










Alors en régime de maintenance et entretien, la mine d’or Bibiani a été acquise en 2021 par Asante qui l’a remise en service l’année suivante. Selon les plans de la compagnie, la mine peut être exploitée sur 8,5 ans, mais la découverte de nouveaux gisements peut porter cette durée à plus de 10 ans.
Au Ghana, le canadien Asante Gold a publié le 14 septembre une première estimation de ressources minérales pour un prospect découvert à sa mine d’or Bibiani. Dénommé South Russel, il est situé à 3,8 km de l’usine de traitement de la mine et héberge des ressources minérales indiquées restreintes de 2,5 millions de tonnes titrant 1,79 g/t pour 157 000 onces d’or.
Considéré désormais comme un gisement, South Russel devrait être mis à contribution pour augmenter la production d’or de Bibiani dans les prochains mois. L’exploitation minière commencera en décembre 2023 et le minerai devrait être disponible d’ici janvier 2024.
« Nous sommes enthousiasmés par le développement de South Russel et son potentiel d’expansion, qui soutient nos efforts visant à prolonger la durée de vie de la mine à ciel ouvert de Bibiani de 8,3 ans à plus de 10 ans », a commenté Dave Anthony, PDG de la compagnie.
Pour rappel, la mine d’or Bibiani a été acquise il y a deux ans par Asante Gold, qui l’a remise en service en 2022, après des années en régime de maintenance et entretien. Bibiani devrait livrer un peu moins de 100 000 onces en 2023, selon un plan minier disponible sur le site web de la compagnie.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin

Au Burkina Faso, l’exploitation minière est dominée par des compagnies étrangères, canadiennes et australiennes entre autres. La loi organise cependant la participation des nationaux dans le secteur, notamment à travers la sous-traitance et le transfert de compétences.
Au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 13 septembre a adopté un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. C’est l’annonce faite par le gouvernement à l’issue de la rencontre, précisant que le texte est désormais transmis à l’Assemblée législative de Transition pour examen et vote.
L’objectif de ce projet de loi est d’offrir un cadre juridique complet sur le contenu local, permettant d’encadrer la participation des nationaux dans les sociétés chargées d’exploiter, de transformer et de commercialiser les ressources minières. Le texte aborde le développement de compétences et de capacités locales dans la fourniture de biens et services au profit de ces sociétés, ainsi que la promotion des investissements nationaux dans l’ensemble de la chaine de valeur du secteur minier.
Notons que le Conseil des ministres a aussi adopté un décret visant à revaloriser les redevances minières, avec la suppression du plafonnement des redevances proportionnelles à 5 %. Selon le ministre des Mines Simon-Pierre Boussim, cela permettra d’accroitre significativement les recettes de l’État dans un contexte de hausse du prix de l’or, principale ressource minière exploitée au Burkina Faso.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin

En Afrique du Sud, la province du Northern Cape disposerait de ressources pouvant soutenir une production de 10 millions de tonnes de cuivre selon plusieurs sources. Plusieurs compagnies essaient d’explorer ce potentiel et la dernière en date est Copper 360, une entreprise cotée en bourse.
La compagnie Copper 360 a annoncé cette semaine une hausse de 220 % du potentiel en cuivre de sa mine Rietberg, en Afrique du Sud. Le projet héberge selon la nouvelle évaluation un total de 81 200 tonnes de cuivre contenu, contre 25 275 tonnes pour la précédente estimation qui date de 2022.
Selon les détails relayés par le média spécialisé Mining Weekly, la ressource, classée dans les catégories indiquée et mesurée, serait immédiatement accessible et l’exploitation minière est prévue pour commencer au quatrième trimestre de cette année.
« Nous allons bientôt transformer la ressource en réserve, mais si vous regardez la valeur moyenne que nous attendons du cuivre, vous voyez environ 12 à 15 milliards de rands de cuivre dans le sol, ce qui est assez significatif », a déclaré dans un entretien accordé au média, le DG Jan Nelson.
La nouvelle estimation de ressources à Rietberg intervient quelques mois seulement après l’annonce de la cotation de la jeune entreprise à la bourse alternative de la JSE (AltX). Une des 44 sociétés du secteur des matériaux de base cotées sur la bourse principale de la JSE et la bourse alternative, Copper 360 déclarait alors vouloir devenir un géant africain de la production de cuivre.
Selon son DG Jan Nelson, les premières activités devraient porter sur l’extension de sa capacité de production de cuivre à 650 livres par mois (contre 50 livres/mois actuellement) d’ici la fin de l’année 2023. Sur une base annuelle, la production de l’entreprise devrait tourner autour de 8 000 livres (avant d’être plus tard porté à 16 000 livres), ce qui lui permettrait de générer des revenus annuels de 1,2 milliard de rands.
Source : Agence Ecofin