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Visualisation du prix de l’or et de la dette américaine (1970-2023)

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Visualisation de la performance de l’or et de la dette américaine (1970-2023)                                                                                                                                                                                        L’or a longtemps été considéré comme une réserve de valeur et une protection contre l’incertitude économique.

Au cours des cinq dernières décennies, son prix a été étroitement lié aux préoccupations entourant la dette publique croissante des États-Unis.

Une dette publique de 31 billions de dollars

La dette nationale américaine est le montant d’argent que le gouvernement fédéral a emprunté pour couvrir le solde impayé des dépenses engagées au fil du temps.

Chaque année fiscale, si les dépenses dépassent les recettes, le gouvernement fédéral emprunte de l’argent en vendant des titres négociables tels que des bons du Trésor, des bons, des billets, des billets à taux variable et des titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) pour couvrir le déficit.

La dette publique américaine a augmenté chaque année depuis 1970, sauf en 2000, où elle a diminué de 2 % en raison de facteurs tels qu’une croissance robuste et un excédent budgétaire.

Au cours des dernières décennies, la dette nationale est passée d’environ  370 millions de dollars  en 1970 à un niveau record de  31,4 billions de dollars  en 2023, déclenchant récemment le débat au Congrès pour augmenter le  plafond de la dette  afin d’éviter un défaut potentiel.

Le nombre est encore plus élevé si l’on considère les passifs fédéraux non capitalisés. Ce sont de futures obligations financières auxquelles le gouvernement s’est engagé mais qui ne disposent pas de fonds suffisants pour les couvrir entièrement, comme la sécurité sociale et l’assurance-maladie. Compte tenu de ces éléments, la valeur actuelle actuelle du déséquilibre fiscal est de  244 800 milliards de dollars , soit près de 10 fois le  PIB américain actuel .

L’impact de la dette américaine sur le prix de l’or

Une dette américaine croissante suscite souvent des inquiétudes au sujet de l’inflation. Lorsqu’un gouvernement accumule une dette importante, il peut recourir à des mesures telles que l’impression de plus d’argent ou l’augmentation des dépenses publiques, ce qui peut entraîner des pressions inflationnistes. Dans de telles situations, les investisseurs peuvent se tourner vers l’or comme couverture contre l’inflation.

De plus, à mesure que les niveaux de la dette fédérale augmentent, les investisseurs peuvent se méfier de la stabilité des marchés financiers et rechercher des actifs refuges tels que l’or.

Bien que le prix de l’or ait tendance à augmenter à mesure que la dette américaine augmente, de nombreux autres facteurs peuvent également influencer le marché, notamment le sentiment du marché, les politiques des banques centrales et les conditions économiques mondiales.

Source : mining.com

La Namibie est la juridiction la plus attractive en Afrique pour l’exploitation minière (Andrada)

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Premier producteur africain d’uranium et deuxième au monde, la Namibie est aussi une terre riche en diamants, or et lithium. Ces dernières années, le pays attire de plus en plus de nouveaux investissements, en raison de la demande croissante pour le lithium et l’uranium.

En Afrique, la Namibie est la meilleure juridiction pour l’exploitation minière. C’est du moins l’avis d’Anthony Viljoen (photo), PDG d’Andrada Mining, compagnie minière dont l’essentiel du portefeuille est concentré dans le pays d’Afrique australe.

Le dirigeant confie que dans la quête d’opportunités pour l’étain, le tantale et désormais le lithium, ce pays se détache du lot parmi les juridictions minières africaines. « Je ne peux que me féliciter d’avoir investi en Namibie et la géologie namibienne est absolument fascinante, en particulier dans la région d’Erongo [connue pour être riche en minéraux tels que le lithium, l’uranium ou encore l’étain]», a-t-il déclaré le 6 juin dernier, à l’occasion du Junior Indaba 2023, en Afrique du Sud.

Notons que le point de vue du PDG d’Andrada Mining n’est pas partagé par tout le monde au sein de l’industrie minière. Dans le sondage 2022 du Fraser Institute par exemple, un think thank canadien qui classe annuellement des juridictions minières à travers le monde sur la base de leur politique minière et de leur potentiel minéral, la Namibie a occupé la 38ème place à l’échelle mondiale (sur les 62 juridictions évaluées). À l’échelle du continent, elle se positionne au 6ème rang, derrière le Botswana, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et enfin le Ghana.

Notons qu’en Namibie, Andrada Mining est active sur divers projets à savoir Nai-Nais (étain, lithium, tantale), B1C1 (étain, tantale), Brandberg West (étain) et Uis (étain, lithium). Seul ce dernier actif est en production, avec 960 tonnes de concentré d’étain livrées durant l’exercice financier 2023. En ce qui concerne le deuxième produit du projet, le lithium en l’occurrence, la compagnie se prépare à lancer bientôt la production.

Source : Agence Ecofin

Libye : signature avec Eni d’un mémorandum d’accord axé sur la transition énergétique

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Acteur majeur de l’industrie pétrolière de la Libye, la société pétrolière italienne Eni travaille activement à réduire l’impact carbone de ses activités pétrolières dans le pays, conformément à ses engagements climatiques.

La compagnie pétrolière italienne Eni a paraphé, mercredi 7 juin, un mémorandum d’accord avec la Libye. L’entente a été signée dans le cadre d’une visite officielle en Italie, du Premier ministre du Gouvernement d’unité nationale, Abulhamid Dabaiba.

L’accord engage Eni à collaborer avec les autorités libyennes pour explorer et déterminer différentes options permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre liées à l’exploitation pétrogazière.

Conformément à cette ambition elle-même en accord avec les objectifs énergétiques de la Libye qui souhaite stimuler les processus de décarbonation et de transition énergétique, Eni compte travailler à limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère.

L’opération implique une réduction spécifique du brûlage de gaz naturel à la torche, mais aussi, dans une certaine mesure, la maîtrise des actes de libération intentionnelle ou accidentelle de gaz dans l’atmosphère. La réalisation de cette ambition va avec le déploiement de solutions axées sur le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Par ailleurs, l’accord prend en compte l’exploitation optimisée des ressources gazières disponibles avec pour but de soutenir l’approvisionnement énergétique du marché local et régional, éventuellement. Aucune donnée chiffrée concernant le coût de la mise en œuvre de cette politique n’a filtré pour le moment.

Notons qu’Eni est le plus important producteur de gaz naturel en Libye. La compagnie fournit à elle seule environ 80 % de la production gazière du pays. Celle-ci était de l’ordre 1,6 milliard de pieds cubes par jour en 2022.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Angola : accord entre Sonangol et CNCEC concernant la construction de la raffinerie de brut de Lobito

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Comme le Nigéria, l’Angola mise sur le développement du segment aval de son industrie pétrolière pour réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers. Deux raffineries de pétrole sont en construction à cet effet à Soyo et à Cabinda.

La compagnie publique chargée des hydrocarbures en Angola (Sonangol), et la China National Chemical Engineering (CNCEC), ont signé, mardi 6 juin, un protocole d’accord concernant le projet de raffinerie de brut initié à Lobito, au nord-ouest du pays.

Conformément à cette entente, Sonangol et CNCEC travailleront à mobiliser les fonds nécessaires pour poursuivre la construction de l’installation. En 2016, en effet, les travaux de construction de l’infrastructure avaient été suspendus en vue de réévaluer le projet.

Selon les estimations, le budget de ce dernier est évalué à plus de 2 milliards de dollars. Depuis 2021, les autorités angolaises multiplient les initiatives favorables au déblocage de ces fonds. Le pays a en effet lancé un appel d’offres international et mis en œuvre des incitations fiscales, entre autres, dans l’optique d’intéresser les investisseurs.

La CNCEC pourrait bénéficier de ces facilités fiscales si sa collaboration aboutit à la signature d’un accord de construction de la raffinerie. Cette dernière est d’une importance vitale pour l’Angola qui compte sur la concrétisation du projet pour rehausser sa capacité de raffinage et réduire le poids des importations des produits pétroliers dans sa facture énergétique.

Notons que l’installation de la raffinerie de Lobito n’est pas seulement importante pour l’Angola. Elle l’est également pour ses voisins, notamment la Zambie qui en avril 2022, a annoncé son intention de participer au projet.

Selon les prévisions, la décision finale d’investissement pour cet ouvrage qui aura à terme une capacité de traitement de 200 000 b/j de brut, devrait intervenir cette année pour une entrée en service annoncée pour 2026.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Nigéria : d’après le patron de la NUPRC, le plateau de la production pétrolière peut dépasser le quota fixé par l’OPEP

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Le Nigéria a réalisé une production d’or noir de 1,24 million b/j, en moyenne, au terme du mois d’avril 2023. Un plateau en baisse de 21,2 % par rapport aux 1,5 million b/j, réalisés à l’issue du mois de mars.

Alors qu’il recevait, jeudi 8 juin, un prix d’excellence de la Federal University of Petroleum Resources Effurun (FUPRE), située dans l’État du Delta, Gbenga Komolafe (photo), le patron de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) s’est exprimé sur la situation de la production pétrolière du Nigéria.

Son opinion intervient dans un contexte où la production pétrolière du Nigéria a enregistré deux mois consécutifs de baisse en avril et mars. Ceci, après avoir été performante pendant plusieurs mois à la faveur d’une série de mesure prise par les autorités pour réduire le vol de brut et stimuler la production d’or noir et ses retombées.

Alors que les chiffres de la production d’or noir pour le mois de mai sont encore attendus, le patron de la NUPRC pense que la situation peut être inversée au point de dépasser le quota de l’OPEP (1,8 million b/j) dont le Nigéria s’est approché récemment. Une performance attribuée en partie, « aux efforts de collaboration des parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière ».

Le responsable a également souligné le fait que sans quota de production, le Nigéria dispose d’une capacité de production de pétrole brut de l’ordre de 2,2 millions b/j. L’optimisation de l’extraction pétrolière reste donc possible et la NUPRC compte faire « tout ce qui est en son pouvoir pour attirer les investisseurs dans le secteur amont », à cet effet.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le gouvernement va créer des unités semi-mécanisées pour augmenter la production d’or

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En 2022, la production burkinabé d’or a baissé de 14 %, affectée par la menace terroriste. Décidé à maintenir, voire améliorer, la contribution du secteur minier à l’économie, le gouvernement multiplie les projets permettant d’augmenter la production d’or, principale ressource exploitée dans le pays.

Au Burkina Faso, le gouvernement a identifié sept sites pour la mise en place d’unités de production semi-mécanisées d’or. C’est l’un des points à retenir de la communication faite en Conseil des ministres le mercredi 7 juin par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières à propos de ce projet destiné à accroitre la production nationale d’or.

Dans les détails, l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées supervisera la mise en place de ces unités qui sont en fait de petites usines de traitements gravimétrique et chimique de minerais. Elles permettront de traiter le minerai extrait sur les sites sélectionnés, et dont les permis sont déjà expirés, ainsi que le minerai provenant d’autres exploitants à proximité.

Outre la hausse de la production d’or, le gouvernement attend de cette initiative qu’elle favorise la promotion de champions locaux dans l’exploitation de l’or, la création d’emplois au profit des nationaux et la lutte contre l’utilisation de produits chimiques interdits, comme le mercure, dans l’activité des mineurs artisanaux.

Pour rappel, l’or est la principale ressource minière exploitée au Burkina Faso. Face à la baisse de la production, en raison de la fermeture de certains sites d’extraction du fait de la menace terroriste, le gouvernement multiplie les initiatives pour changer la donne. C’est dans cette perspective que ce projet s’inscrit, de même que les différents accords conclus ces derniers mois pour relancer des mines d’or abandonnées.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le gouvernement attribue un permis pour l’exploitation du nickel et du cobalt

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Si l’or domine le secteur minier local, la Côte d’Ivoire héberge d’autres ressources minérales. Pour accroitre la contribution des Mines à l’économie, le gouvernement veut donc les valoriser, notamment celles impliquées dans la transition énergétique comme le cobalt ou le nickel.

La compagnie minière Nickel de l’Ouest Côte d’Ivoire (NOCI) vient d’obtenir un permis d’exploitation pour le nickel et le cobalt dans le département de Sipilou. C’est du moins la substance de l’un des décrets adoptés mercredi 7 juin en Conseil des ministres par le gouvernement ivoirien.

Ce décret autorise la société à exploiter les deux métaux sur une durée de 20 ans. Pour le moment, le gouvernement n’a pas fourni de détails sur la production attendue sur ce projet, ni sur le calendrier de développement de la future mine.

Notons néanmoins que l’octroi du permis intervient quelques années après la délivrance d’une autorisation similaire (en 2016) au profit de la même compagnie, pour l’exploitation du nickel au niveau des gisements de Foungbesso, Moyango et Viala. À l’époque, la compagnie prévoyait d’investir 220 milliards de F CFA dans le projet.

Pour rappel, NOCI est une société de droit ivoirien réputée appartenir à des proches du magnat israélien des Mines Beny Steinmetz. Après l’obtention de son permis minier en 2016, elle a créé la Compagnie Minière du Bafing (CMB) qui contribue aujourd’hui à placer la Côte d’Ivoire parmi les producteurs africains de nickel. La CMB est détenue à 10 % par l’État ivoirien et à 5 % par la SODEMI, la compagnie minière nationale.

Source : Agence Ecofin

La croissance des batteries au sodium pourrait réduire la demande de lithium de 37 % d’ici 2035 (rapport)

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Le boom des véhicules électriques crée de nouvelles opportunités sur le marché du lithium. Si plusieurs pays africains s’activent pour en tirer profit comme l’explique un rapport d’Ecofin Pro consacré au sujet, prennent-ils en compte tous les risques comme la menace que peut représenter le sodium ?

Selon un nouveau rapport de BloombergNEF, le sodium devrait gagner progressivement en importance et pourrait à l’avenir atténuer les pénuries de lithium sur le marché des batteries pour véhicules électriques. Les auteurs du rapport prédisent que dans un scénario extrême, la croissance des batteries au sodium pourrait réduire la demande globale de lithium de 37 %, soit 1,4 million de tonnes d’ici à 2035.

Ce scénario extrême impliquerait que les mineurs de lithium ne parviennent pas à suivre le rythme de la consommation de la prochaine génération de batteries haut de gamme et que les risques de pénuries prolongées se concrétisent. Dans le scénario de base pris en compte par les analystes, le sodium devrait prendre des parts au segment le moins cher et le plus bas du marché automobile en Chine, et pourrait remplacer jusqu’à 272 000 tonnes de la demande de lithium en 2035 (7 %).

« Les batteries sodium-ion sont une technologie alternative qui peut relâcher la pression sur la chaîne d’approvisionnement complexe et croissante du lithium », ont écrit les auteurs du rapport, selon les détails relayés par Mining Weekly, expliquant que l’attrait du sodium est dû au fait qu’il est abondant dans les sels de roche et les saumures du monde entier.

Ils ont ajouté que malgré qu’il soit en retard par rapport aux autres minéraux, le lancement par la Chine de véhicules électriques bon marché utilisant des batteries au sodium pourrait changer la donne pour cette technologie.

Quels enseignements pour les pays africains ?

Pour les pays africains qui essaient de mieux se positionner sur la chaîne de valeur du lithium, ces prévisions de BloombergNEF sont porteuses de plusieurs leçons. D’un côté, l’évocation de potentiels risques de pénuries d’ici 2035 peut être vue comme un facteur susceptible d’entrainer des hausses supplémentaires de prix sur le marché du lithium. Pour les producteurs, cela pourrait alors se traduire par davantage de revenus.

Cependant, d’un autre côté, on pourrait se demander si les secteurs du lithium qui commencent à peine à se développer dans des pays comme la RDC, le Mali, le Ghana ou encore la Namibie, la Côte d’Ivoire, etc., seront assez matures pour tirer profit des éventuelles hausses de prix du lithium dans quelques années. Pour le moment, il faut rappeler que le Zimbabwe est encore le seul pays africain qui produit du lithium.

Aussi, si les batteries au sodium gagnent en popularité et leur adoption entraine une baisse des prix du lithium, quel effet cette situation pourrait-elle avoir sur les prévisions de rentabilités des projets de lithium en cours sur le continent africain ? La question se pose non seulement pour l’Afrique, mais pour l’ensemble du secteur et fait déjà couler beaucoup d’encre. « À l’avenir, je refuse d’acheter une seule étude d’une société d’analyse du lithium qui n’a pas une vision raisonnable et pragmatique de la batterie sodium-ion dans ses prévisions pour les véhicules électriques », déclarait dans un tweet en avril dernier George Heppel, directeur commercial de BASF SE pour les métaux des batteries.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

Accusée de pollution, ERG conteste l’interdiction d’exploiter le cuivre en RDC

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Début juin, la RDC a annoncé une sanction prise à l’encontre d’Eurasian Resources Group, désormais interdite de continuer ses opérations à la mine de cuivre Boss Mining, dans la région du Katanga. En cause, la responsabilité de la compagnie dans des dégradations de l’environnement.

Boss Mining n’est pas responsable des dommages environnementaux causés récemment à proximité de la mine de cuivre. C’est ce que défend cette semaine son propriétaire Eurasian Resources Group (ERG), demandant sur cette base aux autorités de reconsidérer l’interdiction faite à la compagnie basée au Luxembourg de poursuivre ses opérations, pendant trois mois.

En mars 2023, de fortes pluies ont provoqué le déversement de résidus miniers dans la rivière Kakanda et dans la ville voisine. Attribuant cette pollution à la compagnie, le ministère des Mines met notamment en cause le plan de gestion environnementale non actualisée de la compagnie qui a repris les opérations à la mine en novembre dernier, après trois ans de suspension.

C’est pour ces diverses raisons que la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, a décidé de sanctionner la compagnie, selon des propos tenus le 1er juin devant une commission sénatoriale. Une enquête a par ailleurs été ordonnée sur d’éventuelles réparations à effectuer après ces dégâts, rapporte Bloomberg.

« L’incident s’est produit loin de l’usine de traitement, ce qui exclut toute forme de pollution […]. Les analyses d’eau effectuées à la suite de la catastrophe ont confirmé l’absence de pollution », se défend ERG Africa, citée par Reuters.

Pour rappel, Boss Mining peut livrer en moyenne 21 600 tonnes de cuivre et 3 600 tonnes d’hydroxyde de cobalt par an.

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le canadien Nexus Gold veut acquérir le projet aurifère Fofora

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Le canadien Nexus Gold fait partie des compagnies intéressées par le potentiel aurifère du Burkina Faso, avec une présence qui dure depuis quelques années. En cas de découverte majeure, la société participerait à maintenir le pays ouest-africain parmi les principaux producteurs d’or du continent.

Au Burkina Faso, la junior minière canadienne Nexus Gold a annoncé le 7 juin la conclusion d’un accord visant à prendre 90 % d’intérêts dans le projet aurifère Fofora. Il s’agit d’un permis d’exploration couvrant 62 km² dans la ceinture de roches vertes de Houndé, où ses compatriotes Roxgold, puis Fortuna Silver Mines, ont déjà mené des activités de prospection par le passé.

Selon les termes de l’accord, Nexus peut prendre le contrôle de l’actif au bout de 54 mois, soit 4,5 ans. Pour cela, la société doit offrir une contrepartie combinant 500 000 actions et 300 000 dollars. Si les précédents travaux incitent à l’optimisme quant à une prochaine découverte d’or sur le projet, Nexus ne compte pas lancer immédiatement sa campagne d’exploration inaugurale.

« Nous sommes impatients de nous remettre au travail au Burkina et de commencer les forages dès que possible. Nous espérons qu’une fois la saison des pluies passée, plus tard dans les mois à venir, nous serons en mesure d’annoncer un programme de travail significatif », a en effet déclaré Milad Zareian, PDG de la société.

Pour rappel, Nexus dispose déjà de trois projets d’exploration aurifère au Burkina Faso, en l’occurrence Bouboulou, Rakounga et Dakouli 2. La société en est encore à un stade précoce dans ses travaux, mais reste confiante quant à la possibilité d’une découverte majeure.

Source : Agence Ecofin