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Au Zimbabwe, comment des politiciens et des jeunes du ghetto s’enrichissent dans l’exploitation artisanale de l’or (rapport)

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Le rapport souligne que l’essor de l’exploitation artisanale de l’or s’explique notamment par la crise économique qui sévit dans le pays, l’ouverture du secteur minier à « toutes les personnes compétentes » et la hausse des prix du métal jaune.

L’exploitation minière artisanale et à petite échelle (Artisanal small-scale mining/ASM) contribue à hauteur de 62% à la production d’or au Zimbabwe, selon un rapport publié le 8 juin par Megatrends Afrika, une plateforme de recherche lancée par la République fédérale d’Allemagne pour étudier les grandes tendances qui façonnent l’Afrique de demain.

Ce rapport précise que l’exploitation minière artisanale et à petite échelle est un secteur pourvoyeur d’emplois au Zimbabwe. Les données officielles montrent que plus de 500 000 petits exploitants miniers – principalement des orpailleurs – opèrent dans ce pays d’Afrique australe et font vivre environ trois millions de personnes à leur charge. De son côté, la Fédération des mineurs du Zimbabwe indique que les quelque 50 000 mineurs artisanaux enregistrés emploient en moyenne au moins 10 travailleurs chacun.

D’autres sources estiment cependant que le nombre de mineurs artisanaux a grimpé à environ 1,5 million ces dernières années, en raison notamment l’aggravation de la crise économique et de la hausse des cours du métal jaune.

Elaboré par Victor Muchineripi Gwande, un professeur d’histoire à l’Université de l’État libre (University of the Free State) en Afrique du Sud dont les travaux de recherche portent notamment sur  l’histoire économique des pays d’Afrique australe, le rapport souligne que la propagation de l’exploitation minière artisanale s’explique notamment par la crise économique qui sévit au Zimbabwe depuis l’échec de la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe et la décision du gouvernement d’ouvrir le secteur minier à « toutes les personnes compétentes ». Auparavant, l’exploitation minière était l’apanage des grandes sociétés minières internationales.

Connexions politiques

Le troisième facteur qui favorise l’essor de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle est la forte demande d’or dans un contexte du hausse des prix de ce métal sur le marché international.

Bien que l’activité soit souvent perçue comme étant des fouilles non coordonnées, opportunistes et précipitées, effectuées par des individus ayant peu de liens entre eux, le rapport précise qu’une hiérarchie a émergé au sein du secteur. Cette hiérarchie se compose d’un détenteur de titre, d’un commanditaire, d’un acheteur et de creuseurs.

Le détenteur d’un titre est essentiel pour donner un vernis de légalité à ce type d’exploitation minière alors que le commanditaire est une personne disposant de ressources importantes pour financer les activités des groupes de creuseurs.

Le commanditaire, qui possède ou loue le matériel nécessaire à l’extraction de l’or, est souvent un homme d’affaires local ayant des connexions avec des hommes politiques puissants, y compris des chefs traditionnels, des membres du Parlement ou encore des élus locaux.

Cet environnement opérationnel expose l’activité à plusieurs abus et l’empêche de contribuer plus efficacement à la croissance économique.

Théoriquement, la loi sur les mines permet à tous les Zimbabwéens de demander des permis miniers. Dans les faits, un nombre limité de personnes sont en mesure d’obtenir des licences d’exploitation minière, en raison des coûts élevés des permis de prospection et des frais nécessaires au paiement de consultants miniers et de géologues d’exploration. A cela s’ajoutent les obstacles bureaucratiques, étant donné que tout demandeur d’un permis minier et appelé à traiter avec de nombreuses institutions gouvernementales, telles que le ministère des Mines, la police, l’agence de gestion de l’environnement (EMA), l’autorité nationale de l’eau du Zimbabwe (ZINWA) et les autorités locales.

Alléger les procédures administratives

D’autre part, l’exploitation artisanale informelle de l’or est marquée par la violence perpétrée par des gangs armés qui opèrent souvent en toute impunité, en raison de leurs liens avec des politiciens qui les exploitent pour perpétrer des violences contre leurs adversaires. Ces pratiques clientélistes empêchent les jeunes de formaliser leurs activités minières artisanales.

Le rapport fait remarquer par ailleurs que l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or a permis l’apparition d’une caste d’exploitants miniers appelés localement les « mbingas », un terme d’argot zimbabwéen qui signifie « jeune individu riche et crasseux ». Ces jeunes riches, dont l’opulence est admirée par les populations locales, sont malgré tout perçus comme des influenceurs positifs qui incarnent l’esprit entrepreneurial. Certains « mbingas » ont formalisé leurs activités. Le cas de Pedzai Sakupwanya, plus connu localement sous le surnom de « Scott » est très remarquable. Cette « enfant de ghetto », qui affirme employer plus de 400 mineurs artisanaux, a créé les entreprises formelles à l’instar Better Brands Jewellery et Better Brands Mining Company.  

Pour faciliter la formalisation de l’exploitation artisanale de l’or, l’auteur du rapport recommande notamment aux autorités zimbabwéennes de créer un fonds spécialisé dans l’octroi de financements aux jeunes souhaitant obtenir des permis miniers, d’alléger les procédures administratives, et de renforcer l’Etat de droit pour mettre fin à la corruption et à la violence qui gangrènent le secteur.

Source : Agence Ecofin

Rio Tinto conclut un accord pour amener la fabrication de wagons de minerai de fer à Pilbara

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Le géant minier Rio Tinto a annoncé mardi qu’il s’associerait à Gemco Rail, basé en Australie-Occidentale, pour apporter la fabrication locale de wagons de minerai de fer et la maintenance des roulements dans la région de Pilbara.

Rio a l’intention d’investir environ 150 millions de dollars australiens (101,2 millions de dollars) pour acquérir 100 wagons de minerai de construction nationale sur six ans, a-t-il déclaré.

Des infrastructures ferroviaires et routières adéquates sont essentielles pour les producteurs de minerai de fer, car elles facilitent le déplacement rapide des produits finis vers les centres de consommation, tout en facilitant le processus de réception des matières premières des mines locales.

La société, qui exploite environ 14 000 wagons de minerai sur son réseau ferroviaire de Pilbara, a déclaré que chaque wagon de minerai peut contenir environ 118 tonnes de minerai de fer.

Gemco, qui fait partie du fournisseur de solutions de transport Engenco, construira les 40 premiers wagons à minerai dans son usine de Forrestfield, le premier wagon devant être livré en 2024.

Rio prévoit également d’établir une installation de construction supplémentaire d’ici la fin de 2024 afin d’aider au développement des wagons à minerai de Gemco.

La nouvelle installation, basée à Karratha, réduira les problèmes de transport entre Pilbara et Perth, tout en réduisant de 300 tonnes de dioxyde de carbone chaque année, a déclaré Rio.

« Cela apportera une nouvelle industrie à Pilbara, créant des emplois et offrant plus d’opportunités aux entreprises locales et autochtones », a déclaré le directeur général de Rio Tinto Iron Ore, Simon Trott.

Une fois opérationnel, Gemco Rail devrait construire en moyenne 10 wagons de minerai par an, dans le cadre du partenariat.

Afin de fluidifier davantage ses opérations à Pilbara, Rio a déclaré qu’elle continuerait d’investir dans la remise à neuf des roulements, une procédure de maintenance durable et verte qui permet une réduction significative de la consommation de matières premières, sur 10 ans.

(1 $ = 1,4819 dollar australien)

(Par Roushni Nair et Archishma Iyer; Montage par Sherry Jacob-Phillips et Sonia Cheema)

Source : mining.com

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : « La transparence du secteur extractif a été positive pour Madagascar dès 2022 »

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Dès le 1er juillet 2023 prochain, la République de Madagascar débutera un troisième processus de validation en vue d’obtenir le statut de pays mettant en œuvre l’ITIE. Une délégation du pays était présente à Dakar à l’occasion de la conférence annuelle de l’initiative. Le Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala, ministre des Mines et des Ressources Stratégiques, se dit très optimiste pour l’acceptation de son pays, mais partage aussi sa satisfaction quant aux premiers impacts perceptibles du fait de la transparence dans le secteur extractif. 

Agence Ecofin : En tant que ministre des Mines et des Ressources Stratégiques de la République de Madagascar, quelle appréciation faites-vous de cette nouvelle ère de la norme ITIE qui a été dévoilée officiellement cette année à Dakar ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : Je tiens à préciser que Madagascar est un pays candidat à l’ITIE depuis 2008, et il existe un processus de validation requis pour devenir membre. Depuis notre candidature en 2008, nous avons déjà effectué une première validation en 2017, puis la deuxième en 2019. À présent, nous nous préparons pour la troisième et dernière validation qui nous permettra de devenir membre officiel de l’ITIE. Je suis rempli d’un sentiment d’optimisme quant à la conclusion imminente de ce long processus de validation en tant que pays membre. C’est un engagement fort et une conviction profonde dans le processus de transparence, en particulier dans les domaines extractifs à travers les différents districts de notre pays. L’objectif de notre démarche en faveur de la transparence est d’améliorer la gestion de nos ressources extractives et la nouvelle norme est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme.

Agence Ecofin : Il faudra attendre la décision du secrétariat international de l’ITIE sur votre requête de statut de membre, mais d’emblée des premiers impacts ont déjà été observés selon les statistiques de votre ministère des Finances. Pourriez-vous fournir des détails sur ces impacts directs déjà perceptibles dans l’économie de Madagascar ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : Ces derniers temps, nous avons pris des engagements en faveur de la transparence. Par exemple, pour les valeurs de référence des produits miniers destinés à l’exportation, nous avons consulté de manière transparente les parties prenantes. L’année dernière, nous avons entrepris une mise à jour inclusive et transparente de toutes les valeurs des produits miniers. Nous avons également lancé des processus visant à encadrer les petits exploitants artisanaux, assurant ainsi la responsabilité et la traçabilité des produits depuis leur source, à travers toute l’île de Madagascar.

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Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala et Idriss Linge, rédacteur-en-chef de l’Agence Ecofin. 

En 2022, nous avons déjà ressenti un impact significatif, avec les valeurs d’exportation des produits miniers atteignant des sommets sans précédent. En 2022, les exportations de produits miniers ont atteint 5440 milliards d’ariary, comparé à 2900 milliards en 2021, 1800 milliards en 2020 (en raison de la pandémie de Covid-19) et 2300 milliards en 2018. De plus, dès le mois de mai de cette année, nous avons déjà dépassé les valeurs d’exportation de 2018, soit en seulement six mois. Ces résultats sont dus aux réformes de transparence que nous avons mises en place, non seulement en ce qui concerne les valeurs des produits, qui constituent la base pour les redevances et les ristournes, mais aussi en termes de canalisation des produits vers le secteur formel.

En conséquences, nous avons directement ressenti les effets positifs de ces réformes cette année, tant au niveau national qu’au niveau local.

Agence Ecofin : Bien que la richesse de la faune et de la flore de Madagascar soit mondialement reconnue, le potentiel minier de ce pays reste largement méconnu. Pourriez-vous nous éclairer sur la valeur actuelle de ce potentiel et, surtout, quel est le niveau d’exploitation qui suscite votre souhait d’améliorer la gouvernance dans ce domaine ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : Nous avons été bénis par les ressources naturelles, tant du point de vue géologique que du bassin sédimentaire. Dans les formations géologiques, nous trouvons une variété de pierres, de métaux de base, de métaux ferreux, non ferreux et précieux. De plus, le bassin sédimentaire renferme des ressources pétrolières et gazières. Cependant, pour l’instant, la plupart de ces ressources restent largement inexploitées et nécessitent des investissements afin de les transformer en richesses tangibles.

Certaines grandes exploitations existent déjà, comme le nickel-cobalt, opéré par un consortium japonais-coréen (auparavant canadien). Sans oublier notre présence significative dans l’exploitation de pierres précieuses telles que le saphir et le rubis. Malgré tout, il est essentiel de formaliser ces activités afin que ces ressources puissent réellement bénéficier à la communauté.

« Nous disposons également de ressources clés pour répondre à la transition énergétique, telles que le lithium, le nickel-cobalt et le graphite. »

Nous disposons également de ressources clés pour répondre à la transition énergétique, telles que le lithium, le nickel-cobalt et le graphite. La transition énergétique se concentre notamment sur la conservation et le stockage de l’énergie, ce qui rend le lithium-ion extrêmement recherché. Le graphite est utilisé pour l’anode, tandis que le nickel, le cobalt, le manganèse et le lithium sont essentiels pour la cathode et l’électrolyse. Ces ressources se trouvent en abondance chez nous, et nous souhaitons les exploiter de manière structurée pour en tirer le meilleur parti au profit de notre pays.

Récemment, nous avons adopté un nouveau code minier qui aborde spécifiquement ces substances stratégiques, tout en prenant en compte les évolutions mondiales, notamment dans les domaines de la transition énergétique et de la transition numérique. La transition numérique requiert également de nombreuses substances, telles que les terres rares et le cuivre, qui sont également présentes sur notre territoire.

Dans l’ensemble, nous voulons que nos ressources minières jouent un rôle essentiel dans le développement et l’émergence de notre pays, conformément aux normes internationales. Notre président a fait de la question des ressources naturelles son dixième engagement, soulignant l’importance de gérer durablement ces ressources pour le bien-être du pays. Il est crucial d’adopter des processus de transparence et de reddition de comptes pour une gestion véritablement durable, car ces ressources naturelles sont non renouvelables et leur impact doit être ressenti au sein de la population.

Agence Ecofin : Cet engagement en faveur d’une exploitation durable et transparente va au-delà de la société civile et du secteur privé. Il nécessite également la participation des entités publiques telles que les ministères de l’Environnement, des Finances et autres. Dans quelle mesure ces acteurs, et votre département des Mines et des Ressources naturelles, sont actuellement sensibilisés à cette question ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : En effet, vous avez raison. Outre les acteurs de la société civile et les secteurs privés, nous avons mis en place ce que nous appelons des groupes multipartites. Ces groupes comprennent des représentants du secteur privé et du gouvernement, qui sont tous deux présents au sein du Comité National et du comité national des représentants permanents et suppléants.

« Lorsque nous parlons de transparence, il est crucial de s’assurer que les paiements des ristournes et des redevances sont effectués de manière appropriée et transparente. »

Leur participation est extrêmement précieuse dans le processus, car lorsque nous parlons de transparence, il est crucial de s’assurer que les paiements des ristournes et des redevances sont effectués de manière appropriée et transparente, notamment au niveau des trésors publics. Il est essentiel de sensibiliser et d’impliquer ces acteurs dans ces questions afin de garantir une gestion responsable et équitable des ressources.

Agence Ecofin : Quid des méthodes de calcul de la part revenant ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : Récemment, nous avons pris des mesures visant à centraliser le calcul des ristournes et des redevances. Il existe un consensus entre le ministère des Finances et le ministère des Mines concernant les critères et les valeurs à utiliser pour évaluer ces paiements. Cette collaboration fonctionne très bien, et même la primature est impliquée dans ce processus. Au niveau de Madagascar, le groupe multipartite fonctionne de manière efficace, et j’ai le privilège d’avoir à mes côtés le chef de file du groupe gouvernemental et le chef de file du groupe de la société civile au sein de cette délégation. Cela démontre que le groupe multipartite fonctionne conformément aux normes établies.

Je tiens également à souligner la collaboration étroite entre notre ministère et le ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Cette collaboration est renforcée par le fait que la gestion des ressources minières implique également la décentralisation, car les mines se trouvent dans les communautés locales. En effet, nous collectons les paiements, mais leur utilisation se fait au niveau local. C’est ainsi que fonctionne le processus.

Agence Ecofin : Vous avez mentionné la nécessité d’un secrétariat permanent pour assurer le bon fonctionnement du processus multipartite. Il est également crucial que ce secrétariat dispose d’un personnel rémunéré de manière adéquate, à l’abri des défis financiers. Comment l’État de Madagascar garantit-il cela, compte tenu des nombreuses demandes du peuple et de la disponibilité limitée des ressources ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : En effet, lorsque nous avons entamé le processus d’intégration des normes de l’ITIE en 2008, le financement provenait principalement des partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale. Cependant, cette année, le gouvernement a pris des mesures pour assurer le fonctionnement normal du Secrétariat exécutif de l’ITIE. En mars, l’ITIE Madagascar a été intégré en tant qu’établissement public à caractère administratif. Cette nouvelle structure permettra au ministère des Finances de transférer des fonds pour assurer son fonctionnement. Il s’agit d’un engagement du gouvernement visant à garantir la durabilité du l’ITIE Madagascar, afin qu’il ne dépende pas uniquement des dons, mais bénéficie de l’engagement de l’État en attribuant des budgets annuels pour son fonctionnement.

Nous avons récemment nommé un agent comptable pour le l’ITIE Madagascar, qui sera responsable de la gestion des finances publiques et du transfert de ces fonds. Tout cela est mis en place pour garantir la pérennité de l’organisation, et plus important encore, démontre l’engagement du gouvernement à le faire fonctionner de manière efficace.

Agence Ecofin : Peut-on dire que Madagascar a déjà validé les exigences de l’ITIE sur l’engagement des parties prenantes ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : La validation et la pérennité de l’ITIE exigent des mesures plus précises. Cependant, je suis ravi de vous informer que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes réellement optimistes quant à la validation et à la pérennité de l’ITIE. Nous travaillons activement pour répondre aux exigences et nous sommes confiants quant à notre capacité à assurer la pérennité de cette initiative importante.

Agence Ecofin : La mise en œuvre de la norme ITIE nécessite un processus d’apprentissage prolongé de la part des parties prenantes. Aujourd’hui, avec l’adoption d’une nouvelle norme, il s’agit pratiquement d’acquérir de nouvelles connaissances. Des questions telles que la fiscalité dans le secteur extractif, la transparence des bénéficiaires effectifs, le suivi des paiements sociaux et des enjeux liés au genre, ainsi que la protection des droits des femmes qui sont souvent gravement affectées au sein des communautés, se posent. Bien que votre processus de validation soit imminent, comment envisagez-vous de vous conformer à ces exigences, tant pour la validation en cours que pour les futurs processus ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : En effet, nous avons déjà validé plusieurs mesures et nous sommes sur la bonne voie. Nous reconnaissons qu’il y a un processus d’apprentissage continu, et cette année, nous avons organisé deux formations financées par la Banque mondiale pour les groupes multipartites. L’objectif de ces formations était de garantir que tous les participants disposent du même niveau d’information sur les exigences en constante évolution des normes de l’ITIE. De plus, nous avons récemment organisé une autre formation la semaine dernière, axée sur les contrats miniers.

Le gouvernement a également fait un pas en avant en intégrant les processus de transparence dans la loi. Nous avons inclus un chapitre entier dédié à cette question dans le nouveau code minier, plus précisément à l’article 297. Cela implique que la participation de tous les acteurs du secteur minier, y compris ceux qui obtiennent des permis, soit intégrée dans le processus de manière obligatoire. De même, nous avons pris des mesures similaires en ce qui concerne la question du genre, en les intégrant également dans le nouveau code afin de pérenniser ces processus.

Par ailleurs, lors du discours d’ouverture, il a été souligné l’importance des responsabilités sociétales des entreprises (RSE). Dans notre nouveau code, nous avons rendu obligatoire l’établissement d’un plan de responsabilité des entreprises, qui sera concrétisé par une convention tripartite entre les populations locales, les autorités locales et les exploitants miniers.

« Nous avons intégré dans la loi, des mécanismes pour rendre les actions des sociétés transparentes et pour encourager le dialogue direct avec les populations.»

Cette approche garantit la transparence du processus et permet aux populations de connaître les obligations des entreprises. Auparavant, les plans RSE étaient parfois confiés à des ONG pour leur mise en œuvre, ce qui faisait que les populations se sentaient exclues et que les impacts n’étaient pas toujours ressentis. Avec ce nouveau code, nous avons inclus la nécessité de mener des discussions entre toutes les parties concernées afin de déterminer les attentes des populations et d’évaluer l’impact en fonction de la conformité à ces attentes.

Nous pensons que pour l’avenir, les sociétés minières doivent faire partie intégrante des normes de l’ITIE, dès l’obtention des permis, car cela devient une obligation. Cependant, l’objectif va au-delà de la simple conformité. Nous visons l’amélioration de la reddition de comptes, de la transparence et de l’impact positif.

C’est pourquoi nous avons intégré dans la loi, des mécanismes pour rendre les actions des sociétés transparentes et pour encourager le dialogue direct avec les populations. De plus, nous avons introduit dans le code minier l’exigence d’un plan d’information et de formation pour les communautés locales et les acteurs locaux, afin de renforcer leurs connaissances, leurs capacités et leur participation.

Cette mesure vise à anticiper les problèmes liés aux transferts de prix et à éviter que les contrats ne soient pas compris par les parties prenantes. À cet égard, nous avons exigé dans la nouvelle loi, à l’article 242, que les contrats soient remis aux maires, y compris les annexes et les cahiers de charges, afin qu’ils puissent comprendre et expliquer ces documents.

« Nous avons exigé dans la nouvelle loi, à l’article 242, que les contrats soient remis aux maires, y compris les annexes et les cahiers de charges, afin qu’ils puissent comprendre et expliquer ces documents.»

Nous sommes convaincus que ces mesures et ces exigences, notamment l’intégration des normes de l’ITIE dès le début, la mise en place de plans de responsabilité des entreprises, la transparence des contrats et l’obligation de remettre les cahiers de charges aux autorités locales, contribueront à améliorer la redevabilité, la transparence et l’impact positif de l’industrie minière dans notre pays.

Agence Ecofin : L’engagement pour l’objectif de transparence dans le secteur extractif requiert des sacrifices sur le budget, eux-mêmes guidé par des objectifs d’impacts. Quels sont les impacts que vous espérez atteindre dans la mise en œuvre de cette initiative ?

Dr. Olivier Herindrainy Rakotomalala : Nous souhaitons que notre processus soit transparent et que les effets de l’extraction de nos ressources se fassent sentir au niveau des communautés locales où ces ressources sont exploitées. À l’échelle nationale, ce processus vise à augmenter la contribution du secteur minier au PIB à long terme. Nous avons déjà commencé à ressentir certains effets immédiats des réformes mises en place. Par exemple, depuis l’année dernière, nous avons formalisé les acteurs locaux des mines artisanales grâce à l’adoption d’un cadre réglementaire en 2022. Cela a permis d’instaurer un processus transparent dès la source, car auparavant, il y avait des risques de fraude et de contournement des réglementations. Maintenant, avec un processus transparent et encadré, nous avons enregistré cette année des recettes d’exportation parmi les plus élevées depuis l’existence de Madagascar. Bien que cela puisse être un résultat ponctuel, nous pensons que lorsque ces mesures seront pérennisées, elles apporteront davantage de ressources financières directement au pays.

Nous n’avons pas à attendre longtemps pour ressentir les effets au niveau de la sécurité. Lorsque les gens peuvent travailler de manière transparente avec des documents officiels délivrés par l’État, ils préfèrent rejoindre des groupements miniers artisanaux encadrés par l’État au lieu de s’engager dans des activités illicites telles que le vol de bétail. Cela a immédiatement un effet positif sur la sécurité locale et suscite une fierté au sein des communautés.

De plus, nous avons mis en place des dispositions pour que les redevances minières soient payées directement au niveau des trésors régionaux plutôt qu’au niveau central.

« De plus, nous avons mis en place des dispositions pour que les redevances minières soient payées directement au niveau des trésors régionaux plutôt qu’au niveau central.»

Cela renforce la reddition de comptes et permet de ressentir immédiatement les effets au niveau local. Nous avons également simplifié le processus de transport des produits miniers en autorisant les transports au niveau régional sans paiement préalable, mais avec un calcul administratif effectué par l’administration. Cette mesure facilite la traçabilité et le reversement des redevances vers les régions et les communes.

Entretien réalisé par Fiacre Kakpo à Lomé et Idriss Linge à Dakar.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – L’ITIE a inauguré la Norme ITIE 2023, quatrième édition de la norme mondiale promouvant la transparence et la bonne gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minérales. Dans sa version modifiée, la Norme ITIE prévoit plusieurs dispositions inédites ou retravaillées devant permettre aux pays de relever les défis les plus urgents en matière de gouvernance des ressources naturelles. (Financialafrik.com)

Ghana – La junior minière canadienne Newcore Gold a annoncé le 12 juin un placement privé visant à lever jusqu’à 3,74 millions de dollars en faveur du projet Enchi. Pour cela, Newcore Gold émettra un maximum de 33 333 333 unités de la société, chaque unité étant composée d’une action ordinaire et de la moitié d’un bon de souscription d’action ordinaire. (Newcoregold)

Libye – L’installation de traitement de gaz de Jikharra, située dans la zone contractuelle 91 est de nouveau opérationnelle. L’information a été annoncée jeudi 8 juin, par la compagnie publique en charge des hydrocarbures (NOC). Cela faisait environ une décennie que l’installation n’était plus en état de fonctionnement. (Agenceecofin.com)

Canada – Fireweed Metals (TSXV : FWZ) a publié une nouvelle estimation des ressources pour son projet de tungstène Mactung au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. La catégorie indiquée (à ciel ouvert et souterraine) contient 41,5 millions de tonnes d’une teneur de 0,73 trioxyde de tungstène. (Mining.com)

              – La société canadienne Lithium Americas (TSX, NYSE : LAC) a déclaré avoir produit son premier carbonate de lithium de qualité inférieure à celle d’une batterie au projet Caucharí-Olaroz dans la province argentine de Jujuy. Le mineur a noté que des équipements de traitement de purification supplémentaires pour obtenir du carbonate de lithium de qualité batterie seront sur place au second semestre, comme prévu. (Mining.com)

Venezuela – Selon le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), publié mardi, le Venezuela a enregistré une production de 819 000 barils/jour en mai, six mois après l’octroi de la licence à Chevron. L’administration de Joe BIDEN, qui craint notamment les tensions sur le brut en raison de la crise ukrainienne, a permis au géant américain présent historiquement au Venezuela d’y opérer à nouveau malgré les sanctions. (Connaissancedesenergies.org)

Rapport PCW – Pour la première fois depuis 13 ans, le charbon a représenté la plus grosse part des revenus cumulés des 40 plus grandes compagnies minières au monde. C’est ce qu’indique le réseau d’analyse et d’expertise PwC dans l’édition 2023 de son rapport annuel consacré aux performances du top 40 de l’industrie minière, qui précise que le combustible fossile a succédé en 2022 au cuivre. (PCW)

 ActuLex

 Opérations de financement – Au Botswana, la compagnie minière Premium Nickel Resources (PNRL) a annoncé le 13 juin la conclusion d’une série d’opérations de financement ayant permis de mobiliser 25,57 millions de dollars. Les fonds seront en partie affectés au développement de ses mines de nickel, cuivre, cobalt et EPG de Selebi et Selkirk. (Agenceecofin.com)

Etude de faisabilité – Le canadien Osino Resources a publié le 12 juin les résultats de l’étude de faisabilité définitive de son projet aurifère Twin Hills. La construction de la mine est évaluée à 365 millions de dollars et ce capital initial sera récupérable environ 2 ans après l’entrée en production de Twin Hills, qui pourra livrer 1,97 million d’onces sur sa durée de vie de 13 ans. (Osinoresources)

Signature d’un accord-cadre – TotalEnergies a annoncé mercredi la signature d’un accord-cadre avec NextDecade, développeur américain de gaz naturel liquéfié, qui permettra au projet d’exportation Rio Grande de l’entreprise texane de passer à l’étape de la construction. L’accord comprend une participation de 17,5% dans NextDecade en trois tranches pour un montant global de 219 millions de dollars. (Zonebourse.com)

Négociation pour l’acquisition d’actions – Maurel & Prom indique « être en discussions avancées avec l’actionnaire d’Assala Energy Holdings Ltd concernant l’acquisition de l’intégralité des actions d’Assala », sans fournir de montant. Assala appartient à la société d’investissement Carlyle, et active au Gabon dans la production, le transport et le stockage de brut. (Connaissancedesenergies.org)

Lutte contre les FFI – Selon le Centre d’Etude et de Recherche Appliquée en Finance Publique (CERA-FP), une ONG luttant contre les FFI (Flux Financiers illicites), les Etats africains ont des fiscalités avantageuses pour attirer les investisseurs. L’ONG estime que les avantages fiscaux inclus dans le Code minier Burkinabé de 2015 sont offerts en fonction des trois phases du projet minier dont la phase de recherche, celle de construction et celle de l’exploitation. (Minesactu.info)

Licence d’exploration d’hydrocarbure – Challenger Energy Group PLC. a déclaré que des pourparlers sont sur le point de démarrer avec le ministère de l’énergie de Trinidad sur une licence d’exploration pour le bloc de Guayaguayare, qui a récemment été attribuée à la filiale CGTL. (Proactiveinvestors)

Glencore réaffirme son engagement envers la RDC avant la conférence minière

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La société mondiale diversifiée de ressources naturelles Glencore, qui produit du cuivre et du cobalt en République démocratique du Congo (RDC), a affirmé l’engagement de l’entreprise envers la région et le pays avant l’exposition et la conférence DRC Mining Week, à Lubumbashi, du 14 au 16 juin .

« Nous sommes heureux de soutenir une fois de plus DRC Mining Week. Dans l’esprit du thème de cette année “Reconnaître les triomphes et les victoires de DRC Mining “, nous sommes impatients de nous engager avec des délégués et des représentants du monde entier pour discuter des moyens de continuer à développer la RDC en tant que l’un des centres miniers mondiaux tout en soutenant la responsabilité gérance environnementale et sociale », déclare Clint Donkin , directeur de Glencore Copper Africa .

« Nous sommes encouragés par les perspectives optimistes de nos actifs industriels producteurs de cuivre et de cobalt en RDC. Nous pensons que notre modèle commercial diversifié, associé à notre concentration sur les métaux de transition, nous place dans une bonne position pour aider à répondre aux besoins futurs en ressources et à relever les défis qui pourraient survenir », ajoute-t-il.

Dans le cadre des efforts continus de Glencore pour dialoguer avec ses principales parties prenantes, la société organisera une partie de la visite sur le terrain du Cobalt Institute après la DRC Mining Week.

« Nous invitons nos parties prenantes à venir visiter nos actifs industriels ainsi que les communautés avec lesquelles nous travaillons pour découvrir le bon travail effectué localement pour eux-mêmes », déclare Donkin.

« La RDC est un pays plein d’opportunités. Sa richesse minière est estimée à plus de 20 billions de dollars et c’est l’un des plus importants producteurs de cuivre et de cobalt, deux métaux importants pour soutenir la transition vers une économie mondiale décarbonée.

“Dans l’ensemble de l’ entreprise , Glencore donne la priorité aux investissements dans les métaux qui soutiennent un avenir à faible émission de carbone et nous nous félicitons donc de l’opportunité qu’offre DRC Mining Week d’entendre l’industrie dans son ensemble sur la croissance du secteur minier critique de la RDC”, déclare Glencore RDC. présidente Marie-Chantal Kaninda .

“La RDC et Glencore sont en mesure de contribuer aux solutions nécessaires pour soutenir l’ambition mondiale de décarbonation et nous sommes impatients de les explorer avec des pairs et des parties prenantes de l’industrie lors de la DRC Mining Week”, ajoute-t-elle.

Fin 2022, les opérations de Glencore , Kamoto Copper Company et Mutanda Mining , employaient ensemble plus de 8 700 personnes et 7 650 sous-traitants, 98 % des employés étant des ressortissants de la RDC.  

Edité par Chanel de Bruyn
Creamer Media Rédacteur en chef adjoint en ligne

Source : mining weekly

Merafe va s’inscrire sur A2X

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Merafe Resources a été approuvée pour une cotation secondaire sur l’A2X et ses actions commenceront à être négociées en bourse à partir du 21 juin.

La société conservera sa cotation principale sur le JSE.

Merafe participe à l’extraction du chrome et à la valorisation du minerai de chrome en ferrochrome par l’intermédiaire de sa filiale Merafe Ferrochrome and Mining , qui a formé en 2004 la Glencore-Merafe Chrome Venture.

Edité par Chanel de Bruyn

Creamer Media Rédacteur en chef adjoint en ligne

Source : mining weekly

Globe prend son souffle à Kanyika

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Junior Globe Metals & Mining a obtenu un léger sursis dans le calendrier pour développer son projet de niobium de Kanyika, au Malawi.

La société a déclaré mercredi aux actionnaires que le commissaire malawite des Mines et des Minéraux avait fourni à la société une lettre indiquant que le développement de la mine à Kanyika devrait commencer dans les 18 mois suivant la signature de l’accord de développement minier (MDA), qui était en baisse à fin mars de cette année, avec une importante production minérale commerciale attendue dans les 60 mois suivant la signature du MDA.

Globe avait précédemment demandé que ce délai soit prolongé à partir de la date à laquelle la licence minière a été enregistrée.

Le PDG de Globe, Grant Hudson, a salué mercredi la mise à jour reconnaissant la sécurité d’occupation de la licence minière et reconnaissant l’engagement envers le projet et les progrès réalisés à ce jour.

“Il s’agit d’une étape clé dans la satisfaction de l’une des conditions du MDA dans les délais que nous avons précédemment annoncés”, a-t-il déclaré aux actionnaires.

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

Walkabout plus proche du financement par emprunt pour Lindi Jumbo

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Le développeur de graphite Walkabout Resources a franchi un autre obstacle dans une facilité de crédit de 20 millions de dollars pour son projet Lindi Jumbo, en Tanzanie, le comité d’investissement de Gemcorp approuvant la facilité de transaction ainsi qu’une facilité de réserve de 5 millions de dollars.

La dette et les facilités de soutien sont toutes deux soumises à une documentation de prêt formelle, qui est en cours de préparation.

« Nous sommes ravis que la facilité de crédit senior soit presque terminée. Le stade de développement avancé et les marges de produit élevées attendues de Lindi Jumbo nous permettent d’accéder à une dette à haut rendement que d’autres projets ne peuvent pas. Une telle installation nous permet également de répondre aux attentes des actionnaires en matière de financement intégral du projet tout en minimisant la dilution potentielle », a déclaré Andrew Cunningham, PDG de Walkabout.

La facilité de crédit prioritaire aura une durée de trois ans et sera remboursée à partir des flux de trésorerie d’exploitation à compter de juin 2024. Le prélèvement initial de la facilité de crédit prioritaire servira à refinancer les mesures de financement provisoires existantes, le reste de la facilité être utilisé pour achever les coûts de construction, financer la mise en service et fournir un fonds de roulement pour le projet Lindi Jumbo.

Le projet Lindi Jumbo produira 40 000 t/a de graphite sur une durée de vie de 24 ans.

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

Sierra Rutile met en garde contre un nouveau trimestre bas de production

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Le mineur de terres rares Sierra Rutile a signalé une baisse de la production pour le trimestre de juin, avant son rapport trimestriel, notant que les opérations en Sierra Leone étaient entravées par des interruptions de courant causées par des pannes mécaniques à la centrale électrique de l’entreprise.

La société cotée à l’ASX a déclaré aux actionnaires que ces interruptions de courant avaient eu un impact sur la disponibilité de l’usine.

À la lumière des conditions actuelles du marché pour les ventes de rutile, la société donne désormais la priorité à la production de concentré de minéraux lourds (HMC), avec l’usine de séparation des minéraux et l’un des quatre concentrateurs humides actuellement hors ligne. Le mineur a déclaré aux actionnaires que si cette situation persistait, il y aurait un impact négatif sur la production de rutile.

« Des travaux sont en cours pour résoudre les problèmes de coupure de courant et Sierra Rutile prévoit actuellement de revenir à pleine capacité au début du troisième trimestre. À ce stade, la société s’attend à ce qu’une grande partie de la production perdue en juin puisse être récupérée au second semestre, car les stocks de HMC en cours de constitution sont transformés en produits commercialisables », a déclaré le mineur dans un communiqué.

Cependant, l’entreprise ne prévoyait plus de dépasser en 2022 une production de 136 000 t de rutile, a-t-il ajouté.

Les opérations perturbées du deuxième trimestre ont fait suite à un premier trimestre difficile, qui a été entravé par des problèmes opérationnels, car la production a été perdue en mars en raison de la disponibilité de la pompe à eau, en dessous des niveaux budgétaires et d’une panne de courant de 19 heures causée par des conditions météorologiques extrêmes.  

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Côte d’Ivoire : BW Offshore finalise la cession du FPSO Espoir

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Depuis le début de l’année, le contrat d’exploitation du FPSO Espoir a été prolongé à plusieurs reprises dans l’optique de boucler une potentielle vente de l’installation avec les parties prenantes du bloc CI-26.

La compagnie norvégienne de services pétroliers BW Offshore a officialisé, lundi 12 juin, la conclusion d’un accord pour la cession de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) opérationnelle en Côte d’Ivoire, sur le bloc en mer CI-26.

La transaction est réalisée moyennant le paiement d’une somme de 20 millions de dollars. Elle consacre l’aboutissement des pourparlers engagés avec les parties prenantes du périmètre, ceci après le report, à plusieurs reprises, du contrat d’exploitation de l’installation.

L’accord signé avec BW Offshore engage cette dernière à fournir une gamme de services comprenant essentiellement des opérations de maintenance qui seront effectuées sur le FPSO Espoir pendant une période de transition pouvant s’étaler sur 5 mois.

BW Offshore n’a pas précisé l’identité de son contractant. On sait néanmoins que la société Canadian Natural Resources (58,67 %), Petroci Holding (20 %) et Tullow Côte d’Ivoire (21,33 %) sont les sociétés engagées sur le bloc offshore ivoirien CI-26.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin