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Mali : la possibilité de produire plus de 22 tonnes d’or par an à la mine Fekola se précise

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Derrière le Ghana, le Mali est le deuxième producteur d’or en Afrique de l’Ouest. Une position que le pays doit en partie aux performances de la mine d’or Fekola, dont la production en 2023 pourrait atteindre 610 000 onces (plus de 17 tonnes).

Au Mali, la compagnie minière canadienne B2Gold a publié le 21 juin une mise à jour de l’estimation de ressources minérales pour le gisement Anaconda intégré à sa mine d’or Fekola. Il s’agit d’une étape importante vers l’augmentation de la production annuelle de la mine à plus de 800 000 onces par an, soit plus de 22 tonnes d’or.

La mise à jour a notamment permis une hausse de 80 % des ressources minérales indiquées du projet par rapport à l’estimation de mars 2022. Elles totalisent désormais 2,03 millions d’onces d’or, contre 2 millions d’onces pour les ressources minérales inférées. Notons que cette estimation, ainsi que les ressources minérales supplémentaires qui seront identifiées alors que la compagnie poursuit l’exploration du gisement, sera intégrée à des études de faisabilité visant à évaluer, entre autres, la durée de vie du projet et sa capacité de production.

Pour rappel, la mine d’or Fekola est la deuxième plus grande du Mali, avec une production d’or maximale de 610 000 onces (+17 tonnes) attendue cette année. Le gouvernement détient une participation de 10 % dans le projet situé à environ 500 km à l’ouest de la capitale Bamako.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Ethiopie – KEFI Gold and Copper plc. a annoncé le 19 juin que toutes les conditions majeures de financement nécessitant l’intervention du gouvernement éthiopien dans le cadre du projet aurifère Tulu Kapi de la Société ont été remplies. Pour rappel, le projet Tulu Kapi peut livrer 1,2 million d’onces sur huit ans. (Kefi-goldandcopper)

Libéria / Mauritanie – La CEDEAO lance son Projet Régional d’Accès à l’Électricité Hors Réseau (ROGEAP) au Libéria et en Mauritanie. En effet, Les 8 et 12 juin, respectivement à Monrovia et à Nouakchott, les acteurs du secteur des énergies renouvelables du Libéria et de la Mauritanie ont participé à des ateliers pour les lancements officiels des activités du Projet Régional d’Accès à l’Électricité Hors Réseau de la CEDEAO. (Agenceecofin.com)

Malawi – La compagnie australienne Sovereign Metals a annoncé le 20 juin le lancement d’un programme d’échantillonnage en vrac sur le projet de graphite Kasiya. Il s’agit de prélever des échantillons sur le site afin de les évaluer pour confirmer leur utilisation dans la fabrication des batteries lithium-ion. En cas de succès, il s’agira d’une étape importante dans le processus de commercialisation de la future production. (Sovereignmetals)

USA – Le groupe minier Rio Tinto a approuvé un financement de 498 millions de dollars pour le développement souterrain d’une zone connue sous le nom de North Rim Skarn (NRS) à l’exploitation Kennecott près de Salt Lake City, dans l’Utah. La production du NRS commencera l’année prochaine et devrait s’intensifier sur deux ans, pour fournir environ 250 000 tonnes de cuivre. (Miningweekly.com)

Québec – La société Sayona Mining a indiqué mercredi qu’une étude technique préliminaire portant sur la production potentielle de carbonate de lithium à l’exploitation North American Lithium (NAL), a estimé que le projet pourrait générer des bénéfices totaux avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement de 7,5 milliards de dollars australiens. (Sayonamining)

Vente de voitures électriques – Selon l’édition 2023 du Global EV Outlook publié récemment par l’AIE, 14 millions de véhicules électriques (VE) seront vendus dans le monde en 2023, soit une hausse de 35 %. L’agence s’attend à ce que les ventes poursuivent sur leur lancée du premier trimestre, durant lequel 2,3 millions de VE ont été vendus, en hausse de 25 % en glissement annuel. (Agenceecofin.com)

Importation pétrole Russie / Chine – Les importations de pétrole russe de la Chine au plus haut depuis l’invasion de l’Ukraine, nonobstant les sanctions sans précédent adoptées par les occidentaux contre la Russie. Ils ont notamment réduit leurs importations d’hydrocarbures russes, dont l’Union européenne était très dépendante. La Russie est depuis en quête de nouveaux débouchés et se tourne davantage vers l’Asie. (Connaissancedesenergies.org)

ActuLex

 Acquisition d’actifs – Le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite (PIF) est à la tête de l’offre d’acquisition d’une participation de 2,5 milliards de dollars dans les opérations de nickel et de cuivre de Vale, a rapporté Bloomberg News mardi. Le PIF pourrait conclure l’accord pour une participation d’environ 10 % par l’intermédiaire d’une coentreprise avec Ma’aden, devançant ses concurrents, notamment la maison de commerce japonaise Mitsui & Co. et l’Autorité d’investissement du Qatar. (Mining.com)

Cession d’actifs – En Zambie, quatre candidats sont en lice pour le rachat des actifs de cuivre de Mopani. Il s’agit des entreprises chinoises Norinco Group et Zijin Mining, du groupe sud-africain Sibanye-Stillwater et d’un véhicule d’investissement piloté par d’anciens cadres du géant suisse Glencore. Ces sociétés achèvent désormais leurs travaux en vue de faire des offres contraignantes, tandis que les autorités prendront leur décision d’ici fin juillet. (Agenceecofin.com)

Revendication salariale – Au Zimbabwe, le syndicat des travailleurs miniers ZDAMWU (Zimbabwe Diamond and Allied Mineral Workers Union) milite pour que ses membres perçoivent désormais l’entièreté de leur salaire en dollars américains. Selon les détails relayés par la presse locale, la majorité des travailleurs des mines perçoit seulement 40 % de son salaire en dollars américains suivant le modèle de rémunération actuel. (Agenceecofin.com)

Contrat d’enrichissement du titane – Le continent africain doit s’industrialiser aussi rapidement que possible, a déclaré mardi Nomalungelo Gina, vice-ministre sud-africaine du commerce, de l’industrie et de la concurrence, en présidant la cérémonie de signature de contrats visant à faire avancer un projet de valorisation du titane dans le KwaZulu-Natal. (Miningweekly.com)

Contrat d’approvisionnement en gaz – Le Qatar a conclu un accord d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la China National Petroleum Corporation (CNPC) sur 27 ans. C’est le deuxième contrat de longue durée entre les deux pays en moins d’un an, a annoncé mardi le ministre qatari de l’Energie. (Connaissancedesenergies.org)

Antofagasta cherche à agrandir sa mine de cuivre avec un investissement de 1,2 milliard de dollars

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Le mineur chilien Antofagasta a demandé un permis environnemental pour prolonger les opérations de sa mine de cuivre de Zaldivar jusqu’en 2051, a annoncé la société mardi.

Antofagasta a déclaré que son plan d’extension comprend un investissement prévu de 1,2 milliard de dollars pour le projet de métaux de base.

Le permis d’étude d’impact environnemental actuel de la mine, ou EIA, expirera en 2025.

L’extension demandée ne modifiera pas la capacité de production précédemment approuvée de l’entreprise, a ajouté la société.

(Par Fabian Cambero et Valentine Hilaire; Montage par David Alire Garcia)

Source : mining.com

La Chine soutient la mise en œuvre de l’efficacité énergétique en Égypte

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La Chine constitue l’un des principaux partenaires de l’Égypte avec qui elle collabore dans de nombreux secteurs, dont celui de l’Énergie.

Le ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement a offert, dimanche 18 juin dernier, un ensemble d’équipements énergétiques publics dans le cadre de la politique d’efficacité énergétique en Égypte.

Il s’agit de lampadaires solaires à LED, d’ampoules LED, de systèmes solaires domestiques ainsi que de climatiseurs à haut rendement énergétique. Ces outils sont destinés à soutenir les engagements climatiques du Caire, notamment ceux en faveur de la transition énergétique.

Pour Liao Liqiang, l’ambassadeur de Chine en Égypte, la livraison de ce matériel démontre « la ferme détermination de la Chine et de l’Égypte à promouvoir une transformation verte et à faible émission de carbone et à lutter contre le changement climatique ».

Elle est également, explique-t-il, l’expression du partenariat renforcé qu’entretient l’Égypte avec la Chine en matière de lutte contre le changement du climat, entre autres. Ce développement s’inscrit notamment dans le cadre d’un accord signé en 2016 entre le ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement et le ministère égyptien de l’Environnement.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Le Fonds OPEP s’associe à l’IRENA pour accélérer le financement de la transition énergétique des pays en développement

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En juin 2022, les deux organisations avaient déjà convenu de soutenir le développement de projets sur le terrain, notamment en Afrique, dans le cadre de la poursuite de l’objectif d’une transition énergétique juste, inclusive et équitable, alignée sur l’Agenda 2030.

Le Fonds OPEP pour le développement international a signé le 19 juin un accord avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) pour rejoindre la plateforme Energy Transition Accelerator Financing (ETAF). Il s’agit d’une initiative mondiale qui vise à mobiliser des fonds pour les investissements dans les énergies renouvelables.

Le Fonds OPEP prévoit de soutenir la plateforme avec un financement pouvant aller jusqu’à 250 millions de dollars d’ici 2030 pour financer des solutions en matière d’énergies renouvelables dans ses pays partenaires.

« Cette collaboration marque une étape importante dans nos efforts conjoints pour relever le double défi du changement climatique et de la pauvreté énergétique grâce à cette plateforme innovante. Elle contribuera à faire progresser une transition énergétique inclusive et juste qui ne laisse personne de côté grâce aux investissements, aux nouvelles technologies et au partage des connaissances », a déclaré Abdulhamid Alkhalifa, le directeur général du Fonds OPEP.

La plateforme ETAF, créée par l’IRENA et soutenue par les Émirats arabes unis, visait initialement à mobiliser au moins 1 milliard de dollars de capitaux d’ici à 2030. Avec l’engagement du Fonds OPEP et les contributions de tous les autres partenaires existants de l’ETAF, cet objectif initial a été dépassé, avec des engagements totaux s’élevant à 1,15 milliard de dollars.

Abdoullah Diop 

Source : Agence Ecofin

Consommation d’essence : les activités redoublent pour les stations-service du Bénin, grâce au nouveau président nigérian

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La suppression des subventions d’essence au Nigeria constitue un pilier de rentabilité pour les stations-service du Bénin. Néanmoins, la hausse des prix a constitué un choc pour le commerce de contrebande, et il faudra protéger les ménages qui en dépendaient.

La fin des subventions sur les carburants au Nigeria a eu des répercussions au-delà de ses frontières, notamment au Bénin voisin. Depuis que le nouveau président nigérian Bola Tinubu a mis fin aux subventions sur l’essence il y a deux semaines, ceux qui vendaient ce produit en contrebande et dans l’informel ont augmenté leurs prix, les faisant passer de 350 à 700 FCFA (0,5 à 1 euro) le litre, dépassant ainsi le prix de l’essence dans les stations-service officielles.

Cette hausse des prix a eu un impact sur l’économie béninoise. En effet, les stations-service sont devenues les points d’achat privilégiés des consommateurs de carburant, y compris les « Zem » ou taxi-moto qui jusque-là jouissaient des bas prix du carburant du « bord de la voie ». Pour les gérants de stations-service, c’est une aubaine, car les volumes d’activités sont en hausse. De ce fait, la clientèle des nombreuses stations développées dans la ville de Cotonou sur les deux dernières années et qui tardaient encore à recevoir les volumes de clientèle espérés a considérablement augmenté.

Par ailleurs, face aux nouveaux prix de carburant qui s’imposent à eux, les conducteurs de taxi-moto ont augmenté le prix des courses.

Pour le moment, il est difficile de savoir combien de familles sont impactées par l’évolution des choses au Nigeria. Il s’agit de milliers de ménages, dont une partie de la résilience dépendait étroitement de la vente du carburant de contrebande.

Le Bénin dépend fortement du Nigeria, son voisin et l’un des plus grands producteurs de pétrole en Afrique. La fermeture de la frontière entre les deux pays en 2019 a déjà causé des difficultés économiques au Bénin. La décision récente de mettre fin aux subventions sur l’essence souligne une fois de plus cette dépendance. Les autorités béninoises ont encouragé le développement de stations-service officielles afin de réduire la contrebande d’essence sur le marché, mais n’y parvenaient que difficilement.

Ainsi, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de commerce transfrontalier. Alors que le Nigeria cherche à réduire les dépenses liées aux subventions sur les carburants, les pays voisins doivent faire face à l’impact économique de ses décisions. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles mesures seront prises pour atténuer les conséquences pour les populations concernées.

Source : Agence Ecofin

Le Zimbabwe mise sur l’expertise du Soudan du Sud pour soutenir la prospection pétrolière sur son territoire

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Le Zimbabwe recherche activement des ressources d’hydrocarbures dans son sous-sol. L’objectif du pays, c’est de mettre la main sur des gisements substantiels qui pourraient aider l’État à réduire sa dépendance aux importations de carburants.

Dans le cadre de la conférence South Sudan Oil and Power (SSOP) qui s’est ouverte jeudi 15 juin dernier à Juba, Magna Mudyiwa, la vice-ministre zimbabwéenne de l’Énergie et du Développement énergétique s’est exprimée au sujet du rôle déterminant que joue le Soudan du Sud dans l’atteinte des ambitions énergétiques de son pays.

La responsable a notamment mis en évidence l’importance de la coopération entre le Zimbabwe et le Soudan du Sud qui jouit d’une expérience éprouvée sur toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière. Une expertise dont le Zimbabwe veut davantage bénéficier alors que les activités d’exploration menées dans le pays sont sur le point de donner des résultats.

« Le Soudan du Sud est une étude de cas remarquable et peut offrir des conseils sur les réglementations, les structures et les lois, la gestion des problèmes environnementaux liés à la production de pétrole et de gaz ainsi que les technologies appropriées pour optimiser la récupération du pétrole », a déclaré la vice-ministre.

Notons que récemment la compagnie pétrolière australienne Invictus Energy a confirmé la présence de pétrole léger, de condensat de gaz et d’hélium sur le périmètre de Cabora Bassa qu’elle explore actuellement.

« La perspective est passionnante et aura un impact positif sur notre économie. Si des quantités suffisantes sont identifiées, cela se traduira par la production de carburants liquides à partir de ressources locales », a précisé la responsable.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : Invictus Energy envisage de céder une partie de ses intérêts dans le projet de Cabora Bassa

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Début mai, Invictus confirmait l’existence de brut léger, de condensat de gaz et d’hélium dans le projet zimbabwéen de Cabora Bassa. Cette avancée met en évidence le potentiel du site dont le développement pourrait nécessiter une stratégie différente.

La société australienne Invictus Energy envisage la possibilité de se délester d’une partie des 80 % de participation qu’elle détient dans le périmètre d’exploration de Cabora Bassa au Zimbabwe. L’information a été annoncée par Scott Macmillan, le PDG de la compagnie.

« Invictus cherchera à céder une partie de ses 80 % de parts dans le projet et à faire appel à un partenaire industriel stratégique pour financer sa part du développement, comme c’est souvent le cas dans l’industrie », a déclaré le patron, dans une interview rapportée par reuters le 19 juin.

D’après le PDG, la mise en œuvre d’une telle option n’est pas absolue. Elle est conditionnée à l’identification de ressources commercialement exploitables sur le périmètre de Cabora Bassa. Pour l’instant, la compagnie intensifie des travaux d’exploration sur le périmètre.

Dans le cadre de ces dernières, Invictus devrait lancer, au cours du troisième trimestre de cette année, les travaux de forage de puits d’exploration Mukuyu-2.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Zambie : comme le cuivre, la production d’or a légèrement baissé en 2021 (rapport)

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En 2021, la production zambienne de cuivre a baissé de 4 % en glissement annuel alors que de grandes mines comme Lumwana, Kansanshi ou encore Konkola ont vu leurs rendements diminuer. Selon l’ITIE, le métal rouge n’est pas le seul à avoir contre-performé cette année-là.

Selon un rapport de l’ITIE publié en mai 2023 pour la Zambie, la production aurifère du pays a légèrement baissé (-1,42 %) en 2021. Elle a totalisé 127 656 onces pour une valeur de 221,87 millions de dollars, à un prix de l’once d’or estimé à 1 738 dollars.

Pour les auteurs du rapport, cette baisse est principalement attribuable à deux facteurs. Il s’agit en l’occurrence de la baisse des teneurs rencontrées à la mine Kansanshi ainsi que de la suspension en octobre 2021 des opérations de la mine d’or Kansenseli.

Il faut rappeler que la Zambie n’est pas reconnue comme un grand producteur africain d’or. Néanmoins elle possède quelques mines aurifères et certaines de ses mines de cuivre produisent de l’or en sous-produit. En outre, il existerait selon plusieurs sources concordantes plus de 60 sites artisanaux d’extraction d’or dans le pays.

Comme dans plusieurs autres pays africains riches en or, la question de l’orpaillage illégal est au cœur des problèmes que tente de régler l’État dans le secteur minier. Le gouvernement zambien a donné aux mineurs artisanaux des certificats d’orpaillage pour légaliser leurs activités d’extraction d’or.

Il fournit également aux mineurs en règle des machines, équipements et connaissances sur le secteur afin de motiver les mineurs illégaux à leur emboîter le pas. Le ministre zambien des Mines a déclaré en 2020 qu’il souhaitait que le pays produise 40 000 kg d’or.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : les mineurs veulent désormais la totalité de leur salaire en dollars US

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Le secteur minier est l’un des piliers de l’économie au Zimbabwe et l’une des principales sources de devises étrangères. Actuellement, une partie de ces devises est reversée aux employés du secteur, en l’occurrence 40 % de leur salaire en dollars US, face à l’effondrement de la monnaie locale.

Au Zimbabwe, le syndicat de travailleurs miniers ZDAMWU (Zimbabwe Diamond and Allied Mineral Workers Union) milite pour que ses membres perçoivent désormais l’entièreté de leur salaire en dollars américains. Selon les détails relayés par la presse locale, la majorité des travailleurs des mines perçoit seulement 40 % de son salaire en dollars américains suivant le modèle de rémunération actuel.

Les revendications des travailleurs s’appuient sur la perte de valeur du dollar zimbabwéen, la monnaie locale, qui réduit considérablement leur pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation générale. Cette situation constitue un frein à leur épanouissement et le syndicat réclame d’ailleurs une revalorisation salariale dans tout le secteur afin de permettre aux employés de mener une vie plus décente.

« Ignorer cet appel au niveau des mines pourrait entraîner une diminution de la production. Les travailleurs sont démotivés en raison des salaires de misère qu’ils touchent actuellement. Nous risquons également de voir une augmentation des accidents dans les mines en raison de la détérioration de l’état mental des travailleurs », prévient Justice Chinhema, secrétaire général du syndicat.

Notons que plusieurs syndicats dans le pays suggèrent déjà une grève nationale pour obtenir des compagnies minières une révision des salaires jugés trop bas. Des sociétés auraient déjà fait un geste en ce sens, mais il resterait en deçà des attentes des travailleurs. Une grève générale dans le secteur minier pourrait être préjudiciable à l’économie nationale tout entière, vu l’importance des Mines dans le pays (plus de 10 % du PIB et 60 % des revenus d’exportations). L’objectif des autorités d’atteindre des revenus miniers annuels de 12 milliards de dollars en 2023 pourrait également s’en trouver compromis.

Source : Agence Ecofin