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L’Algérie envisage d’investir 20 à 25 milliards USD dans l’hydrogène vert

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Pour diversifier son mix énergétique dominé par le gaz et le pétrole, l’Algérie prévoit désormais des investissements massifs sur les segments de l’hydrogène vert et de l’énergie solaire.

L’Algérie prévoit d’investir 20 à 25 milliards de dollars US dans la production d’hydrogène vert, a annoncé le directeur général des études économiques et de la prospective au ministère algérien de l’Énergie et des mines, Miloud Medjalled, le 23 février.

M.Medjalled, qui s’exprimait sur les ondes de la radio d’État, a expliqué que ces investissements visent à « développer la filière de l’hydrogène vert afin d’apporter des solutions énergétiques complémentaires». Il a également révélé que le gouvernement prévoit de multiplier par 30 sa capacité solaire installée pour la porter à 15 000 mégawatts en 2035 contre 500 mégawatts seulement actuellement.

Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach avait signé, en décembre 2022, un accord avec le groupe énergétique allemand VNG AG pour construire des usines d’hydrogène et d’ammoniac verts en Algérie, en se basant notamment sur l’énorme potentiel du pays dans le domaine des énergies renouvelables.

Pus grand pays africain par sa superficie, l’Algérie bénéficie de 2 000 à 3 000 heures d’ensoleillement par an dans son désert qui couvre 80% de la superficie du pays, et dont la température de surface est la plus élevée au monde.

En théorie, ce territoire désertique pourrait générer à lui seul plus de 169 400 térawatts-heure (1 térawatt-heure =1 000 000 mégawatts), soit 5 000 fois la consommation nationale annuelle d’électricité, selon un rapport publié en septembre 2022 par la fondation allemande Friedrich-Ebert.

La forte dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures, qui représentent 93,6% des recettes d’exportation et environ 50% du budget de l’État, a jusque-là empêché le pays d’exploiter son énorme potentiel dans le domaine des énergies renouvelables.

Source : Agence Ecofin

Un consortium mené par l’allemand Conjuncta investira 34 milliards $ dans un projet d’hydrogène vert en Mauritanie

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Le projet devrait avoir une capacité de production annuelle pouvant atteindre 8 millions de tonnes d’hydrogène vert ou d’autres produits finis à base d’hydrogène. Il aura un lien fort avec l’Allemagne à la fois en tant que fournisseur de technologie et en tant qu’acheteur potentiel d’énergie verte. 

Conjuncta, un groupe allemand spécialisé dans le développement et le financement de projets d’investissement, a annoncé, ce mercredi 8 mars, la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien, le fournisseur d’énergies égyptien Infinity et le groupe énergétique émirati Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) pour la construction d’un complexe d’hydrogène vert de 34 milliards de dollars en Mauritanie.

Le projet aura une capacité de production annuelle pouvant atteindre 8 millions de tonnes d’hydrogène vert ou d’autres produits finis à base d’hydrogène, avec une capacité d’électrolyseurs pouvant atteindre 10 gigawatts, a précisé Conjuncta dans un communiqué conjoint avec le gouvernement mauritanien et les autres entreprises membres du consortium.

Le communiqué révèle également que ce complexe de production d’hydrogène vert et de ses dérivés sera situé au nord-est de Nouakchott. Sa construction devrait être achevée en 2028.

« Le projet aura un lien fort avec l’Allemagne à la fois en tant que fournisseur de technologie et en tant qu’acheteur potentiel d’énergie verte », a souligné le directeur général de Conjuncta, Stefan Liebing, cité dans le communiqué.

Grande puissance industrielle mondiale, l’Allemagne s’efforce d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables pour compenser la réduction des importations de gaz russe et atteindre l’objectif de décarbonation de son économie. En décembre 2022, Berlin a approuvé la construction d’un premier réseau de canalisations d’hydrogène vert dans le pays.

Source : Agence Ecofin

TFM-Gécamines : le sort des 17 000 travailleurs et familles inquiète l’intersyndicale qui appelle à la levée des restrictions liées aux exportations

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(INTERSYNDICALE DE TENKE FUNGURUME MINING) – L’intersyndicale de TFM, qui représente les 17 000 employés et sous-traitants de TFM, a exprimé publiquement, le mardi 7 mars, son inquiétude au cours d’un point de presse. Elle a demandé au gouvernement de lever immédiatement les restrictions liées aux exportations pour permettre à TFM de conduire ses activités normalement.

Les exportations de TFM sont bloquées depuis mi-juillet 2022 en raison d’un différend concernant le paiement des redevances sur les réserves entre l’actionnaire majoritaire de TFM, CMOC, et son partenaire public, la Gécamines. Ainsi, environ 120 000 tonnes de cuivre et environ 12 500 tonnes de cobalt, d’une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars, restent stockées. TFM n’a donc pas été en mesure de générer des revenus pendant cette période. Compte tenu des coûts importants liés au fonctionnement quotidien de leurs installations, cette situation devient critique pour l’entreprise qui pourrait arrêter sa production. Les travaux relatifs aux projets d’expansion de TFM sont déjà à l’arrêt depuis le 6 mars.

TFM est l’un des plus grands employeurs de la province du Lualaba. L’entreprise compte plus de 17 000 employés et sous-traitants, dont plus de 90 % sont des citoyens congolais. La suspension des exportations due à l’impasse des négociations entre TFM et la Gécamines suscite l’inquiétude de tous les employés quant à leurs perspectives de carrière. Si la situation persiste, de nombreux employés craignent de perdre leur emploi, ce qui placerait de nombreuses familles dépendantes de ces revenus dans une situation de grande précarité.

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Lors du point de presse, un employé travaillant depuis plus de 10 ans dans l’entreprise a déclaré :  “Je suis fier de ma carrière à TFM. Je vivais une vie sûre avec ma femme et mes enfants grâce à mon salaire, mais maintenant je suis très anxieux. On sait ce que cela signifie pour une entreprise de passer huit mois sans revenu. TFM peut se mourir à tout moment, et nous perdrions alors notre emploi.”

L’intersyndicale de TFM rappelle que malgré l’arrêt des exportations, l’actionnaire majoritaire CMOC continue pour le moment d’apporter son soutien financier au projet TFM afin que l’entreprise soit en mesure de rémunérer ses employés. Toutefois, de nombreux programmes d’investissement communautaire ont dû être suspendus. 13 projets d’infrastructures inclus dans le Cahier des charges de TFM ont été retardés, tels que la construction d’une nouvelle clinique et d’une école primaire, ou encore la rénovation d’une route. Cet arrêt place également les sous-traitants de ces projets et les PME locales dans une situation économique difficile.

Après le point de presse, l’intersyndicale, accompagnée de nombreux travailleurs, s’est rendue au gouvernorat de province pour y déposer son mémorandum. Elle a également réitéré son vœu de trouver, dans un bref délai, une solution à ce différend.

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Le ministre provincial des Mines a remercié l’intersyndicale pour la démarche. Il a rappelé par la même occasion que l’autorité provinciale et tout son gouvernement sont pleinement mobilisés pour trouver une solution durable face au différend entre CMOC et la Gécamines.

Pour rappel, sur le plan fiscal, le bilan est lourd pour la RDC : 35 % des recettes proviennent de TFM dans la province du Lualaba. TFM a payé un montant cumulé de 924 millions de dollars US en impôts et taxes au trésor public de la RDC au cours des trois premiers trimestres de 2022, et représente donc une source de revenus importants pour l’Etat et in fine pour la population. Enfin, cette situation a également un impact sur les communes et collectivités locales. La commune de Fungurume a connu une baisse de 90 % dans l’exécution de ses projets de développement et n’est plus en mesure de payer ses fonctionnaires depuis janvier 2023.

Intersyndicale

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Source : Agence Ecofin

De Beers récolte 495 millions $ pour le deuxième cycle de ventes de diamants de l’année

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En 2022, De Beers a généré 652 millions de dollars lors de la deuxième session de ventes aux enchères de diamants de l’année. En 2023, la compagnie opère dans un environnement économique mondial moins favorable, affectant les décisions d’achats de ses clients.

La compagnie minière De Beers, active dans l’exploitation des diamants en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie et au Canada, a publié le mercredi 8 mars les résultats provisoires de sa deuxième session de ventes de diamants de l’année. Elle a écoulé pour 495 millions $ de pierres précieuses entre le 20 février et le 7 mars 2023.

Il faut noter que ce montant est supérieur à celui de la première session (454 millions $), mais constitue une baisse de 24 % en glissement annuel. Il ne s’agit cependant pas d’une surprise pour la compagnie qui attribue cette diminution à l’incertitude économique pesant sur les décisions d’achats de ses clients.

« Par exemple, nous savons que les Sightholders [nom donné aux clients participants aux ventes aux enchères, Ndlr] ont planifié une plus grande partie de leurs achats pour plus tard en 2023, étant donné l’incertitude économique au moment où ils ont pris leurs décisions de planification à la fin de 2022 », explique Al Cook, nouveau PDG du groupe.

Pour rappel, De Beers vise une production de diamants de 30 à 33 millions de carats sur l’ensemble de ses opérations en 2023.

Source : Agence Ecofin

Les mini-réseaux ont le potentiel de fournir de l’électricité à 380 millions d’Africains d’ici 2030 (rapport)

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En Afrique subsaharienne, 3100 mini-réseaux électriques ont été déjà installés et quelque 9000 autres devraient être déployés durant les prochaines années. Mais la filière, qui répond au besoin essentiel de raccordement électrique des zones les plus reculées, recèle encore d’énormes opportunités.

Quelque 380 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient accéder à l’électricité d’ici 2030, grâce au déploiement de 160 000 mini-réseaux électriques pour un investissement global de 91 milliards de dollars, selon un rapport publié en octobre dernier par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique, un partenariat lancé par la Banque mondiale pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire à réduire la pauvreté et stimuler la croissance en promouvant des solutions énergétiques durables.

Intitulé « Mini grids for half a billion people : market outlook and handbook for decision makers », le rapport précise que ces systèmes de production et de distribution d’électricité, construits pour fournir de l’électricité dans des zones non desservies par le réseau centralisé ou dont les coûts de raccordement à ce réseau sont prohibitifs, connaissent un développement rapide en Afrique et en Asie depuis quelques années.

En Afrique subsaharienne, le nombre des mini-grids installés a atteint 3100 en 2021 contre environ 500 en 2010.

Alors que près de 8 sur 10 humains privés d’accès à l’électricité vivent en Afrique subsaharienne, quelque 9000 autres mini-réseaux sont également programmés dans la région, notamment au Nigeria (2700), en Tanzanie (1500), au Sénégal (1200) et en Ethiopie (600).

La croissance rapide de ce marché s’explique essentiellement par l’introduction de nouvelles technologies numériques, la baisse du coût des composants et l’amélioration du savoir-faire des développeurs spécialisés.

A l’échelle mondiale, ces mini-grids alimentés par une ou plusieurs sources d’énergie (solaire, éolien, hydroélectricité, diesel, etc.) et qui peuvent être soit totalement isolés du réseau centralisé, soit connectés à ce dernier, dans une certaine mesure pour y injecter l’énergie excédentaire, en prélever au besoin, ou les deux, pourraient contribuer grandement à atteindre l’objectif de l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Les systèmes solaires prédominent

Selon les calculs des experts du Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique, le déploiement de 217 000 mini-réseaux à l’échelle mondiale d’ici 2030 pour des investissements cumulés de 127 milliards de dollars permettrait à 490 millions personnes d’accéder à l’électricité.

Mais le rythme actuel de déploiement des mini-grids, dont la taille va des petite unités de production qui fournissent de l’électricité à quelques clients d’un village éloigné, aux systèmes qui apportent de l’électricité  à des dizaines de milliers de clients, ne permet pas pour l’heure d’atteindre cet objectif.

En 2021, les auteurs du rapport ont recensé 21 557 mini-réseaux électriques dans 131 pays et territoires, qui desservaient au total 48 millions de personnes. Environ la moitié de ces mini-réseaux installés sont alimentés par l’énergie solaire contre 35% pour l’hydroélectricité et 10% pour les énergies fossiles.

29 353 autres mini-réseaux, dont 99% seront alimentés par l’énergie solaire, sont par ailleurs programmés dans 77 pays et territoires.

Au rythme actuel de déploiement des mini-grids, le monde ne compterait que 44 800 mini-réseaux installés qui desserviraient un total de 80 millions de personnes d’ici 2030. D’où la nécessité d’accélérer la cadence.

Le rapport recommande dans ce cadre de faire passer le nombre de min-réseaux déployés dans les vingt pays présentant les taux d’électrification les plus bas, de 200 par pays et par an actuellement à 2000 par pays et par an,  en intensifiant les partenariats entre les institutions de financement multilatérales comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), les acteurs privés et les gouvernements, qui sont plus que jamais appelés à adopter des réglementations plus souples et des politiques de soutien pour permettre la filière des mini-réseaux électriques de se structurer, de croître et de proposer des modèles énergétiques plus durables.

SourceAgence Ecofin

Le marché du platine connaîtra un déficit de 556 000 onces en 2023, dans un contexte de forte demande (rapport)

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Alors que la demande de platine devrait croître de 24% cette année grâce au regain d’intérêt des investisseurs pour le métal précieux et à la reprise des activités industrielles, les pénuries d’électricité en Afrique du Sud pèseront lourdement sur l’offre.  

Le marché du platine devrait enregistrer un déficit de 556 000 onces en 2023 sous l’effet combiné d’une forte demande et d’une faible croissance de l’offre, selon un rapport publié le 8 mars par le Conseil mondial de l’investissement dans le platine (World Platinum Investment Council/WPIC). Le rapport précise que le déficit prévu cette année intervient après un excédent de plus de 776 000 onces en 2022.

Durant l’année en cours, la demande de ce métal précieux devrait augmenter de 24% alors que l’offre globale, issue à la fois de la production minière et du recyclage, ne devrait augmenter que 3%.

L’offre totale devrait s’établir à 7,43 millions d’onces (+201 000 onces par rapport à 2022) tandis que la demande globale devrait atteindre 7,98 millions d’onces (+1,53 million d’onces).

La faible croissance de l’offre mondiale de platine s’explique essentiellement par la perturbation des activités de raffinage en Afrique du Sud, où se trouvent environ 80% des réserves de platine restantes sur terre, par des problèmes d’approvisionnement en électricité et l’érosion de la stabilité opérationnelle en Russie suite aux sanctions occidentales imposées à Moscou.

Outre les pénuries d’électricité, les compagnies minières opérant en Afrique du Sud font état d’un environnement d’exploitation de plus en plus difficile, en raison des conflits sporadiques avec les communautés locales et des problèmes de sécurité.

Dans ce contexte, le World Platinum Investment Council s’attend à ce que la production de la nation arc-en-ciel reste inchangée par rapport à 2022. La production russe diminuera légèrement, alors que l’offre de platine émanant du Zimbabwe devrait atteindre un nouveau sommet cette année (environ 500 000 onces) suite à l’entrée en production de nouveaux gisements.

Hausse de la demande pour les applications industrielles et les investissements

La production secondaire, issue du recyclage, devrait cependant progresser de 10% cette année, comparativement à l’année précédente, pour atteindre 1,58 million d’onces, grâce notamment à l’augmentation prévue du recyclage des pots catalytiques des véhicules.

Le rapport souligne d’autre part que la hausse de la demande globale de platine proviendra notamment de l’augmentation de la demande de la catalyse automobile, de l’investissement et des applications industrielles.

Alors que la croissance de la demande en joaillerie devrait rester faible (+2%), la demande industrielle est bien partie pour enregistrer une croissance de 12%. Cette demande industrielle sera essentiellement tirée par l’augmentation de la capacité de production de verre, notamment en Chine. A l’échelle mondiale, la demande de platine dans le secteur du verre devrait augmenter de 55 % par rapport à 2022 pour atteindre 737 000 onces.

La demande pour les investissements dans le platine physique (lingots, pièces et produits financiers) devrait aussi s’améliorer de manière significative en 2023. Malgré un début d’année 2023 en demi-teinte, la demande de lingots et de pièces en platine devrait augmenter de 100 % en glissement annuel pour atteindre 450 000 onces.

La demande des fonds indiciels cotés (Exchange Traded Funds/ ETF) devrait s’améliorer sensiblement pour s’établir à 132 000 onces en 2023 alors que la demande de l’industrie automobile augmentera de 12 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 3,24 millions d’onces.

Le rapport révèle par ailleurs que l’offre globale de platine a baissé de 12% en 2022, à 7,22 millions d’onces. La production minière a reculé de 11 % par rapport à 2021, à 5, 54 millions d’onces, alors que l’offre secondaire issue du recyclage a chuté de 20%, vu que moins de consommateurs se sont débarrassés de leurs vieilles voitures dans un contexte de crise économique.

Durant l’année écoulée, la demande a, quant à elle, baissé de 9% comparativement à l’année précédente, en raison notamment du ralentissement des secteurs de la joaillerie et de l’industrie.

L’Afrique du Sud, la Russie et le Zimbabwe assurent plus de 95% de la production mondiale de platine.

Source : Agence Ecofin

Teck et UBC annoncent un investissement de 2,9 millions de dollars pour la recherche et l’éducation sur la gestion des résidus

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La Faculté des sciences appliquées de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et Teck Resources (TSX : TECK.A et TECK.B, NYSE : TECK) ont annoncé lundi un investissement de 4 millions de dollars canadiens (2,9 millions de dollars) dans une nouvelle chaire axée sur l’amélioration de la sécurité et durabilité dans la gestion des résidus miniers.

La dotation de 2 millions de dollars canadiens (1,47 million de dollars) de Teck sera jumelée par l’UBC pour financer un nouveau professeur et des recherches en laboratoire axées sur la gestion des résidus aux niveaux du premier cycle et des cycles supérieurs.

Travaillant dans différentes disciplines avec des experts et des consultants de l’industrie, le professeur nommé développera une plus grande capacité d’échange de connaissances, de nouvelles idées et d’approches innovantes dans la conception, l’exploitation et la fermeture sûres et responsables des installations de stockage des résidus, a déclaré Teck dans un communiqué de presse.

La chaire visera également à renforcer le bassin d’ingénieurs hautement qualifiés pour travailler dans la gestion des résidus immédiatement après l’obtention de leur diplôme. La recherche de l’UBC pour un professeur approprié commencera cette année.

“Il y a une pénurie mondiale d’éducateurs dans ce domaine et une opportunité importante de renforcer les capacités et la rétention des connaissances autour de la gestion sûre et responsable des résidus”, a déclaré James Olson, doyen de la faculté des sciences appliquées de l’UBC dans le communiqué.

« En nous associant à Teck, nous pouvons accélérer nos recherches dans ce domaine et mieux former les ingénieurs de demain, afin de proposer des solutions de résidus plus durables sur le plan environnemental.

Source : mining.com

Fresnillo réduit de moitié son dividende alors que l’inflation frappe les bénéfices

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Le mineur de métaux précieux Fresnillo (LON : FRES) a réduit son dividende annuel de moitié , car les résultats de 2022 ont été touchés par la volatilité des prix des métaux et l’inflation des coûts.

La société, le premier producteur d’argent au monde et le plus grand producteur d’or du Mexique, a déclaré un dividende final de 13,3 cents par action, portant le total annuel à 16,7 cents, en baisse de 51 % par rapport aux 33,9 cents de l’année précédente.
Le bénéfice du mineur avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement s’est élevé à 751,1 millions de dollars, une baisse de 38% par rapport aux 1,21 milliard de dollars qu’il a récupérés en 2021.

La production d’argent a bondi de 1,2% à 53,7 millions d’onces, par rapport à la production de 2021, a déclaré Fresnillo.

La production d’or a pris la direction opposée, chutant de 15 % sur la même période à 636 000 onces, mais en ligne avec les prévisions de la société.

Le chiffre d’affaires total a diminué de 10 % à 2,43 milliards de dollars et le bénéfice avant impôts a chuté de 59 % à 248,6 millions de dollars.

Les coûts de production ont augmenté de 15 % pour atteindre 1,45 milliard de dollars contre 1,26 milliard de dollars en 2021, et la société s’attend à ce que les coûts continuent d’augmenter au cours de l’année à venir en raison de l’inflation.

“Nos résultats financiers ont été impactés par les pressions de l’industrie, notamment la volatilité des prix des métaux précieux et la hausse de l’inflation des coûts”, a déclaré le directeur général Octavio Alvídrez.

“Alors que notre main-d’œuvre a continué à ressentir l’impact de la pandémie et a causé des retards dans notre programme de développement, et plus spécifiquement au Mexique, la réforme du travail qui a limité le recours à des sous-traitants – nous obligeant à former de nouveaux employés”, a-t-il noté.

La société a déclaré que ses mines étaient désormais toutes « entièrement dotées en personnel ou à proximité », même dans un « marché du travail en ébullition ». 

Plus difficile a été l’attente des branchements électriques à deux des projets d’expansion du mineur cette année.

L’une, la nouvelle mine Juanicipio, est maintenant en exploitation, mais la nouvelle usine de la mine Fresnillo n’a pas encore commencé ses activités.

Fresnillo, qui exploite sept mines au Mexique, s’attend à ce que la production d’argent attribuable pour 2023 se situe entre 57 et 64 millions d’onces, y compris Silverstream, soit une hausse de 6,1 % à 19 %.

La production d’or devrait atteindre entre 590 000 et 640 000 onces cette année.

Source : mining.com

L’Argentine prend des mesures pour empêcher le projet de loi sur les zones humides de déjouer le boom du lithium

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L’Argentine est en pourparlers avec des décideurs politiques et des entreprises pour empêcher qu’une législation sur la protection des zones humides n’interrompe brutalement l’exploration alors que le monde recherche des sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement.

L’Argentine est en passe de devenir l’un des plus grands fournisseurs de lithium nécessaire à la transition vers une énergie et des transports plus propres. Le pays travaille sur une législation, poussée par son président dans un discours majeur la semaine dernière, pour protéger ses zones humides au milieu d’incendies tentaculaires souvent imputés aux agriculteurs. Mais une telle loi pourrait paralyser l’exploration du lithium.
« Nous sommes tous convaincus que la protection de l’environnement est un pilier central du développement », a déclaré la sous-secrétaire fédérale aux Mines, Fernanda Avila, lors d’une entrevue lors d’une conférence minière à Toronto. “Ce dont nous débattons et discutons, c’est de savoir comment la loi sur les zones humides peut être adoptée sans mettre en danger les projets miniers.”

Certaines versions de la législation classent les salines andines riches en lithium de l’Argentine, un aimant croissant pour les mineurs internationaux et les fabricants de batteries, comme des zones humides en raison des vastes bassins salins sous la surface. Les gouverneurs des trois principales provinces de lithium du pays ont exprimé de fortes inquiétudes quant au fait qu’une loi entraverait donc l’exploration du métal.

Le gouvernement fédéral travaille avec les provinces et un groupe industriel représentant les mineurs pour s’assurer que cela ne se produise pas, a déclaré Avila.

Le gouvernement tente également de convaincre les mineurs que l’Argentine est mûre pour des investissements à long terme après que les politiques au coup par coup visant à remédier aux restrictions du pays sur les flux monétaires et les taxes à l’exportation ont échoué.

“Nous discutons avec des entreprises, qui investissent généralement pas moins de 4 milliards de dollars, pour leur donner de meilleures assurances grâce à un accord englobant plusieurs questions”, a déclaré Avila.

(Par Jonathan Gilbert et James Attwood)

Actualités Bloomberg

Source : mining.com

Vale s’associe à l’Université de Toronto pour propulser des projets miniers critiques de prochaine génération

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Vale Energy Transition Metals s’associe à l’Université de Toronto dans le cadre d’un partenariat visant à proposer des solutions minières durables et à favoriser les compétences et les talents canadiens.

Le partenariat, annoncé mardi lors de la convention de l’Association canadienne des prospecteurs et développeurs à Toronto, vise à stimuler l’innovation et à accélérer la prochaine génération de projets miniers critiques durables.

Le partenariat comprendra des projets de recherche parrainés, de la formation, du perfectionnement professionnel et des mécanismes d’engagement communautaire.

“Ce partenariat stratégique pluriannuel est un catalyseur important pour accélérer et élargir notre portefeuille d’efforts de décarbonation et de connaissances minières circulaires”, a déclaré Deshnee Naidoo, vice-président exécutif de Vale Energy Transition Metals dans un communiqué de presse.

“Pour Vale, cela signifie travailler en étroite collaboration avec des esprits et des chercheurs de premier plan à travers un réseau mondial pour stimuler l’innovation, développer les compétences de nos employés et fournir de nouvelles façons de se connecter aux communautés où nous opérons”, a déclaré Naidoo.

Un projet initial se concentrera sur l’amélioration de la récupération commerciale des minerais ultramafiques contenant du nickel à faible teneur, notamment autour de Thompson, au Manitoba, où Vale exerce ses activités.

“Alors que notre économie poursuit sa transition vers des sources d’énergie sans carbone, l’approvisionnement en minéraux essentiels – comme le nickel et le cobalt, entre autres – ne fera que gagner en importance”, a déclaré Leah Cowen, vice-présidente, Recherche et innovation, & Initiatives stratégiques à l’Université de Toronto.

« Grâce à ce nouveau partenariat, nous maintenons le Canada à l’avant-garde de l’innovation et renforçons davantage notre position en tant que fournisseur mondial de confiance de minéraux essentiels provenant de sources durables.

Source : mining.com