Skip to main content
Category

Actualités

La Chine s’engage pour l’industrialisation des minerais de la RDC

By Actualités No Comments

L’ambassadeur de Chine en RDC ZHU Jing, a été reçu  en audience par Madame la Ministre des Mines, Antoinette N’SAMBA KALAMBAYI ce 2 février 2023 dans son cabinet de travail.

Au coeur des échanges, les deux personnalités ont  parlé du partenariat Sino-Congolais sincère et gagnant-gagnant  dans le domaine des mines. Le représentant de la Chine étant satisfait de bonnes relations entre son pays et la RDC, a promis que son pays s’est focalisée dans la dynamique d’apporter sa technologie pour l’industrialisation des minerais sur place en RDC.

La République de Chine suivant la politique du Chef de l’État Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO  matérialisée par Madame la Ministre des Mines, est dans la logique du partenariat gagnant-gagnant ce, pour le bonheur de deux États, la RDC et la Chine.

Au terme de  son mandat de plus de 3 ans  en RDC, le Diplomate a profité de l’occasion pour faire ses adieux à la patronne des Mines.

Source: Ministère des Mines de la RDC

L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE)

By Actualités No Comments

L’Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE) est une norme mondiale, lancée en 2003, visant à promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles. Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance.

Les ressources naturelles telles que les métaux et les minéraux appartiennent aux citoyens d’un pays et l’extraction de ces ressources peut contribuer à la croissance économique et au développement social. Toutefois, là où elle a été mal gérée, elle a trop souvent abouti à la corruption et même au conflit. Il faut plus de transparence sur la manière dont un pays gère ses ressources naturelles pour s’assurer que ces ressources peuvent profiter à tous les citoyens.

L’ICMM soutient activement l’ITIE, ayant été étroitement impliquée dans le développement de la norme de l’ITIE.

Dans les plus de 50 pays s’étant engagés à mettre en œuvre l’ITIE, les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble dans un processus multipartite pour faire en sorte que les informations sur les opérations pétrolières et minières soient disponibles au public. Ceci comprend :

  • d’une description du cadre juridique et du régime fiscal ;
  • la contribution du secteur à l’économie, y compris l’emploi ;
  • les registres et les attributions de permis ;
  • la propriété réelle de l’entreprise ;
  • les données de production ;
  • les informations concernant la participation de l’État dans les industries extractives ;
  • les recettes et les versements entre les entreprises et le gouvernement, y compris au niveau régional, et la répartition des revenus, et
  • les contributions sociales réalisées par les entreprises.

De nombreux rapports comprennent aussi des informations sur l’exploitation minière artisanale ou à petite échelle.

Ces informations sont publiées dans un rapport annuel de l’ITIE qui permet aux citoyens de voir par eux-mêmes comment les ressources naturelles de leur pays sont gérées et la quantité de revenus ainsi générée.

La transparence ne peut qu’aboutir à la responsabilisation s’il existe une compréhension de la signification des chiffres et un débat public sur la manière dont la richesse en ressources du pays doit être gérée. Par conséquent, la norme ITIE exige que les rapports de l’ITIE soient compréhensibles, activement promus et qu’ils contribuent au débat public.

La norme ITIE fournit un cadre qui encourage la bonne gouvernance, réduit les tensions sociales, crée une concurrence loyale entre les entreprises et renforce le dialogue des entreprises avec le gouvernement et la société civile. En savoir plus sur l’ITIE.

Implication de l’ICMM et de ses membres dans l’ITIE

À l’heure actuelle, les représentants de deux entreprises membres de l’ICMM siègent au sein du Comité international de l’ITIE, et un troisième en tant que suppléant. Nombre des entreprises membres de l’ICMM sont des participants actifs dans les groupes multipartites nationaux de l’ITIE. L’industrie minière a demandé à l’ICMM d’agir en tant qu’organisme de coordination pour l’intégralité du secteur, pour faire en sorte que la voix de l’industrie en général soit entendue au niveau international.

Dans les pays qui ne respectent pas l’ITIE, nous continuons à promouvoir une implication constructive des entreprises minières dans des forums appropriés afin d’améliorer la transparence des revenus miniers conformément à notre déclaration de principe sur la transparence des revenus miniers (uniquement disponible en anglais). Nous sommes toutefois conscients qu’une transparence unilatérale peut créer un désavantage concurrentiel pour les entreprises si le gouvernement hôte ne soutient pas la publication des informations.

© Copyright ICMM 2023

Burkina Faso : le gouvernement veut traiter localement l’or pour augmenter ses revenus miniers

By Actualités No Comments

L’or est un véritable pilier de l’économie du Burkina Faso, représentant plus de 16 % du PIB et 80 % des exportations. La mise en place d’une chaîne de transformation locale de ce produit minier pourrait néanmoins générer des revenus encore plus importants pour les caisses de l’État.

Au Burkina Faso, le régime au pouvoir veut construire une raffinerie pour assurer la transformation de la production nationale d’or. C’est l’une des informations à tirer de l’interview du président Ibrahim Traoré diffusée à la télévision nationale la semaine dernière.

Alors que l’or représente déjà plus de 16 % du PIB et contribue à 80 % des exportations, la mise en service d’une raffinerie devrait encore plus renforcer la place du secteur dans l’économie avec davantage de recettes pour les caisses de l’État et plus d’emplois créés. Notons que d’autres changements sont prévus dans les prochains mois, avec une révision du code minier actuel, mais l’option de la nationalisation des mines opérées par les compagnies étrangères a été écartée.

Poursuivre la lutte contre le terrorisme

Au cours de cet entretien inédit, l’actuel chef de l’État burkinabé a également fait part de l’objectif du gouvernement de renforcer la sécurité des opérations dans le secteur minier. L’atteinte de cet objectif devrait prévenir la fermeture de nouvelles mines, favoriser la réouverture de celles déjà fermées et assurer ainsi un climat propice à l’installation d’une raffinerie pour transformer l’or.

Les compagnies minières actives au Burkina Faso composent en effet avec la menace terroriste depuis plusieurs années maintenant, les obligeant parfois à fermer des mines comme celle de Taparko en 2022, opérée par le russe Nordgold. De nombreuses attaques meurtrières ont été perpétrées contre d’importants sites d’exploitation aurifère, en l’occurrence les mines Karma, Boungou ou encore Essakane.

Rappelons que les mines d’or du Burkina Faso ont livré 66,85 tonnes en 2021.

Source: Agence Ecofin

Gabon : Fortescue prévoit investir 200 millions $ d’ici 2024 pour le fer de Belinga

By Actualités No Comments

Deuxième producteur mondial de manganèse, le Gabon cherche à diversifier son secteur minier en exploitant les autres ressources de son sous-sol, notamment le minerai de fer. Deux groupes australiens accompagnent déjà l’Etat dans cette démarche, Genmin à Baniaka et Fortescue à Belinga.

L’australien Fortescue Metals Group investira 200 millions $ pour le développement du projet de fer Belinga sur la période 2023-2024. C’est ce qu’a déclaré la compagnie minière à l’issue de la cérémonie de signature de la convention minière et du pacte d’associés relatifs à ce projet mardi 7 février à Libreville, la capitale du Gabon.

Selon les détails obtenus par l’Agence Ecofin, ce document donne à Fortescue et à son partenaire émirati, Africa Transformation and Industrialization Fund basé à Abu Dhabi, un intérêt de 90 % dans Ivindo Iron, la société gabonaise qui détient le projet Belinga. Conformément au code minier, l’État gabonais conservera une participation gratuite de 10 % dans ladite société.

Fortescue table sur une production annuelle allant jusqu’à 2 millions de tonnes, même si le potentiel du gisement permet de viser plus haut. L’exploitation devrait commencer au second semestre 2023 avec des mines à ciel ouvert et la production sera transportée par camion et rail jusqu’au port minéralier d’Owendo pour expédition. 800 emplois directs seront générés au troisième trimestre 2023, grâce à ce projet.

Pour rappel, l’État gabonais fonde de grands espoirs sur l’exploitation du minerai de fer, non seulement à Belinga, mais aussi à Baniaka, afin de diversifier un secteur minier actuellement dominé par le manganèse.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

Botswana : l’usine de traitement de la mine de cuivre Khoemacau atteint sa capacité nominale

By Actualités No Comments

Selon le plan minier élaboré avant l’entrée en production de Khoemacau, la capacité nominale de l’usine de traitement peut permettre à la mine de produire annuellement 60 à 65 000 tonnes de cuivre. Un but désormais à portée de main en 2023, deux ans après l’entrée en production commerciale.

Au Botswana, la compagnie minière Khoemacau Copper Mining a enregistré en décembre 2022 un nouveau succès dans l’exploitation de sa mine de cuivre éponyme. Depuis cette date, l’extraction du minerai et son traitement se déroulent en effet à la capacité nominale du projet, soit 3,65 millions de tonnes par an, d’après un communiqué publié le mercredi 8 février.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir atteint la pleine production au cours du mois de décembre 2022. Les opérations d’exploitation minière et de traitement ont continué à fonctionner à leur niveau nominal tout au long du mois de janvier 2023 et tous les paramètres clés d’exploitation et de coûts sont conformes aux attentes », a assuré Johan Ferreira, PDG de la compagnie.

Pour rappel, le fonctionnement à plein régime de Khoemacau permet à la compagnie d’espérer la production de 60 à 65 000 tonnes de cuivre cette année, conformément à son plan minier.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : pour la première fois de son histoire, le secteur minier n’a enregistré aucun décès en janvier

By Actualités No Comments

Les pertes en vies humaines font malheureusement partie du cycle de vie d’une mine. En Afrique du Sud où de nombreuses opérations se déroulent à des centaines de mètres sous terre, avec un risque d’accidents mortels accru, la réduction du nombre de décès dans l’industrie reste un défi permanent.

En janvier 2023, aucun mineur n’a perdu la vie des suites d’un accident au travail en Afrique du Sud. C’est ce que le Minerals Council (la Chambre sud-africaine des Mines) indique dans un communiqué publié le 7 février, précisant qu’il s’agit d’une situation inédite pour le premier mois de l’année, dans l’histoire de l’industrie minière.

« Il ne s’agit pas d’une réussite. Il s’agit d’un jalon- encourageant – sur notre chemin vers le zéro accident », a déclaré Japie Fullard, président de l’organe de la Chambre des Mines en charge de la lutte contre les accidents dans le secteur (CEO Zero Harm Forum).

Il faut tout de même souligner que cette première historique s’inscrit dans une tendance à la baisse des accidents mortels ces derniers mois, dans le secteur minier sud-africain. En 2022, les compagnies ont déploré ainsi 49 décès, contre 74 l’année précédente.

Cette baisse importante s’explique en partie par l’amélioration de la sécurité dans les mines souterraines où les effondrements de terre ont historiquement provoqué plusieurs dizaines de décès. En 2022, « seulement » six mineurs ont perdu la vie de cette façon, contre 20 décès en 2021 et 76 en 2007.

Source: Agence Ecofin

Afrique du Sud : le gouvernement prête 14 millions $ à Orion Minerals pour la mine de cuivre-zinc Prieska

By Actualités No Comments

Situé dans le Cap Nord, le projet Prieska peut livrer 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc en 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable publiée en 2020.

Industrial Development Corporation, une institution financière du gouvernement sud-africain, a finalisé un accord avec Orion Minerals afin de lui octroyer un prêt convertible de 250 millions de rands (14 millions $). Selon un communiqué d’Orion publié le mercredi 8 février, cet argent sera affecté aux travaux préliminaires liés à la construction de la mine de cuivre-zinc Prieska.

A échéance, le prêt et les intérêts capitalisés pourront être convertis en actions de la filiale d’Orion qui détient le projet. Ce financement vient compléter celui de 87 millions $ obtenu auprès du canadien Triple Flag pour financer le début de l’exploitation minière à Prieska.

« Cela permettra à Orion d’effectuer des tests miniers de démonstration et de commencer à assécher les puits de mine souterrains. Ces deux volets du travail sont essentiels pour notre étude de faisabilité bancable des premiers travaux que nous prévoyons d’achever d’ici la mi-2023, et marquent le début officiel du développement de la mine », explique Errol Smart, PDG de la compagnie.

Pour rappel, l’étude de faisabilité bancable (BFS) en cours porte sur le début précoce de l’exploitation minière, avec une méthode d’exploitation à ciel ouvert. Selon la BFS publiée en 2020, le projet peut être initialement exploité sur 12 ans avec la production annuelle de 22 000 tonnes de cuivre et de 70 000 tonnes de zinc.

Source: Agence Ecofin

Ghana : une première estimation de ressources pour le graphite de Kambale est attendue d’ici mars 2023

By Actualités No Comments

Le secteur minier du Ghana est dominé par l’or. Engagé depuis quelques années dans une politique de diversification, le gouvernement peut bénéficier de la transition énergétique pour exploiter ses ressources de lithium et de graphite, deux matériaux utilisés dans les véhicules électriques.

Au Ghana, Castle Minerals a annoncé le mercredi 4 janvier la fin d’un programme de forage à circulation inverse (RC) sur environ 2 300 m à son projet de graphite Kambale. Destinés à mieux définir des zones à haute teneur interceptées lors d’une précédente campagne, les résultats de ce programme seront utilisés pour fournir une première estimation de ressources minérales conforme au code JORC 2012 d’ici la fin du premier trimestre 2023.

Parmi les objectifs de la junior minière pour 2023 figure également le lancement d’une étude exploratoire au deuxième trimestre. Cette évaluation permettant de fournir des indications préliminaires sur la viabilité économique d’une exploitation minière, sera associée aux résultats d’une série de tests. Il s’agit principalement de produire des échantillons de concentré de graphite dont la qualité sera évaluée pour une vente aux fabricants d’anodes de batteries de véhicules électriques.

« Ce sera une année très intéressante pour le projet, soutenue par les nombreuses prévisions d’un déficit imminent de l’offre de graphite en raison de l’augmentation prévue des ventes mondiales de véhicules électriques et d’unités de stockage d’énergie », résume Stephen Stone, DG de Castle Minerals.

Selon une estimation conforme au code JORC 2004, le projet Kambale héberge 14,4 millions de tonnes titrant 7,2 % de carbone graphitique pour 1,03 million de tonnes de graphite. Fin novembre 2022, une évaluation indépendante a estimé que le projet pourrait héberger entre 16,82 et 50,46 millions de tonnes à une teneur en carbone graphitique total (TGC) comprise entre 6,74 % et 10,40 %.

Source: Agence Ecofin

Cameroun : le Président Paul Biya annonce le lancement de trois grands projets miniers en 2023

By Actualités No Comments

Le Cameroun, doté d’un important potentiel géologique, entend augmenter la part de son secteur minier dans le produit intérieur brut. Ce secteur représente actuellement environ 1% du PIB. Pour 2023, le président Paul Biya a annoncé, dans son discours à la nation le 31 décembre, l’exploitation du minerai de fer de Kribi-Lobé, le gisement de fer de Mbalam-Nabeba et l’exploitation du fer de Bipindi – Grand Zambi. Des projets envisagés dans un contexte sécuritaire que le président a qualifié de “maîtrisé et sous contrôle” sur l’ensemble du territoire.

Malgré un environnement international difficile, marqué par le renchérissement des coûts de plusieurs produits essentiels du fait du conflit russo-ukrainien, le Cameroun a enregistré de meilleures données macro-économiques en 2022 par rapport à l’année précédente. Le Produit intérieur brut du pays d’Afrique centrale a connu une croissance de 3,8 % en 2022 contre 3,6 % en 2021, selon les statistiques présentées par le président camerounais Paul Biya dans son discours à la nation le 31 décembre.   Le chef de l’Etat entrevoit, pour 2023, de meilleures perspectives, avec le lancement annoncé de projets d’exploitation de fer de Kribi-Lobé, Mbalam-Nabeba et  Bipindi – Grand Zambi. Pour les trois projets, les conventions minières y afférentes ont déjà été signées et les permis d’exploitation accordés aux entreprises adjudicataires.

“S’il est vrai que notre pays dispose d’un sous-sol riche en ressources minières, le secteur minier, hors pétrole, ne contribue qu’à hauteur de 1% du Produit Intérieur Brut. En développant la mine solide, nous pourrons assurer le relais des hydrocarbures dont les stocks s’amenuisent et disposer de ressources financières supplémentaires, qui pourront être affectées au financement de nos investissements.” Paul BiyaPrésident de la République – Cameroun

Au titre des éléments qui pourraient freiner les ambitions de développement du Cameroun, le président Paul Biya a mentionné les carburants, dont les subventions n’ont pas été supprimées dans la loi de finances 2023. En 2022, ces subventions ont officiellement absorbé environ 700 milliards de F CFA contre contre des projections initiales de 480 milliards de F CFA.

il est de plus en plus évident que notre pays, comme bien d’autres en Afrique et ailleurs, ne pourra pas indéfiniment échapper à un réajustement des prix des produits pétroliers, si nous voulons préserver nos équilibres budgétaires et poursuivre sereinement la mise en œuvre de notre politique de développement.” Paul BiyaPrésident de la République – Cameroun

Le développement harmonieux du Cameroun réside, selon le président Paul Biya, dans la poursuite du transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales décentralisées. En 2023, des élections sénatoriales sont prévues dans le pays d’Afrique centrale, une occasion de consolider l’option de décentralisation d’après le chef de l’Etat Camerounais.

Source: https://africa24tv.com/cameroun-le-president-paul-biya-annonce-le-lancement-de-trois-projets-dexploitation-de-fer-en-2023/

Le Zimbabwe est en bonne voie pour atteindre 12 milliards de dollars de revenus miniers en 2023 (gouvernement)

By Actualités No Comments

(Agence Ecofin) –

Les revenus miniers du Zimbabwe sont passés de 2,7 milliards de dollars en 2018 à 5,3 milliards de dollars en 2021. Selon les plans annoncés il y a quelques années par l’État, 2023 devrait voir le pays générer des revenus de 12 milliards $ grâce à son secteur minier.

Au Zimbabwe, le gouvernement reste optimiste quant à la réalisation de l’objectif de 12 milliards de dollars de revenus miniers cette année. Selon des propos du vice-ministre des Mines et du Développement minier Polite Kambamura (photo), relayés par plusieurs médias locaux, dont The Zimbabwe Mail, le but sera atteint grâce aux projets d’extension massive en cours, à l’ouverture de nouvelles mines et à une exploration accrue.

« Par exemple, rien que l’année dernière, nous avons assisté à une augmentation de l’activité grâce à la mise en service de projets dans les secteurs du lithium, de l’or, du platine, du fer et de l’acier », a-t-il indiqué.

Concernant l’or, on apprend ainsi que les volumes produits par le pays ont atteint l’année dernière un record de 35,3 tonnes, ce qui devrait assurer une croissance des revenus générés qui étaient de 2,2 milliards de dollars en 2021.

Pour ce qui est du lithium, le haut fonctionnaire a mis en avant l’investissement à grande échelle réalisé par Bikita Minerals (opérant sur la mine de Bikita pour le moment) ainsi que les investissements d’autres acteurs, le tout devant permettre à l’État « de certainement dépasser la contribution prévue de 500 millions de dollars pour le secteur ».

MKambamura a également évoqué un certain nombre d’avancées notables dans les secteurs du platine et du diamant, deux matières premières pour lesquelles le Zimbabwe est l’un des plus grands producteurs du continent.

Malgré l’optimisme des autorités zimbabwéennes, peu d’indicateurs permettent de savoir si l’objectif sera réellement atteint. Si les revenus générés par le secteur minier ont atteint 5,3 milliards de dollars en 2021, aucune mise à jour n’a encore été faite concernant les performances de 2022.

Il faut seulement noter qu’en avril dernier la Chambre des mines du pays tablait sur des recettes minières de 5,5 milliards $ pour l’année 2022. Si cette prévision venait à se réaliser, le cap de 12 milliards de dollars fixé pour 2023 nécessiterait une croissance en glissement annuel de 118 %.

Louis-Nino Kansoun