de 500 % d’ici 2050 pour répondre à la demande croissante de technologies énergétiques propres. Plus de 3 milliards de tonnes de minerais et de métaux stratégiques seront nécessaires pour déployer l’énergie éolienne, solaire et géothermique ainsi que le stockage de l’énergie dans le cadre des efforts visant à limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

La décarbonation de l’économie mondiale recèle d’énormes opportunités pour l’Afrique, qui détient des parts importantes des réserves mondiales de minerais essentielles à la fabrication des batteries et des véhicules électriques, comme le cobalt (52,4 %), la bauxite, l’aluminium (24,7 %), le graphite (21,2 %), le manganèse (46 %) et le vanadium (16 %), selon les données de l’Institut américain d’études géologiques (USGS).

De nombreux défis à surmonter

En ce qui concerne le cobalt en particulier, la RD Congo est bien placée pour occuper une position de leader dans l’industrie de la transition énergétique et pour en tirer des avantages économiques significatifs, car ce pays accapare 70 % de la production et plus de 51 % des réserves mondiales de cet or bleu (3,6 millions de tonnes métriques).

Le rapport indique cependant que l’Afrique reste jusqu’ici au plus bas niveau de la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques, estimée à 8800 milliards de dollars d’ici 2025. Sur ce montant faramineux, le continent, dont le rôle se limite à l’exportation des minerais, ne devrait capter que 55 milliards de dollars d’ici 2025.

Pour engranger davantage de valeur ajoutée, les pays africains devraient nouer des alliances avec les principaux pays consommateurs de minerais nécessaires à la fabrication des batteries et des véhicules électriques comme la Chine, les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud et identifier des synergies avec les principaux acteurs du secteur tels que LG, Samsung et Tesla. L’objectif est de développer peu à peu une industrie locale, en commençant par les précurseurs de cathodes pour batteries avant de passer à la production de cellules à moyen terme.

La BAD souligne toutefois que les principaux défis à surmonter dans ce cadre sont notamment l’absence d’une stratégie cohérente pour tirer parti des opportunités offertes par la transition énergétique, le manque d’infrastructures ferroviaires et portuaires, l’accès insuffisant à des sources d’énergies fiables et le manque de compétences.

Capitaliser sur la Zlecaf

D’autres défis sont liés à l’insuffisance de la demande en véhicules électriques et le manque d’infrastructures sur le continent pour justifier l’implantation d’usines de batteries ou de production de moyens de transport à faible empreinte carbone. Mais des politiques fiscales qui encouragent l’utilisation des solutions de mobilité électrique, notamment les deux et les trois-roues ainsi que les bus électriques, pourraient faciliter la signature d’accords de coentreprises avec les principaux constructeurs internationaux. Cela est d’autant plus réalisable que les coûts de production sur le continent sont très bas par rapport à ceux des pays développés. Une étude réalisée par BloombergNEF a en effet montré que l’installation d’une usine de précurseurs de cathodes de 10 000 tonnes métriques en RD Congo coûte trois fois moins cher que l’implantation de la même usine aux États-Unis.

D’autre part, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait favoriser le développement d’une industrie de véhicules électriques en permettant une complémentarité entre les minerais produits des divers pays du continent, des économies d’échelle et des ventes transfrontalières en franchise de droits de douane.

La BAD recommande d’autre part aux pays du continent d’améliorer leur climat des affaires, d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables et d’établir des centres d’excellence spécialisés dans les batteries électriques afin de développer les compétences locales et d’accroître les capacités nationales en matière de recherche & développement et d’innovation.

Autres recommandations : la création d’une alliance africaine de batteries électriques pour promouvoir la fabrication et le recyclage, la création de sociétés d’acquisition à vocation spécifique (Special purpose acquisition corporation/SPAC) pour faciliter les coentreprises entre les multinationales et les entreprises locales et l’adoption de politiques intelligentes en matière de contenu local, afin de favoriser l’émergence d’entreprises nationales compétitives qui fourniraient des biens et des services aux acteurs internationaux de l’industrie des batteries et des véhicules électriques.

Source:Agence Ecofin

La production d’or du Mali en 2023 sera plus élevée que prévu

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Le Mali a produit 72,2 tonnes d’or en 2022, dont 66,2 tonnes provenaient des mines industrielles. En février dernier, les autorités s’attendaient à une diminution de la production nationale cette année, en raison d’une baisse du rendement des plus grandes mines d’or.

Au Mali, la production industrielle d’or devrait s’élever à 67,7 tonnes en 2023, en hausse de 2,3 % en glissement annuel. C’est ce qu’a rapporté Reuters le 31 mai, citant des données du ministère malien des Mines.

Cette nouvelle estimation contredit les précédentes prévisions qui tablaient sur une baisse de 3,5% de la production industrielle d’or en 2023. Les raisons de ce changement ne sont pas encore connues, mais il pourrait s’expliquer par un rendement meilleur que prévu sur les plus grandes mines d’or du pays au cours du premier trimestre 2023.

L’exploitation de l’or au Mali est en effet dominée par trois grands producteurs, les canadiens Barrick Gold et B2Gold respectivement à Loulo-Gounkoto et Fekola, et l’australien Resolute Mining à Syama. Le britannique Hummingbird exploite de son côté la mine d’or Yanfolila, dont la production s’est élevée à plus de 80 000 onces en 2022.

En 2022, rappelons que le Mali a produit 72,2 tonnes d’or. Si ces nouvelles prévisions se concrétisent, la production totale d’or devrait atteindre 73,7 tonnes en 2023. Chaque année, les autorités évaluent en effet la contribution du secteur artisanal à 6 tonnes d’or.

Source:Agence Ecofin

Le Zimbabwe va doubler sa production d’électricité d’ici 2025 pour soutenir l’industrie minière

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L’instabilité de l’approvisionnement électrique, avec des délestages longs et fréquents, affecte les performances des compagnies minières au Zimbabwe. Avec les projets miniers qui y voient le jour, surtout pour le lithium, il devient impératif de résoudre ce problème.

Au Zimbabwe, la compagnie électrique nationale (ZESA) prévoit ajouter 2 300 MW à sa capacité de production d’ici 2025 pour soutenir les besoins énergétiques grandissants du secteur minier. C’est ce qu’a annoncé jeudi dernier son directeur général, Howard Choga, ce qui reviendrait à plus que doubler la capacité du réseau national, actuellement à 2 000 MW.

Selon des détails rapportés par Reuters, la stratégie pourrait consister en projets solaires flottants au barrage de Kariba et en une augmentation de la production à la centrale au charbon de Hwange. Les projets portés par des producteurs d’électricité indépendants pourraient également contribuer à atteindre cet objectif.

Actuellement, la ZESA ne parvient réellement à produire que 1 400 MW à cause des pannes régulières de ses centrales thermiques et des pénuries d’eau à sa centrale hydroélectrique. Si elle réussit son pari, cela soulagerait les compagnies minières actives dans le pays qui se plaignent depuis plusieurs années de la fréquence des coupures électriques. Elles durent même parfois jusqu’à trois jours par semaine et affectent largement leurs niveaux de production.

Notons que l’annonce intervient dans un contexte où plusieurs projets miniers sont en développement au Zimbabwe, nourris par l’ambition du gouvernement de générer annuellement 12 milliards de dollars de revenus dans le secteur. Pour le lithium particulièrement, l’augmentation de la capacité de production d’énergie est une nécessité, afin de permettre l’émergence d’une industrie locale de production de matériaux pour batteries électriques.

Source: Agence Ecofin

Mali : GoviEx annule la vente du gisement d’uranium et de cuivre Falea à African Energy Metals

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En janvier 2023, GoviEx Uranium a conclu un accord en vue de céder son projet Falea à African Energy Metals. Situé au Mali, l’actif héberge des ressources minérales mesurées et indiquées de 17,4 millions de livres d’uranium, 24 millions de livres de cuivre et 16 millions d’onces d’argent.

La compagnie minière canadienne GoviEx Uranium a annoncé le week-end dernier l’annulation de l’accord de vente de son projet Falea à son compatriote African Energy Metals.

Selon un communiqué publié le 3 juin, ce dernier n’aurait pas rempli ses obligations en vue de boucler la vente du gisement polymétallique (uranium, argent, cuivre). Pour le moment, d’autres détails ne sont pas disponibles quant aux conditions qui n’ont pas été respectées. African Energy Metals aurait dû notamment verser une contrepartie de 500 000 dollars en espèces, ainsi qu’émettre des actions ordinaires d’une valeur de 2 millions de dollars en faveur du vendeur.GoviEx uranium provides update on the sale of the Falea Exploration Project https://t.co/naRhINbF9q$GXU $GVXXF

— GoviEx (@GoviExUranium) June 3, 2023

Malgré l’annulation de la vente, il faut noter que Falea ne redeviendra pas une priorité pour GoviEx Uranium. Son propriétaire souhaitait en effet le céder pour se concentrer sur deux autres projets d’uranium de son portefeuille à un stade de développement plus avancé, en l’occurrence le projet Madaouela au Niger et le projet Muntanga en Zambie.

Selon une estimation datant de 2015, le projet Falea héberge des ressources minérales mesurées et indiquées de 17,4 millions de livres d’uranium, 24 millions de livres de cuivre et 16 millions d’onces d’argent. Les ressources minérales inférées s’élèvent par ailleurs à 13,4 millions de livres d’uranium, 39 millions de livres de cuivre et 5 millions d’onces d’argent.

Un potentiel d’amélioration de cette estimation existe puisque seuls 5 % des 225 km² qui composent le permis ont fait l’objet de travaux d’exploration.

Source: Agence Ecofin

Prise de participation dans les entreprises minières : la Namibie ne touchera pas aux contrats existants

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En début de semaine, plusieurs médias ont rapporté les plans de la Namibie de prendre des participations minoritaires gratuites dans plusieurs compagnies minières et pétrolières. Face aux inquiétudes des investisseurs, le gouvernement a clarifié sa position.

La Namibie a réagi à l’information relayée plus tôt dans la semaine par plusieurs médias et portant sur sa volonté de prendre des participations minoritaires dans les entreprises minières et pétrolières opérant sur son sol. L’État a dénoncé les « perceptions erronées » circulant sur les plateformes médiatiques et indiqué qu’il « n’a pas l’intention de s’emparer des parts des détenteurs actuels de licences minières ou pétrolières et reste déterminé à faire respecter le caractère sacré des contrats ».

Pour clarifier les propos de son ministre des Mines et de l’Énergie Tom Alweendo, le gouvernement a rappelé dans un communiqué publié jeudi 1er juin une disposition de l’article 100 de la Constitution namibienne. Selon cette dernière, « la terre, l’eau et les ressources naturelles sous et au-dessus de la surface de la terre, sur le plateau continental et dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive de la Namibie appartiennent à l’État si elles ne sont pas détenues légalement par ailleurs ».

Le gouvernement a indiqué qu’en tant que propriétaire suprême de ces ressources naturelles, il peut donc exiger une participation minimale, par l’intermédiaire d’entreprises publiques telles que Epangelo Mining ou Namcor, dans toutes les licences minières ou pétrolières qui pourraient être délivrées à l’avenir.

Cette sortie intervient alors que les actions de plusieurs entreprises cotées et opérant en Namibie ont chuté en début de semaine. On peut voir dans cette clarification une volonté de calmer ou rassurer les investisseurs existants qui s’inquiétaient pour la continuité de leurs opérations dans le pays. Parmi les compagnies actives en Namibie, on peut citer Paladin Energy, Andrada Mining, Trigon Metals, ou encore Deep South. Elles opèrent sur différents minéraux allant de l’uranium au cuivre en passant par l’étain.

Louis-Nino Kansoun

Source: Agence Ecofin

Vulcan Energy et Stellantis signent un accord pour des projets géothermiques en France

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La société australienne Vulcan Energy Resources Ltd a signé mercredi un accord avec Stellantis NV, visant à décarboner l’approvisionnement énergétique des opérations européennes du constructeur automobile.

Le term sheet contraignant concerne le premier d’un projet en plusieurs phases visant à développer de nouveaux projets géothermiques visant à décarboner le mix énergétique du site industriel de Stellantis à Mulhouse en France, a déclaré le producteur de lithium dans un communiqué.

Sur la base des hypothèses actuelles, le projet d’énergie renouvelable prévu pourrait fournir une part importante des besoins énergétiques annuels du site de Mulhouse à partir de 2026, a déclaré Vulcan.

Stellantis, le deuxième actionnaire de Vulcan Energy, visera à trouver un financement pour 50 % du développement du projet, et les parties chercheront des fonds publics pour le projet.

Le constructeur automobile n ° 3 mondial en termes de ventes a signé des accords avec plusieurs mineurs pour sécuriser les minéraux des batteries.

Stellantis s’était associé à Vulcan Energy pour développer des projets d’énergie géothermique en Allemagne afin d’aider à décarboner la production de véhicules électriques à Rüsselsheim.

(Par Echha Jain; édité par Shilpi Majumdar et Sherry Jacob-Phillips)

Source : mining.com

L’or va-t-il plus haut ? Voici ce que disent les indicateurs

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Le prix de l’or a chuté de plus de 100 $ l’once au cours du mois dernier. Qu’est-ce qui a causé cette chute et où va le prix de l’or à partir d’ici ?

Mouvements récents du prix de l’or :

Le prix de l’or a chuté à un creux de 1 940 $ l’once la semaine dernière après avoir atteint un sommet depuis le début de l’année de 2 056 $ au début du mois de mai. Cette baisse est attribuée à l’apaisement de la crise bancaire, aux progrès des négociations sur le plafond de la dette américaine, à la force du dollar américain et à une hausse récente des indicateurs d’inflation.

Tous ces facteurs ont fait grimper les rendements des bons du Trésor américain jusqu’à 10 % depuis le 1er mai, et étant donné que les prix de l’or et les taux d’intérêt ont une relation inverse, l’or s’est comporté comme prévu au cours du mois dernier.

Même avec la récente baisse, les prix de l’or ont considérablement augmenté au cours des six derniers mois et, pour la troisième fois depuis 2020, l’or a dépassé, puis reculé, le niveau de 2 000 dollars l’once.

Examinons ces relations plus en détail et où l’or peut se diriger :

Pourparlers sur le plafond de la dette :

Le gouvernement américain semble avoir conclu un accord pour relever le plafond de la dette avant la date limite du 1er juin. (Le relèvement du plafond de la dette est l’autorité légale pour le gouvernement d’augmenter le montant total de la dette et de lui permettre d’émettre de nouvelles dettes.) Les marchés ne s’attendaient pas à un défaut de paiement, mais prévoyaient que les pourparlers auraient pu se poursuivre jusqu’à la date limite, ce qui augmenterait le nombre d’investisseurs. intérêt pour l’or à l’approche de l’échéance.

Inversion de la courbe des taux :

La courbe de rendement des bons du Trésor américain est actuellement inversée, ce qui signifie que les taux d’intérêt à court terme sont plus élevés que les taux d’intérêt à long terme. Depuis la Seconde Guerre mondiale, chaque inversion de la courbe des taux a été suivie d’une récession dans les six à 18 mois suivants.

Les rendements des bons du Trésor à deux et 10 ans se sont inversés en juillet 2022 (il y a 10 mois) et l’écart s’est élargi au cours du mois dernier (le rendement à deux ans a augmenté plus rapidement que le rendement à 10 ans). Les prix de l’or ont tendance à augmenter lorsqu’il y a une inversion des courbes de rendement.

Récession :

Selon le Conference Board des États-Unis, les estimations les plus récentes de la probabilité de récession restent proches de 99 %, indiquant la probabilité d’une récession aux États-Unis au cours des 12 prochains mois. Même si la croissance du PIB américain a été supérieure aux attentes à la fin de 2022 et au début de 2023, en raison de dépenses de consommation meilleures que prévu, le Conference Board continue de prévoir une baisse de la croissance du PIB pendant trois trimestres consécutifs, à partir du deuxième trimestre de 2023.

Le prix de l’or augmente généralement pendant une récession lorsque les taux d’intérêt baissent et que les investisseurs recherchent des options pour se prémunir contre un repli du marché boursier.

Taux d’intérêt et dollar américain :

La hausse des taux d’intérêt est associée à un dollar américain plus fort et à une baisse du prix de l’or. Lorsque les taux d’intérêt réels (le taux déclaré ou nominal moins l’inflation) augmentent, les investisseurs se tournent vers des opportunités à rendement plus élevé telles que les obligations et les actions. Lorsque les taux d’intérêt réels baissent, le prix de l’or augmente, car l’or est plus attrayant par rapport aux autres investissements.

Les taux d’intérêt réels sont récemment devenus positifs après avoir été négatifs au cours des deux dernières années.

Inflation:

Les taux d’inflation ont baissé depuis qu’ils ont culminé en juin 2022. En période de forte inflation, les investisseurs se tournent vers l’or comme valeur refuge, car une inflation élevée signifie généralement des taux d’intérêt réels négatifs. Une inflation plus élevée donne à la Réserve fédérale américaine plus de latitude pour relever les taux lors des prochaines réunions.

Résumé :

Trois de ces indicateurs (plafond de la dette, hausse des taux d’intérêt et baisse de l’inflation) nous indiquent que le prix de l’or a atteint un sommet à court terme. Pour voir l’or monter à partir d’ici, nous aurions besoin d’un environnement de baisse des taux d’intérêt causée par une récession. Les indicateurs semblent nous dire que cela arrivera plus tard cette année ou au début de l’année prochaine.

Brian Donovan, EEE, est le président de StockCalc, une fintech canadienne basée à Miramichi, NB

Source : mining.com

Le Chili veut entamer bientôt des négociations sur le lithium avec Albemarle

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Le Chili espère entamer bientôt des négociations avec Albemarle dans le cadre du plan du gouvernement visant à obtenir le contrôle majoritaire des projets miniers de lithium, a déclaré mardi la ministre des Mines Marcela Hernando.

Le plan a été lancé en avril pour prendre le contrôle de nouveaux projets stratégiques et des opérations en cours de la société dans l’Atacama.

“Ils (Albemarle) ont seulement déclaré verbalement que leur intérêt était d’entamer les négociations dès que possible”, a déclaré Hernando aux journalistes après la présentation d’un rapport sur le prix du lithium et les projections de production.

Dans une déclaration envoyée à Reuters , le ministre a précisé que la société minière de cuivre Codelco avait été chargée de gérer les pourparlers et que le gouvernement respecterait le contrat actuel qui se termine en 2043. Codelco a récemment entamé des pourparlers avec SQM au sujet de son contrat qui expire en 2030.

“Bien que je souhaite que ce soit le plus tôt possible, ce qui est clair, c’est que l’État respectera pleinement les contrats en cours et les négociations pour parvenir à un partenariat public-privé auront lieu dans une période proche de la fin du contrat en 2043 », a déclaré Hernando.

Albemarle a refusé de commenter.

Albemarle a déclaré plus tôt ce mois-ci qu’il était prêt à renégocier son contrat de lithium au Chili avant 2043, mais prévoyait de le faire vers la fin de son contrat et chercherait à accéder à davantage de gisements dans le pays sud-américain.

(Par Fabian Cambero et Valentine Hilaire; Montage par Cynthia Osterman et Richard Chang)

Source : mining.com