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Côte d’Ivoire : à 350 km de Yamoussoukro, le projet aurifère Koné héberge 137 tonnes d’or

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Devenue en une décennie un des leaders de la production d’or en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire a le potentiel pour s’inscrire dans la durée parmi les principaux producteurs sur le continent. Le pays attire en effet des investissements qui permettent chaque année de nouvelles découvertes d’or.

En Côte d’Ivoire, la junior minière canadienne Montage Gold a annoncé le 7 septembre une hausse des ressources minérales de son projet aurifère Koné. Ce dernier héberge désormais des ressources minérales indiquées de 4,83 millions d’onces (137 tonnes d’or), contre 4,27 millions d’onces dans l’estimation d’août 2021.

Cette hausse de 13 % s’explique par l’ajout des ressources du gisement Gbongogo Main. Une première estimation de ressources minérales indiquées vient d’y être réalisée et le gisement en question héberge 12 millions de tonnes de ressources minérales à une teneur de 1,45 g/t d’or, soit 559 000 onces.

Notons que cette amélioration pourrait avoir un impact sur la capacité de production du projet Koné, dans le cadre de l’actualisation de l’étude de faisabilité définitive en cours. Selon l’étude de faisabilité publiée en février 2022, le projet Koné a la capacité de livrer annuellement 207 000 onces sur une durée de vie de 15 ans, soit un total de 3,06 millions d’onces (environ 87 tonnes d’or).

La future mine d’or est située à 350 km au nord-ouest de Yamoussoukro et à environ 600 km au nord-ouest d’Abidjan. Montage Gold vient de nommer un nouveau directeur pays en Côte d’Ivoire, en la personne de Mike Robinson. Professionnel du secteur minier, il dispose de plus de 40 ans d’expérience dans la gestion des opérations minières et a notamment supervisé le développement et l’agrandissement de Tasiast, la plus grande mine d’or de Mauritanie.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : l’australien EcoGraf envisage de transformer localement le graphite d’Epanko

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La transformation locale prend une importance croissante dans les pays miniers africains, surtout ceux qui disposent de minéraux critiques comme le graphite et le lithium, essentiels aux véhicules électriques. C’est le cas de la Tanzanie qui devrait fournir 10 % du graphite mondial d’ici 2030.

Le graphite provenant de la future mine d’Epanko en Tanzanie, propriété de l’australien EcoGraf, pourrait être transformé dans le pays en graphite sphérique, un matériau utilisé dans les anodes de batteries pour véhicules électriques. C’est ce qu’a laissé entendre Dale Harris, le directeur de l’exploitation de la société propriétaire du projet, en marge de la conférence minière Africa Down Under en Australie.

« Il s’agit d’un processus très gourmand en énergie, et la technologie est assez particulière, mais étant donné le faible coût de l’énergie en Tanzanie, ce ne serait pas un mauvais endroit pour s’implanter », a-t-il confié au média Mining Weekly Online.

Si peu de détails ont été donnés sur la mise en œuvre d’un tel projet, il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la compagnie évoque la possibilité d’installer en Tanzanie une chaine d’approvisionnement afin d’alimenter le marché des batteries pour véhicules électriques. Dans cette optique, EcoGraf a conclu cette année un partenariat stratégique avec le géant sud-coréen POSCO qui est l’un des plus grands producteurs de matériaux d’anodes en graphite.

Selon une étude de faisabilité bancable actualisée publiée le 28 avril dernier, Epanko peut livrer annuellement 73 000 tonnes de graphite sur les 11 premières années d’une durée de vie de 18 ans. L’investissement nécessaire pour démarrer la production est estimé à 134 millions de dollars.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Botswana : Perenti décroche un contrat de 235 millions de dollars à la mine de cuivre Motheo

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L’australien Sandfire Resources a obtenu en août l’accord du gouvernement botswanais pour exploiter un nouveau gisement à sa mine de cuivre Motheo. Les travaux, qui permettraient de porter la production annuelle à 50 000 tonnes dans quelques mois, devraient démarrer en septembre 2023.

Au Botswana, la société de services miniers Perenti a obtenu un contrat d’une valeur de 235 millions de dollars, via sa filiale African Mining Services (AMS). Il s’agit d’un contrat de services d’exploitation minière à ciel ouvert sur 73 mois au gisement à ciel ouvert A4, destiné à augmenter la capacité de production de la mine de cuivre Motheo appartenant à l’australien Sandfire Resources.

Selon un communiqué du 7 septembre, AMS fournira tous les services miniers de surface associés aux activités de développement et de production de la mine. Les travaux de préproduction devraient démarrer ce mois, suivis en octobre 2023 par l’exploitation minière. Notons que ce nouveau contrat s’ajoute à celui déjà détenu par Perenti pour le gisement principal de Motheo (T3).

« Sandfire est désormais l’un de nos plus gros clients et, sur la durée des contrats combinés, les fosses à ciel ouvert T3 et A4 devraient générer un revenu total de plus de 1,1 milliard de dollars australiens, ce qui permettra à Perenti et à ses actionnaires d’obtenir de solides rendements », a expliqué Mark Norwell, DG de Perenti.

Selon les plans de Sandfire, l’exploitation du gisement A4 devrait permettre à la mine Motheo d’atteindre une capacité de production annuelle de 50 000 tonnes au cours de son exercice financier 2025, débutant le 1er juillet 2024. Cela permettrait au Botswana de générer davantage de revenus miniers en dehors des diamants, poursuivant ainsi la politique nationale de réduction de la dépendance aux pierres précieuses.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : le propriétaire de la mine d’or Sadiola va s’introduire en bourse le 11 septembre 2023

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En Afrique de l’Ouest, Allied Gold détient trois mines d’or, en l’occurrence Agbaou et Bonikro en Côte d’Ivoire, et Sadiola au Mali. Elle a lancé un processus d’inscription en bourse depuis quelques mois, avec le soutien de nouveaux investisseurs, afin de financer le développement de ses projets.

Les actions d’Allied Gold Corporation seront disponibles à la bourse de Toronto au Canada, à compter du 11 septembre 2023. C’est l’annonce faite jeudi 7 septembre par la compagnie minière canadienne, à l’issue d’un regroupement d’entreprises qui lui a permis de mobiliser un financement de 267 millions de dollars destiné à ses opérations, notamment la mine d’or Sadiola au Mali.

Le regroupement d’entreprises et l’introduction en bourse qui en découle sont menés avec le soutien d’anciens dirigeants de Yamana Gold, un important producteur canadien d’or. Plusieurs d’entre eux font d’ailleurs partie de la direction et du Conseil d’administration de la nouvelle société constituée, y compris le PDG Peter Marrone, fondateur et ancien président exécutif de Yamana Gold.

L’introduction en bourse peut aider Allied Gold à mobiliser des fonds pour le développement de ses opérations. En dehors de Sadiola, notons que la compagnie contrôle plusieurs projets en Afrique de l’Ouest, dont les mines d’or Agbaou et Bonikro en Côte d’Ivoire.

Elle compte d’ailleurs publier une mise à jour de ses travaux d’exploration à Bonikro au quatrième trimestre 2023, ainsi qu’annoncer une décision relative à la construction de la phase 1 de Sadiola. Selon une étude de faisabilité réalisée l’année dernière, cette dernière considérée en fin de vie et vendue en 2019 par ses anciens propriétaires (AngloGold Ashanti et Iamgold) peut encore être exploitée sur 17 ans grâce à un projet d’agrandissement.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Botswana – Les acheteurs se bousculent pour la mine de cuivre Khoemacau valorisée à plus d’un milliard de dollars. Au moins trois compagnies minières basées en Afrique du Sud sont dans la course pour racheter la mine de cuivre Khoemacau. Disposant d’une durée de vie de 20 ans et entrée en production en 2021, l’actif est évalué entre 1,5 et 2 milliards de dollars. (Afropages.fr)

Namibie – Les projets de production d’hydrogène vert programmés en Namibie pourraient augmenter significativement la taille de l’économie de ce petit pays de 2,6 millions d’habitants au cours des sept prochaines années, a annoncé le gouverneur de la Banque centrale, Johannes Gawaxab, mardi 5 septembre.  (Agenceecofin.com)

Afrique – Les chefs d’Etats africains ont porté leurs réflexions sur la question climatique et des énergies renouvelables à l’occasion du sommet africain sur le climat à Nairobi tenu au Kenya du 04 au 06 septembre 2023. A la fin du sommet, une déclaration a été adoptée. Elle devrait servir comme une la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28. (Minesactu.info)

Méditerranée – Le producteur méditerranéen de pétrole et de gaz Energean a annoncé une chute de 41,2 % de ses bénéfices au premier semestre, en raison d’une hausse des charges fiscales, et a également revu à la baisse ses prévisions de production pour l’ensemble de l’année, à 125 000 – 130 000 barils d’équivalent pétrole par jour. (Zonebourse.com)

USA – Northern Dynasty Minerals a publié mercredi une évaluation économique préliminaire (PEA) mise à jour pour son projet de cuivre Pebble, qui comprend un plan d’infrastructure pour une « route sud » d’accès à la mine proposée en Alaska. (Mining.com)

France – Technip Energies, un leader mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), présente SnapLNG by T.EN™, une solution modulaire, pré-étudiée et standardisée pour la production de GNL bas-carbone. Cette technologie garantit une mise sur le marché accélérée de la production, combinée à une fiabilité de fonctionnement inégalée. La solution SnapLNG by T.EN™ sera lancée à l’occasion de la conférence Gastech 2023 à Singapour qui se tiendra du 5 au 8 septembre. (Euro-petrole.com)

Platine – Le World Platinum Investment Council (WPIC) a publié ce 06 septembre, son Platinum Quarterly relatif au deuxième trimestre 2023, qui comprend également des prévisions mises à jour pour l’ensemble de l’année. Le déficit pour le platine prévu en 2023 dépasse désormais 1 million d’onces en raison de la forte croissance de la demande dans les secteurs automobile et industriel et de la stagnation de l’offre. (Platinuminvestment.com)

ActuLex

Effet de la nouvelle législation minière au chili – Une réforme minière très attendue, approuvée par les législateurs chiliens en mai, oblige les grands producteurs de cuivre à payer davantage d’impôts et de redevances au gouvernement. Les sociétés minières opérant au Chili, premier producteur mondial de cuivre, sont bien placées pour absorber les redevances nationales plus élevées exigées par une nouvelle loi promulguée par le gouvernement de gauche du pays, a déclaré mercredi l’agence de notation Fitch. (Mining.com)

Résultat étude de préfaisabilité – FPX Nickel a publié une étude de préfaisabilité positive pour son développement de nickel Baptiste en Colombie-Britannique. L’étude donne au projet une valeur actuelle nette après impôts avec une décote de 8 % de près de 2,75 milliards de dollars canadiens (2,01 milliards de dollars). Le taux de rendement interne après impôt en utilisant un prix du nickel de 8,75 $/lb, est de 18,6%. (Mining.com)

Contrat d’approvisionnement en gaz – La société émiratie ADNOC Gas a annoncé jeudi la signature d’un contrat d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la compagnie chinoise PetroChina, d’une valeur de 450 à 550 millions de dollars. Les volumes fournis et la durée du contrat n’ont pas été précisés. La Chine reste un marché clé pour ADNOC Gas, et cet accord renforce notre rôle de fournisseur majeur de GNL en Asie de l’Est et du reste. (Connaissancedesenergies.org)

Interdiction d’exploitation de gaz – Joe Biden interdit toute nouvelle exploitation de gaz et de pétrole dans plusieurs zones du nord de l’Alaska. L’administration a annulé des permis délivrés par Donald Trump et proscrit les nouveaux forages au sein de la réserve nationale de pétrole. Mais elle ne revient pas sur la décision du président Biden d’autoriser un vaste projet pétrolier dans cet Etat. (Lemonde.fr)

Signature d’un contrat d’exploitation minière – En Afrique du Sud, Orion Minerals Limited a annoncé l’attribution d’un contrat d’essai d’exploitation minière de 6 mois à P2 Mining (PTY) LTD, une filiale de l’entrepreneur minier sud-africain Newrak Mining Group, pour entreprendre le programme d’essai d’exploitation minière souterraine des premiers travaux à la mine de cuivre et de zinc de Prieska dans la province du Cap-Nord. (Orionminerals)

Lancement d’une stratégie et d’une feuille de route pour l’hydrogène – Lors du sommet africain sur le climat qui s’est tenu aujourd’hui à Nairobi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Kenya Ruto ont lancé la stratégie et la feuille de route du Kenya pour l’hydrogène vert, avec le soutien de « Global Gateway », la stratégie d’investissement de l’Europe pour le monde. (Europa.eu)

Signature de la charte genre – La 90e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO tenue les 6 et 7 juillet 2023 à Bissau a procédé à la signature de la charte genre. Elle est en faveur d’une équité des genres dans le domaine des industries extractives. Cette signature est intervenue après de nombreuses rencontres tenues entre août 2020 à avril 2023. (Minesactu.info)

L’Alliance du Pacifique adopte un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer

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Les dirigeants du groupe Melanesian Spearhead, composé des Fidji, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), des Îles Salomon, de Vanuatu et d’une alliance de partis politiques indépendantistes du territoire français de Nouvelle-Calédonie, ont décrété un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer dans leur pays . juridictions.

Le groupe a déclaré que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour garantir que l’exploitation minière des fonds marins soit possible sans endommager les écosystèmes et la pêche, a rapporté Mongabay .

En 2011, l’opérateur de Solwara 1, Nautilus Minerals, a obtenu la toute première licence d’exploration minière en haute mer pour le projet d’or, de cuivre et d’argent en haute mer dans la mer de Bismarck.

Face à l’opposition des communautés locales, Nautilus a tenté une restructuration financière, mais n’a pas réussi à trouver d’acheteurs pour ses actifs et a officiellement fait faillite en 2019.

Pour l’instant, Solwara 1 ne peut pas aller de l’avant tant que « la technologie et les études ne montrent pas que cela peut être réalisé d’une manière respectueuse de l’environnement », a déclaré le Premier ministre James Marape le 28 août, selon le média en ligne Loop  Pacific .

« La Papouasie-Nouvelle-Guinée, en tant que grand frère responsable dans la région, nous avons dû souscrire aux opinions majoritaires dans le Pacifique et nous avons imposé un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer dans le pays », a déclaré Marape.

Source : mining.com

Les législateurs européens considèrent le recyclage comme un élément clé dans la recherche de minéraux critiques

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Les législateurs de l’Union européenne feront pression pour un recyclage beaucoup plus important des déchets dans une nouvelle loi européenne afin de garantir que le bloc dispose des matières premières telles que le lithium, le nickel et le cobalt nécessaires à sa transition verte.

La commission de l’industrie du Parlement européen votera jeudi sa position sur la loi sur les matières premières critiques, pièce maîtresse de la stratégie de l’UE visant à lui permettre de rivaliser avec les États-Unis et la Chine dans la fabrication de produits de technologies propres.

La commission est parvenue à un large consensus sur un texte qui met l’accent sur le potentiel du traitement des déchets et de la réduction de la demande de matériaux critiques, par exemple en utilisant des alternatives et en augmentant l’efficacité.

Le texte du Parlement propose que l’UE augmente la capacité de recyclage de 10 % pour chacune des 16 « matières premières stratégiques » d’ici 2030 et collecte, trie et traite 45 % de chaque matière contenue dans les déchets de l’UE, sous réserve de faisabilité technique et économique.

La Commission européenne a proposé en mars que l’extraction de matières premières stratégiques dans l’UE, notamment le cuivre et les terres rares, devrait atteindre 10 % de la consommation annuelle de l’UE d’ici 2030, le recyclage à 15 % et la transformation à 40 %.

Le texte du Parlement souligne que son objectif de recyclage s’appliquerait à chaque matériau.

La loi finale fera suite à des négociations entre le Parlement et les pays de l’UE, qui ont convenu en juin de relever les objectifs de recyclage et de transformation à 20 % et 50 % respectivement et d’ajouter l’aluminium à la liste des minéraux essentiels.

Les négociations devraient aboutir d’ici la fin de l’année.

Le Parlement a également soutenu un objectif de transformation de 50 %, mais n’a pas proposé de valoriser l’aluminium. La bauxite, le principal minerai d’aluminium, figure sur la liste plus large des 34 « matières premières critiques » établie par la Commission.

Pour ces derniers, l’UE prévoit des procédures d’autorisation plus simples, un recyclage accru et une diversification des importations, mais sans objectifs spécifiques.

(Par Philip Blenkinsop ; édité par Christina Fincher)

Source : mining.com

Les sociétés minières chiliennes sont prêtes à absorber des redevances nationales plus élevées, selon Fitch

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Les sociétés minières opérant au Chili, premier producteur mondial de cuivre, sont bien placées pour absorber les redevances nationales plus élevées exigées par une nouvelle loi promulguée par le gouvernement de gauche du pays, a déclaré mercredi l’agence de notation Fitch.

Une réforme minière très attendue, approuvée par les législateurs chiliens en mai, oblige les grands producteurs de cuivre à payer davantage d’impôts et de redevances au gouvernement.

Les sociétés minières mondiales telles que BHP, Anglo American et Glencore font partie de celles dont les flux de trésorerie seront mis à rude épreuve par la réforme, a déclaré Fitch.

Plusieurs grands acteurs industriels diversifiés à l’échelle mondiale « ont pris d’importants engagements d’investissement (dépenses en capital) après la finalisation des redevances, ce qui suggère que l’économie minière reste compétitive à l’échelle mondiale dans le cadre du nouveau régime fiscal », ajoute-t-il.

Le nouveau régime fiscal entre en vigueur progressivement, puisque plusieurs opérations maintiennent des contrats d’invariabilité fiscale préalablement signés.

Cependant, Fitch a noté que « les difficultés liées à l’obtention des permis environnementaux conduiront probablement à une période en 2024 où aucun nouveau projet ne sera mis en ligne, après l’achèvement de (Teck Resources) Quebrada Blanca cette année ».

Les mineurs de cuivre privés ont exigé des réductions des coûts de l’énergie, des approbations de permis plus rapides et d’autres incitations pour compenser le fardeau du nouveau régime de redevances et éviter une baisse des investissements.

Fitch estime que l’impôt total du Chili sur les sociétés minières restera supérieur à celui du Pérou d’environ deux points de pourcentage et sera environ quatre points de pourcentage supérieur à celui de l’Australie et de la province canadienne de Colombie-Britannique.

Cependant, il sera bien inférieur aux impôts imposés aux sociétés minières dans des pays africains comme la Zambie et la République démocratique du Congo.

Fitch a également déclaré qu’il s’attend à ce qu’Antofagasta Minerals « maintienne sa solide situation financière malgré une légère réduction des flux de trésorerie due à des impôts plus élevés ». Les principales filiales Antucoya et Centinela de la société minière ont conclu des accords de stabilité fiscale jusqu’en 2030 et 2031 respectivement, ajoute-t-il.

La nouvelle proposition fiscale affectera probablement les flux de trésorerie de la société minière d’État chilienne Codelco, qui reverse tous ses bénéfices au gouvernement, et l’augmentation de la structure fiscale réduira l’accord de rétention des bénéfices conclu par le gouvernement avec la société Fitch. ajoutée.

(Par Fabian Cambero et Carolina Pulice ; édité par Paul Simao)

Source : mining.com

Le marché du platine est confronté à un déficit record, selon le WPIC

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Le platine enregistrera un déficit d’offre de 2,2 % plus important que prévu pour 2023, à un niveau record de 1 million d’onces troy, en raison d’une forte demande et d’une offre stable, a déclaré mercredi le World Platinum Investment Council (WPIC).

La demande de platine, qui est utilisé dans les convertisseurs catalytiques pour réduire les émissions nocives des systèmes d’échappement des véhicules, entre autres applications allant de la bijouterie à la fabrication du verre, est en passe de croître de 27 % pour atteindre 8,2 millions d’onces troy en 2023, a indiqué le WPIC dans un rapport trimestriel.

L’offre, quant à elle, devrait rester au niveau de 7,2 millions d’onces de l’année dernière, en partie à cause des pénuries d’électricité persistantes chez le principal producteur sud-africain.

Cela laissera le marché sous-approvisionné d’un million d’onces troy cette année, a déclaré le WPIC, qui prévoyait trois mois plus tôt un déficit de 983 000 onces.

Le WPIC s’attend à ce que la consommation automobile et industrielle soutienne la croissance de la demande totale de platine en 2024 et que la disponibilité des stocks aériens diminue.

« D’ici fin 2023, les stocks de surface ne représenteront que cinq mois de demande annuelle, la plupart de ces stocks étant détenus en Chine et ne pouvant pas être facilement exportés pour répondre aux pénuries mondiales, ce qui accroît les inquiétudes quant à la disponibilité des métaux », indique-t-il.

Au deuxième trimestre, le marché du platine a été sous-approvisionné de 348 000 onces, ce qui a entraîné des trimestres consécutifs de déficit pour la première fois depuis le second semestre 2020.

Offre/demande de platine (koz)

2022 prévisions 2023 Prévisions 23/22 % de variation T2 2022 T1 2023 T2 2023
FOURNIR
Production raffinée : 5 522 5 575 1% 1 530 1 177 1 464
– Afrique du Sud 3 915 3 919 0% 1 129 763 1 028
– Zimbabwe 480 502 5% 124 116 126
– Amérique du Nord 263 281 7% 64 71 74
– Russie 663 667 1% 161 180 190
– Autre 201 205 2% 52 48 47
Variation des stocks du producteur +43 +30 -2 +24 +14
Offre minière totale 5 565 5 605 1% 1 528 1 201 1 478
Recyclage: 1 691 1 620 -4% 391 374 345
– Autocatalyseur 1 250 1 180 -6% 281 262 244
– Bijoux 372 370 0% 92 95 84
– Industriel 68 69 2% 17 17 17
Offre totale 7 256 7 224 0% 1 918 1 575 1 823
DEMANDE
Automobile 2 902 3 283 13% 703 850 840
Bijoux 1 899 1 893 0% 489 462 480
Industriel: 2 331 2 667 14% 621 622 697
– Chimique 676 758 12% 126 251 235
– Pétrole 193 171 -11% 48 42 42
– Électrique 106 97 -8% 27 23 24
– Verre 505 756 50% 202 89 170
– Médical 278 287 3% 69 71 71
– Autre 573 598 4% 149 147 154
Investissement: -640 386 N / A -162 169 154
– Changement de lingots, pièces 225 326 45% 72 100 26
– Evolution des avoirs des ETF -558 60 N / A -112 40 155
– Evolution des stocks détenus par les bourses -307 0 N / A -123 29 -27
Demande totale 6 491 8 230 27% 1 652 2 103 2 171
Équilibre 764 -1 005 267 -528 -348
Stocks hors sol 4 608 3 603 -22%
Source : World Platinum Investment Council, Platinum Quarterly Q2 2023

(Par Polina Devitt ; édité par David Goodman)

Source : mining.com

Nigeria : le pays cible un plateau de 5 milliards de pieds cubes de gaz par jour d’ici 2030

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Au Nigeria, les carburants ne sont plus subventionnés. Ce qui ouvre la voie à l’exploitation optimale des importantes ressources gazières dont dispose le pays, selon le souhait de la nouvelle administration.

À l’occasion de la conférence GASTECH qui se tient à Singapour, du mardi 5 au vendredi 8 septembre, Ekperikpe Ekpo, le ministre d’État nigérian chargé du gaz, s’est exprimé à propos des ambitions du pays pour le secteur gazier.

« D’ici 2030, nous atteindrons une production quotidienne de 5,5 milliards de pieds cubes,  […] », a déclaré le responsable en expliquant que l’État disposait des fonds nécessaires pour réaliser cette ambition.

Cette dernière est en accord avec le Programme Décennie du gaz qui table sur l’exploitation des réserves gazières du Nigeria en vue d’accroître l’utilisation du gaz domestique pour l’électricité et le secteur industriel, mais aussi pour l’exportation.

La mise en exécution de cette initiative, dans un contexte de suppression de la subvention des carburants, pourrait aider le Nigeria à davantage se tourner vers la monétisation de ses ressources gazières.

Pour l’heure, les données de l’Energy Institute montrent qu’en 2022 l’exploitation gazière a reculé de 11 % en glissement annuel. Sur cette période, ce sont 40,4 milliards de mètres cubes de gaz qui ont été produits, contre 49 milliards de mètres cubes par an en 2019 et 2020.

Abdel-Latif Boureima

 Source : Agence Ecofin