La nouvelle loi permet aux investisseurs d’acquérir des actifs tels que les terrains et les concessions minières en utilisant des cryptomonnaies. Elle représente la suite logique de l’adoption du bitcoin comme monnaie légale et du lancement d’une cryptomonnaie nationale baptisée Sango coin.
En Centrafrique, l’Assemblée nationale a adopté par acclamation, lundi 29 mai, un projet de loi sur la « tokenisation » des ressources naturelles, qui permet aux investisseurs d’acquérir des actifs tels que les terrains et les concessions minières en utilisant des cryptomonnaies.
Selon le site We Are Tech Africa, l’approbation de cette loi fait suite à l’adoption, en avril 2022, du bitcoin comme monnaie légale dans le pays, et au lancement d’une cryptomonnaie nationale baptisée Sango coin, quelques mois plus tard. La nouvelle loi régissant la tokenisation des ressources naturelles « fixe le cadre de l’utilisation des monnaies virtuelles bitcoin et Sango dans le processus d’investissement, y compris par les ressortissants étrangers désireux d’investir dans les titres miniers, agraires, forestiers », précise ce texte adopté par le Parlement.
Le texte souligne également que les investisseurs qui achètent ces titres « ont le droit de transférer à l’étranger l’intégralité des bénéfices annuels qui leur reviennent après paiement des impôts, droits et autres obligations ».
« La loi vient compléter celle relative aux cryptomonnaies et faciliter, en la rendant plus fluide, la mobilisation des ressources financières au profit […] de l’Etat […] et des communautés locales », a expliqué Guy Samuel Nganatoua, président de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale.
Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, avait annoncé, en juillet 2022, que le Sango coin deviendrait « le catalyseur de la tokenisation des vastes ressources naturelles » du pays.
Les députés d’opposition membres de la commission mixte ont cependant boycotté la plénière consacrée à l’examen de la loi sur la tokenisation des ressources naturelles. Ils ont accusé le gouvernement « d’organiser le bradage des ressources naturelles à toute la pègre de la planète », alors que la priorité devrait être « d’améliorer les moyens de contrôle pour permettre une meilleure captation des ressources tirées de ces secteurs économiques ».
Pour rappel, la Cour constitutionnelle de la Centrafrique avait déclaré, en août 2022, « inconstitutionnel » l’achat de la citoyenneté, de la « e-résidence », de terrains et des ressources naturelles du pays au moyen de la cryptomonnaie Sango.
La présidente de cette Cour, qui a également invalidé les décrets présidentiels mettant en place un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution, a été cependant mise à la retraite en octobre 2022 par un arrêté du ministre de la Fonction publique.
Le Sango coin, dont le lancement a coïncidé avec l’effondrement du marché mondial des cryptomonnaies, n’a pas jusqu’ici suscité un grand engouement auprès des investisseurs. De plus, l’adoption de la finance numérique par ce pays déchiré depuis 2013 par une guerre civile a suscité de fortes appréhensions de la part de plusieurs institutions financières internationales et régionales, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Par ailleurs, les détracteurs du projet le jugent « irréaliste » dans un pays où le taux de pénétration d’Internet est d’environ 11 %, et le taux d’électrification se limite à 14,3 %.
La mine d’or Kouroussa peut livrer en moyenne 100 000 onces d’or par an sur sa durée de vie initiale de sept ans. Les travaux de construction de cet actif qui viendra accroitre la production guinéenne d’or, ont commencé en janvier 2022 et viennent de s’achever conformément au calendrier.
La Guinée dispose officiellement d’une nouvelle mine d’or. C’est l’annonce faite le 9 juin par Hummingbird Resources, après la première coulée d’or à Kouroussa. La compagnie minière britannique précise que la production commerciale sera atteinte à la mine au second semestre 2023.
« L’obtention de la première coulée d’or dans notre deuxième mine en exploitation est une étape stratégique majeure pour la société, transformant Hummingbird en un producteur d’or multiactif et multijuridictions, qui fait plus que doubler notre profil de production à plus de 200 000 onces par an », a commenté le PDG Dan Betts.
La compagnie exploite en effet une autre mine d’or en Afrique de l’Ouest, en l’occurrence Yanfolila au Mali. Si les prévisions de production d’or de Kouroussa cette année ne sont pas encore disponibles, Hummingbird s’attend à y produire en moyenne entre 120 000 et 140 000 onces d’or au cours des trois premières années d’exploitation, et une moyenne annuelle de 100 000 onces sur la durée de vie actuelle (sept ans) de la mine.
Depuis quelques années, les investissements miniers sont en hausse en Namibie, en raison des minéraux critiques que son sous-sol héberge. Comme d’autres pays africains, la Namibie veut profiter de la transition énergétique et ne se contentera pas des revenus liés à la simple extraction de minerais.
En Namibie, le gouvernement a décidé d’interdire les exportations de minerai de lithium et d’autres métaux critiques comme le graphite, le cobalt, le manganèse, n’ayant pas été transformé localement. C’est ce qui ressort du compte rendu du Conseil des ministres lu cette semaine à la télévision nationale par Emma Theofilus (photo), ministre adjointe à l’Information.
Cette décision qui n’empêchera pas l’exportation de « petites quantités » des minéraux concernés, survient alors que le pays attire de plus en plus d’investissements dans son secteur minier, à cause de ses importantes réserves de métaux stratégiques. Outre les compagnies minières comme Andrada Mining ou Namibia Critical Metals qui s’activent pour exploiter respectivement du lithium et des terres rares, le gouvernement a signé en 2022 un accord en vue d’approvisionner l’Union européenne en minéraux critiques, assurant que leur traitement se ferait au niveau local.
Si le but de cette mesure n’a pas été rendu public, il ne fait donc aucun doute qu’elle vise le développement d’une industrie locale de transformation, ce qui devrait positionner la Namibie sur d’autres points de la chaine de valeur des métaux critiques, outre la simple extraction. Soulignons enfin que l’annonce intervient dans un contexte où le gouvernement veut accroitre ses revenus miniers.
Dans une sortie fin mai, le ministre des Mines Tom Alweendo a évoqué la volonté de l’État de prendre des participations minoritaires dans les compagnies minières en Namibie. Clarifiant ces propos, le gouvernement a rappelé que « les ressources naturelles sous et au-dessus de la surface de la terre […] de la Namibie appartiennent à l’État si elles ne sont pas détenues légalement par ailleurs », et qu’il peut donc exiger des intérêts dans les licences qui seront délivrées à l’avenir, rassurant les compagnies déjà propriétaires de projets miniers dans le pays.
Notons que l’ambition du gouvernement de transformer localement les métaux critiques de son sous-sol devrait recevoir un écho favorable auprès d’au moins trois compagnies minières, en l’occurrence Namibia Critical Metals, E-Tech Resources et Ondoto Rare Earth. Toutes présentes sur des projets de terres rares dans le pays, ces trois entreprises ont annoncé le 17 mai la création d’une coentreprise destinée à évaluer la faisabilité d’une usine locale de séparation des terres rares pour fournir le marché des véhicules électriques et des turbines éoliennes en aimants permanents.
Outre cette initiative, d’autres options s’offrent à la Namibie pour accéder à la valeur ajoutée provenant de la transformation de ses minéraux. Il s’agit notamment de la coopération sous-régionale avec d’autres pays producteurs comme le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud, à l’instar du projet initié par la RDC et la Zambie.
La Namibie a interdit l’exportation de lithium non transformé et d’autres minéraux critiques, a annoncé jeudi le gouvernement, alors qu’elle cherche à profiter de la demande mondiale croissante de métaux utilisés dans les technologies énergétiques propres.
Le pays d’Afrique australe possède d’importants gisements de lithium, vital pour le stockage des énergies renouvelables, ainsi que des minéraux de terres rares tels que le dysprosium et le terbium nécessaires aux aimants permanents des batteries des voitures électriques et des éoliennes.
“Le Cabinet a approuvé l’interdiction de l’exportation de certains minéraux critiques tels que le minerai de lithium broyé non traité, le cobalt, le manganèse, le graphite et les minéraux de terres rares”, a déclaré le ministère namibien de l’Information dans un communiqué.
Seules de petites quantités des minerais spécifiés seraient autorisées, après approbation du ministre des Mines, a-t-il précisé.
La Namibie est l’un des principaux producteurs mondiaux d’uranium et de diamants de qualité gemme, mais ses métaux de batterie suscitent un intérêt croissant alors que le monde passe des carburants polluants aux énergies renouvelables.
L’année dernière, la Namibie a signé un accord pour fournir des minéraux de terres rares à l’Union européenne dans le cadre du plan du bloc visant à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine pour les minéraux critiques.
Parmi les entreprises ayant des projets miniers critiques en Namibie figurent Prospect Resources, Arcadia Minerals et Askari Metals, cotées en bourse en Australie. Celsius Resources et Namibia Critical Metals développent respectivement des projets de cobalt et de terres rares.
Un autre producteur africain de lithium, le Zimbabwe, a interdit les exportations de minerai de lithium en décembre dernier, n’autorisant que l’expédition de concentrés. Le Zimbabwe a déclaré qu’il souhaitait que les mineurs de lithium opérant dans le pays travaillent à la production locale de lithium de qualité batterie et pourrait imposer une taxe sur les exportations de concentré de lithium à l’avenir.
(Par Nyasha Nyaungwa; Montage par Nelson Banya et David Evans)
Une nouvelle étude de la Harvard John A. Paulson School of Engineering and Applied Sciences montre que dans la décennie qui a suivi la promulgation des normes Mercury and Air Toxics Standards (MATS), la quantité de mercure rejetée dans l’atmosphère par les centrales électriques américaines – et finalement dans le sol, l’eau et le réseau trophique – ont diminué de 90 %.
L’ article , publié dans la revue Environmental Science & Technology Letters , analyse les disparités sociodémographiques dans les expositions au mercure des centrales électriques américaines et les risques résiduels subsistant pour les populations les plus exposées.
Avant la promulgation du MATS en 2011, les centrales électriques au charbon étaient la plus grande source nationale d’émissions dangereuses de mercure. En 2005, les centrales électriques au charbon représentaient 50 % de toutes les principales sources d’émissions de mercure aux États-Unis. Le règlement MATS a obligé tous les exploitants de centrales électriques à respecter le niveau supérieur des normes de performance en matière de contrôle des émissions à travers le pays. De nombreux opérateurs ont choisi d’arrêter les centrales électriques au charbon lorsque le prix du gaz naturel a chuté. Certains ont complètement changé de type de carburant pour brûler du gaz naturel, une source de carburant qui produit des émissions de mercure négligeables.
Sur les 507 centrales électriques au charbon qui fonctionnaient en 2010 avant l’entrée en vigueur des règles du MATS, 230 ont été entièrement retirées et 62 ont été partiellement retirées d’ici 2020.
“Le règlement MATS est une autre belle réussite liée aux modifications de la Clean Air Act de 1990”, a déclaré Elsie Sunderland, co-auteur de l’article, dans un communiqué de presse. “Ce règlement a effectivement éliminé la plupart des dernières sources ponctuelles d’émissions de mercure aux États-Unis, avec des avantages pour des millions de pêcheurs en eau douce et récréatifs à travers le pays.”
Les exceptions
Malgré les progrès nationaux historiques, deux régions se distinguent comme des sources persistantes d’émissions de mercure : le Texas et le Dakota du Nord.
Les deux États abritent des centrales électriques qui brûlent du charbon de lignite extrait localement, qui est une source d’énergie de moindre qualité et moins dense que le charbon bitumineux qui alimente les centrales dans la plupart des autres régions du pays. Cela signifie que les normes de contrôle de la combustion du lignite pour le mercure en 2012 étaient moins strictes que celles élaborées pour la plupart des centrales électriques américaines et que les émissions de mercure sont restées plus élevées que dans d’autres domaines après la mise en œuvre de la règle MATS.
L’EPA est tenue d’évaluer périodiquement si les progrès de la technologie disponible justifient des mises à jour de ses normes. L’agence a maintenant proposé des changements au MATS qui obligeraient les exploitants de centrales électriques au lignite à adopter des technologies qui réduiraient considérablement leurs émissions toxiques. Ces normes plus strictes proposées sont ouvertes aux commentaires du public jusqu’au 23 juin 2023.
«Nos travaux récents suggèrent que le renforcement de la règle MATS, tel que proposé par l’administration Biden, éliminerait les deux derniers points chauds de dépôt de mercure aux États-Unis attribuables aux centrales électriques au charbon. Il s’agit d’un changement important qui profitera aux communautés vulnérables et aux groupes autochtones », a déclaré Sunderland.
L’équipe de Harvard a également cherché à savoir si les caractéristiques sociodémographiques des personnes vivant à proximité des centrales électriques qui ont continué à fonctionner en 2020 différaient de celles vivant à proximité des installations qui avaient pris leur retraite depuis 2010. Ils ont constaté que ceux qui continuent d’être exposés à des niveaux dangereux de mercure provenant de l’électricité les émissions des usines ont tendance à être pauvres, moins éduquées et provenant de ménages peu anglophones.
“Ce travail renforce le manque de justice distributive dans l’emplacement des sources de pollution et des expositions aux États-Unis, avec des effets sur la santé des individus et des communautés les plus vulnérables”, a déclaré Mona Dai, premier auteur de l’article.
Hummingbird Resources (AIM : HUM) a annoncé vendredi avoir coulé le premier or à la mine de Kouroussa en Guinée le 8 juin, en avance sur le calendrier et dans les limites du budget.
La mise en service de la mine a commencé début mai 2023. À l’époque, la société avait déclaré qu’elle s’attendait à la première production d’or d’ici la fin juin.
Kouroussa, la deuxième mine en exploitation de Hummingbird, devrait maintenant passer à la production commerciale au cours du second semestre 2023.
“[This] est une étape stratégique majeure pour la société, transformant Hummingbird en un producteur d’or multi-actifs et multi-juridictions, qui fait plus que doubler notre profil de production à 200 000 onces par an”, a déclaré le directeur général Dan Betts dans le communiqué. .
Kouroussa devrait produire en moyenne entre 120 000 et 140 000 onces d’or par an pendant les trois premières années de production commerciale. Après cela, la mine produira en moyenne 100 000 onces d’or par an sur une durée de vie initiale de sept ans.
La première mine en production de Hummingbird était Yanfolila, au Mali, qui a coulé son premier or en 2017.
La société a acquis le projet Kouroussa, qui comprend deux gisements clés ainsi que plusieurs cibles d’exploration. de Cassidy Gold en septembre 2020.
Le président américain Joe Biden a rencontré jeudi le Premier ministre britannique Rishi Sunak à la Maison Blanche et a déclaré que les deux dirigeants avaient discuté de la nécessité de renforcer les chaînes d’approvisionnement essentielles en minerais.
Biden a déclaré qu’un “élément clé” de la protection des technologies qui sont essentielles aux intérêts de sécurité nationale des deux pays consiste à renforcer ces chaînes d’approvisionnement.
“Nous ne dépendons donc d’aucun pays pour atteindre nos objectifs”, a déclaré Biden.
(Par Trevor Hunnicutt et Nandita Bose; Montage par Chris Reese)
Lykos Balkan Metals, qui fait partie de l’explorateur australien de métaux de batterie Lykos Metals Ltd, a déclaré jeudi avoir découvert de nouveaux gisements d’or importants sur son projet Sinjakovo dans le nord-ouest de la Bosnie, où des quantités d’or ont déjà été découvertes.
“La poursuite de l’exploration géologique … a confirmé l’existence de nouvelles formations géologiques aurifères, cette fois à l’emplacement de Zekilova Kosa”, a déclaré la société dans un communiqué.
Il a ajouté que l’analyse la plus récente menée dans des laboratoires de renommée mondiale a confirmé que la concentration d’or à certaines parties de l’emplacement était de 4,89 grammes/tonne.
L’exploration a été effectuée dans une zone de 1,2 kilomètre carré, mais elle s’étendrait plus au nord-ouest, où des résultats encore meilleurs sont attendus, selon le communiqué.
En février, Lykos Metals a déclaré avoir trouvé d’importantes quantités d’or sur le site d’Otomalj de son projet Sinjakovo, avec une concentration d’or à certains endroits atteignant même 27,5 grammes/tonne sur une ligne continue de 60 mètres.
Il avait annoncé qu’il allouerait une grande partie de son investissement de 60 millions de marks bosniaques (32,8 millions de dollars) en Bosnie cette année à de nouvelles explorations.
Lykos Balkan Metals a obtenu un permis d’exploration géologique sur le site de la municipalité de Jezero par le ministère de l’Industrie de la République serbe, l’une des deux régions autonomes de Bosnie, mais l’assemblée et les citoyens de Jezero s’étaient opposés à la recherche, craignant des dommages environnementaux.
“Notre société a mené une exploration géologique en consultant toutes les parties prenantes clés, à savoir les représentants des communautés locales et les experts en géologie, en se concentrant sur des pratiques extrêmement importantes de protection de l’environnement”, a déclaré Mladen Lujić, directeur exécutif de la société, dans le communiqué.
Dans notre article précédent décrivant les principaux acteurs du marché des métaux précieux, nous avons souligné que les banques centrales mondiales étaient l’un des principaux moteurs de la demande croissante d’or.
Prêteur de dernier recours pour leurs pays respectifs, les banques centrales ont accumulé de l’or pour faire face à leurs obligations financières depuis la crise financière de 2007-08. Bloomberg avait précédemment rapporté que les banques achetaient le plus d’or depuis que les États-Unis avaient abandonné l’étalon-or en 1971.
À ce jour, les banques centrales connaissent leur plus longue période d’achat d’or, ce qui représente un changement radical d’attitude par rapport aux années 1990 et au début des années 2000.
Forts achats de la banque centrale
Les dernières données du World Gold Council renforcent encore la tendance des achats d’or incessants par les banques centrales observée ces derniers temps. Au cours du premier trimestre de l’année, les banques ont collectivement ajouté 228 tonnes aux réserves mondiales, ce qui représente le taux d’achat le plus élevé observé au cours d’un premier trimestre depuis que WGC a commencé à enregistrer les données en 2000.
Cela fait suite à ce qui était déjà une année impressionnante d’achats en 2022, au cours de laquelle les banques centrales ont ajouté 1 136 tonnes d’une valeur d’environ 70 milliards de dollars, leur plus grand nombre d’achats en 11 ans. La plupart d’entre eux ont été fabriqués au cours du second semestre, qui a vu 862 tonnes achetées.
La poursuite des achats, comme mentionné précédemment, souligne un changement monumental dans les attitudes officielles envers l’or pendant près de deux décennies à partir des années 90, lorsque les banques centrales, en particulier celles d’Europe occidentale qui possèdent beaucoup de lingots, vendaient des centaines de tonnes par an.
Après la crise financière, les banques européennes ont cessé de vendre et un nombre croissant d’économies émergentes sont devenues de gros acheteurs.
Parmi les acheteurs les plus agressifs figurent la Russie et la Chine, qui représentent environ la moitié du tonnage total acheté dans le monde au cours des 20 dernières années. Derrière eux se trouvait la Turquie, qui a augmenté ses achats pour atteindre 148 tonnes l’an dernier.
Commentant cette tendance récente, le WGC a déclaré qu’il s’attend à ce que les achats nets d’or de la banque centrale restent robustes jusqu’en 2023 compte tenu des données du premier trimestre meilleures que prévu, car les banques des marchés émergents resteront relativement sous-allouées à l’or.
Plus qu’une simple diversification
Chez AOTH, nous pensons qu’il existe plusieurs couches dans les modèles récents d’achat de la banque centrale qui vont au-delà des fonctions du lingot en tant qu’actif de réserve.
Les banques centrales aiment traditionnellement l’or parce que le métal devrait conserver sa valeur en période de turbulences et, contrairement aux devises et aux obligations, il ne dépend d’aucun émetteur ou gouvernement. Cela permet également aux banques centrales de se diversifier loin des actifs comme les bons du Trésor américain et le dollar.
Louise Street, analyste principale du marché, a déclaré dans une interview à CNBC que: “Le sommet de l’arbre pour l’or en termes de raison pour laquelle les institutions du secteur officiel le détiennent est toujours des choses comme son rôle en tant qu’actif de diversification, sa réserve de valeur à long terme, mais de plus en plus au cours des deux dernières années, nous avons vu l’importance qu’ils accordaient à ses performances en temps de crise.
Ainsi, au lendemain de ce qui est considéré comme la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression, suivie d’une crise sanitaire mondiale, il serait logique de stocker des lingots pour ses qualités de valeur refuge ; mais cela ne dit peut-être pas toute l’histoire.
Après tout, comme l’ont montré les données du WGC, les banques centrales ont caché de l’or pendant plus d’une décennie, même pendant les périodes où l’économie mondiale semblait saine avant la pandémie et la guerre en Ukraine.
« Il est antérieur au COVID. Il est antérieur aux sanctions », a déclaré Joe Cavatoni, stratège en chef du marché pour l’Amérique du Nord auprès du WGC, en référence à la prochaine vague de crises qui a déclenché une demande de refuge.
“Atout stratégique”
Comme mentionné précédemment, les chefs de file de cette nouvelle vague d’achats d’or sont les soi-disant « marchés émergents/économies en développement », qui ont été parmi les plus gros acheteurs pendant plus de deux décennies.
Ces banques EMDE fonctionnent un peu différemment des banques occidentales car leurs économies sont plus à risque pendant les luttes géopolitiques, et elles ont également tendance à ne pas faire confiance aux réserves en dollars.
Il convient de noter que les statistiques d’achat d’or comme celle présentée ci-dessus ne reflètent que ce qui est rapporté par les banques centrales ; les analystes pensent qu’il y a plus d’or, probablement beaucoup plus, acheté par des sociétés comme la Russie et la Chine que ce qui est rendu public.
La justification de ces achats, selon les experts du secteur, est de se protéger contre les saisies étrangères, car bon nombre de ces banques souhaitent détenir plus de lingots comme tampon contre toute sanction actuelle ou future. La Banque centrale de Russie, par exemple, peut utiliser l’or pour remplacer l’USD (c’est-à-dire la « dé-dollarisation ») et contourner les sanctions occidentales en matière de commerce international.
“Nous pensons que cette tendance à l’achat par la banque centrale est susceptible de se poursuivre dans un contexte de risques géopolitiques accrus et d’inflation élevée”, a déclaré UBS via un rapport de Business Insider . “En fait, la décision américaine de geler les réserves de change russes au lendemain de la guerre en Ukraine pourrait avoir eu un impact à long terme sur le comportement des banques centrales.”
En bref, il y a une couche supplémentaire aux motivations derrière la plupart des achats d’or par les banques centrales d’aujourd’hui.
Sanford Mann, du Forbes Finance Council, décrit parfaitement cette distinction : “Là où les banques américaines, européennes et asiatiques ont tendance à considérer l’or comme un actif historique, les banques EMDE ont tendance à le considérer comme un actif stratégique.”
“Alors que la mondialisation s’accélère, les pays non membres du G-10 devraient” re-commodiser “et augmenter leurs avoirs en or”, a déclaré Nicky Shiels, responsable de la stratégie des métaux chez MKS PAMP, à Forbes .
Nous ne pouvons pas non plus oublier que l’or est l’une des meilleures couvertures contre l’inflation. Considérez ceci : au cours des 110 années qui se sont écoulées depuis la création de la Réserve fédérale américaine, l’USD a perdu 99 % de son pouvoir d’achat, tandis que l’or a à peine été touché par l’inflation annuelle incessante. L’inflation est également l’une des principales raisons pour lesquelles des pays comme la Turquie, qui a connu une hausse de plus de 80 % des niveaux de prix, ont acheté plus d’or l’année dernière.
Mais que se passe-t-il si tous ces motifs n’expliquent pas entièrement les récents achats de CB ? Après tout, les banques centrales connaissent de loin la plus longue période d’achats nets jamais enregistrée depuis 1950.
La plupart des conditions préalables aux achats d’or passés (risque de turbulences financières, inflation, etc.) sont toujours présentes, mais les habitudes d’achat de ces dernières années affichent quelque chose de plus fort – un autre motif en soi – qui pousse les banques à acheter plus d’or.
Réévaluation potentielle de l’or
Une analyse plus approfondie nous a laissé une idée intéressante : tous ces achats d’or peuvent être liés aux pertes massives que les banques centrales ont accumulées au fil des ans – l’or peut être utilisé pour les aider à se désendetter.
L’idée est assez simple; Il s’agit d’utiliser la valeur accrue des avoirs en or des banques (c’est-à-dire ce que les investisseurs appellent les « gains non réalisés ») pour radier les obligations souveraines. Cette pratique serait particulièrement applicable aux banques centrales européennes, car elles ont accumulé la majeure partie de leurs lingots à l’époque de Bretton Woods, lorsque l’or était évalué à un maigre 35 dollars l’once .
Maintenant que le métal se négocie à environ 2 000 $ l’once , les banques centrales sont maintenant assises sur des gains non réalisés d’une valeur de centaines de milliards de dollars (l’Allemagne, par exemple, a acheté son or pour 8 milliards d’euros ; aujourd’hui, ils valent environ 180 milliards d’euros euros). Parmi les nombreuses façons dont ces énormes gains peuvent être « militarisés » à leur avantage, les banques peuvent simplement les utiliser pour couvrir leurs dettes.
Nous devons également nous rappeler que les ratios dette publique/PIB dans de nombreux pays européens sont à des records historiques, c’est donc un moment critique pour leurs banques centrales de demander s’il faut annuler la dette souveraine et fournir un allégement à leurs gouvernements respectifs.
Mais comment les banques centrales peuvent-elles faire cela ? Comme nous l’avons expliqué précédemment , il suffit d’une simple manœuvre du bilan avec le soi-disant «compte de réévaluation de l’or» (GRA), qui peut être utilisé pour enregistrer l’augmentation de la valeur nominale des réserves d’or et compenser les pertes d’autres classes d’actifs (c’est-à-dire devises, obligations).
D’une certaine manière, un GRA fonctionne comme des capitaux propres et peut gonfler le bilan d’une banque car il n’a effectivement aucune limite, car sa valeur est synchronisée avec celle de l’or (c’est-à-dire que lorsque le prix de l’or augmente, le GRA augmente). Bien que si les prix de l’or chutent, cela pourrait également faire baisser le bilan, car le GRA deviendrait négatif et rongerait la valeur nette d’une banque.
Pour cette raison exacte, les GRA sont actuellement interdits au sein de l’UE, mais lorsque les choses se gâtent, les règles peuvent toujours être contournées, en particulier lors d’une crise de la dette croissante.
Fait intéressant, les GRA ont été utilisés une fois auparavant. Dans les années 1930, l’or a été «réévalué» par les banques centrales après que les pays ont abandonné l’étalon-or et dévalué par rapport à l’or. Finalement, les banques ont rattaché leurs devises à l’or à un prix plus élevé, laissant les GRA être utilisés comme bon leur semblait.
Un autre étalon-or?
Bien sûr, tout n’est que spéculation à ce stade, mais il est toujours intéressant de voir qu’aucune des banques européennes n’a publiquement exclu une autre réévaluation de l’or.
Au moins ceux qui ont été interrogés par Jan Nieuwenhuijs, un analyste de l’or chez Gainesville Coins qui dirige ce récit et reste au courant de cela depuis environ deux ans, n’ont pas nié une telle possibilité.
Dans son blog, Nieuwenhuijs a noté que des pays comme l’Allemagne et la France ont rapatrié leur or et renforcé leurs réserves jusqu’aux normes de l’industrie de gros, comme s’il existait une règle non écrite au sein des pays de l’euro.
Le changement radical de la position des Européens sur l’or à partir des années 90, selon Nieuwenhuijs, semble faire partie d’un « plus grand projet » en préparation d’une nouvelle version de l’étalon-or en Europe.
Pour ce faire, comme il le spécule, l’or doit être réparti uniformément dans les pays de la zone euro afin que tout le monde puisse en bénéficier au même degré. Nieuwenhuijs pense qu’il existe déjà un mécanisme en place pour “harmoniser” leurs réserves d’or, en s’appuyant sur des déclarations publiées sur les sites Web officiels de diverses banques.
Une analyse plus approfondie des données montrant la quantité d’or que ces nations détiennent par rapport à leurs réserves, ainsi que le rapport entre les réserves totales et le PIB, confirme l’hypothèse de Nieuwenhuijs, qui est la suivante : les réserves d’or sont réparties uniformément entre les nations, proportionnellement à leur PIB , permet une transition en douceur vers un étalon-or mondial.
En bref, il peut y avoir une multitude de raisons expliquant pourquoi les banques centrales du monde entier achètent de l’or. Les risques macroéconomiques et géopolitiques ne sont qu’une partie de l’équation, mais l’angle le plus fascinant serait la dette massive et les pertes financières accumulées par ces banques.
Investissement plus élevé dans l’or
Parallèlement aux achats de la banque centrale, la demande d’investissement en or s’est accélérée à la suite de la récente crise bancaire aux États-Unis.
Dans la même interview à CNBC, WGC’s Street a noté qu’il y avait eu un pic notable de la demande d’or en mars après l’effondrement de la Silicon Valley Bank, le premier de ce qui est devenu une série d’échecs dans le système bancaire américain parmi les institutions régionales exposées à des taux d’intérêt plus élevés. les taux.
En conséquence, le mois de mars a vu d’importantes entrées d’ETF adossés à l’or, motivées par les craintes d’un risque systémique dans l’économie, qui ont partiellement compensé les sorties au cours des deux premiers mois de l’année. Ces risques ont également prolongé les entrées de capitaux en avril, les fonds nord-américains ouvrant la voie en ajoutant des avoirs d’une valeur de 1 milliard de dollars.
Les analystes du groupe bancaire ANZ prévoient que les flux vers les fonds négociés en bourse adossés à l’or devraient rester positifs pour le reste de cette année compte tenu des nombreux vents favorables pour l’or, en particulier alors que la Réserve fédérale approche de la fin de son cycle de hausse des taux.
Comme le WGC l’avait précédemment souligné, les ETF et produits similaires représentent désormais une part importante du marché de l’or, les investisseurs institutionnels et individuels les utilisant pour mettre en œuvre bon nombre de leurs stratégies d’investissement.
En parlant de stratégies d’investissement, le dernier trimestre a vu une reprise notable sur le marché OTC qui est cohérente avec le positionnement des investisseurs sur le marché à terme, faisant grimper la demande globale d’or de 1 % d’une année sur l’autre à l’échelle mondiale.
Les investissements en lingots et pièces d’or sont également restés solides, dépassant les 300 tonnes pour le troisième trimestre consécutif – la première fois que cela se produit depuis 2013, selon les données du WGC.
Globalement, la demande mondiale d’investissement a totalisé 274 tonnes au premier trimestre 2023, en hausse de 9 % par rapport au trimestre précédent.
Conclusion
La demande accrue des banques centrales et des investisseurs confirme une fois de plus que les métaux précieux, en particulier l’or, sont les matières premières à surveiller en 2023. Ce n’est pas une coïncidence si les prix de l’or ont flirté avec des records au cours des dernières semaines ; l’argent, lui aussi, a été indexé pour atteindre des sommets pluriannuels.
Les experts restent optimistes sur l’or (et l’argent) pour le reste de l’année, avec un pivot dans la trajectoire de hausse des taux de la Réserve fédérale agissant comme le prochain déclencheur. La plupart des investisseurs anticipent désormais que la banque centrale américaine réduira les taux plus tôt que prévu, avec plus de 70 % de chances que cela se produise en juillet.
Comme nous l’avons déjà établi , la valeur de l’or a tendance à être négativement corrélée aux taux d’intérêt réels, ainsi qu’au dollar américain, que beaucoup soupçonnent de perdre sa domination sur la scène mondiale. La crise bancaire a pratiquement confirmé les vulnérabilités du dollar .
CMC Markets a récemment déclaré qu’un pivot de la Fed déclencherait une vente massive du dollar américain et des rendements des obligations de réservoir, faisant monter les prix de l’or entre 2 500 et 2 600 dollars l’once troy.
“L’or sert vraiment son objectif en ce moment en tant que moyen pour les gens de placer de l’argent dans un actif non corrélé car ils s’inquiètent de ce qui pourrait arriver”, a ajouté Rhind, faisant référence à la crise bancaire en cours ainsi qu’aux retombées potentielles de la hausse. dette.
Burkina Faso – Le gouvernement a identifié sept sites pour la mise en place d’unités de production semi-mécanisées d’or. C’est l’un des points à retenir de la communication faite en Conseil des ministres le mercredi 7 juin par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières à propos de ce projet destiné à accroitre la production nationale d’or. (Agenceecofin.com)
– La junior minière Nexus Gold Corp. a annoncé avoir signé un accord pour prendre 90 % d’intérêts dans le permis d’exploration du projet aurifère Fofora, situé à 450 km au sud-ouest de Ouagadougou. Le permis Fofora est localisé sur le côté est de la ceinture de roches vertes de Houndé, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire. (Nxs.gold)
République Démocratique du Congo – Boss Mining n’est pas responsable des dommages environnementaux causés récemment à proximité de la mine de cuivre. C’est ce que défend cette semaine son propriétaire Eurasian Resources Group (ERG), demandant sur cette base aux autorités de reconsidérer l’interdiction faite à la compagnie basée au Luxembourg de poursuivre ses opérations, pendant trois mois. (Agenceecofin.com)
USA – Une présentation récente de l’équipe des mines et des métaux de S&P Global Market Intelligence a présenté quelques graphiques qui cristallisent les défis fondamentaux auxquels est confrontée l’approvisionnement des mines de cuivre. Mitzi Sumangil, analyste associé à la société de recherche basée aux États-Unis, a présenté un graphique montrant l’écart béant entre les bénéfices et les dépenses en capital des sociétés minières de cuivre. (Mining.com)
République Tchèque – European Metals Holdings Ltd (AIM:EMH, ASX:EMH, OTCQX:EMHLF) a déclaré aux investisseurs que le terrain nécessaire à l’usine de lithium de la mine Cinovec avait été acheté pour 43,96 millions de dollars. La propriété est située sur le site industriel « Dukla » dans la municipalité d’Újezdeček, en République tchèque, et à environ 6,2 kilomètres de la mine. (Proactiveinvestors)
BHP Xplor – Un programme d’accélération lancé par le plus grand mineur du monde en août 2022 pour aider à développer son portefeuille de ce qu’il appelle les matières premières tournées vers l’avenir, lancera un deuxième tour en septembre, qui se concentrera exclusivement sur les projets liés au cuivre et au nickel, le chef de l’initiative dit. (Mining.com)
Lithium – Selon un nouveau rapport de BloombergNEF, le sodium devrait gagner progressivement en importance et pourrait à l’avenir atténuer les pénuries de lithium sur le marché des batteries pour véhicules électriques. Les auteurs du rapport prédisent que dans un scénario extrême, la croissance des batteries au sodium pourrait réduire la demande globale de lithium de 37 %, soit 1,4 million de tonnes d’ici à 2035. (Agenceecofin.com)
ActuLex
Contrat de vente d’électricité – TotalEnergies a annoncé vendredi la signature d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 25 ans au Kazakhstan. La transaction s’inscrit dans le cadre du gigantesque projet éolien “Mirny” représentant un investissement de 1,4 milliard de dollars. Situé dans la région de Zhambyl (sud du Kazakhstan), le projet prévoit la construction d’un parc éolien terrestre de 1 GW associé à un stockage d’énergie par batterie de 600 MWh. (Zonebourse.com)
Délivrance de permis d’exploitation minière – La compagnie minière Nickel de l’Ouest Côte d’Ivoire (NOCI) vient d’obtenir un permis d’exploitation pour le nickel et le cobalt dans le département de SIPILOU. C’est du moins la substance de l’un des décrets adoptés mercredi 7 juin en Conseil des ministres par le gouvernement ivoirien. Ce permis d’exploitation minière est délivré pour une durée de validité de vingt (20) ans, conformément aux conditions techniques et environnementales requises. (Agenceecofin.com)
Délivrance d’une autorisation d’exploitation pétrolière et gazière – En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres a adopté un décret portant autorisation exclusive d’exploitation du gisement pétrolier et gazier « Baleine » dans le Bloc CI-802. A la suite de la découverte du gisement Baleine, dans le Bloc CI-101, en août 2021, la société ENI, opérateur dudit bloc, a conformé en juillet 2022, l’extension du gisement Baleine dans le Bloc CI-802. (presidence.ci)
Suspension d’opération minières – Newmont a suspendu les opérations de sa mine Peñasquito au Mexique en réponse à un préavis de grève, a déclaré jeudi le mineur d’or. Le 7 juin, le Syndicat national des travailleurs des mines et de la métallurgie de la République mexicaine a notifié à Newmont une action de grève exigeant une augmentation de 10% à 20% de l’avantage de la participation aux bénéfices prévu dans la convention collective (CBA), l’entreprise a dit. (Mining.com)