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Afrique du Sud: au Mining Indaba, l’appétit des miniers pour l’Afrique ne se dément pas [1/5]

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L’Afrique du Sud accueillait en février la conférence annuelle du Mining Indaba, grand rassemblement des acteurs du secteur minier africain, dans la ville du Cap. Sujet phare des discussions : les métaux qui seront essentiels pour assurer la transition énergétique et les technologies vertes. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande en lithium, cobalt, et autres minéraux clés pourrait être multipliée jusqu’à six d’ici à 20 ans.

De notre correspondante à Johannesburg,

Malgré une baisse ces dernières années des investissements pour l’exploration sur le continent, les experts sont confiants de voir la tendance s’inverser, étant donné l’appétit pour les minerais essentiels à la transition énergétique.

Colin Hamilton est analyste des matières premières pour BMO Capital Markets. Pour lui, « la sécurité d’approvisionnement est cruciale. Et l’Afrique dispose de formidables ressources géologiques qui sont convoitées, que ce soit par le Japon, la Chine, les États-Unis, l’Europe », explique l’analyste. « On pense avant tout au cobalt, au lithium, au nickel, mais aussi au cuivre, bien sûr, qui est exploité depuis longtemps : l’Afrique a toujours eu de bonnes ressources en cuivre. Et ces 20 dernières années, la plus grande partie s’en va en Chine. Il y aura donc des tentatives pour que cela soit redirigé vers les économies des pays développés », poursuit Colin Hamilton.

Avoir une chaîne d’approvisionnement plus diversifiée

Les États-Unis, particulièrement présents lors de ce Mining Indaba, ont fait savoir leur intérêt. Jenna Diallo est directrice régionale à Johannesbourg de l’investissement pour « Prosper Africa », une initiative américaine qui entend renforcer la coopération avec le continent :

« Avec la transition énergétique, les États-Unis et le monde entier ont besoin de plus grandes quantités de ces minerais cruciaux », affirme Jenna Diallo. « Et avec les récents événements, à savoir le Covid et la guerre en Ukraine, nous cherchons tous à avoir davantage de portes d’accès et une chaîne d’approvisionnement plus diversifiée », ajoute-t-elle. « Nous pensons qu’une augmentation des échanges et des investissements sera non seulement bénéfique pour les affaires des deux côtés, mais aussi pour le développement du continent africain. »

Tous les acteurs du secteur mettent désormais en avant leurs « ESG », les critères environnementaux, sociaux, et de gouvernance, pour promettre que le développement minier africain se fera dans de bonnes conditions.

Développer le secteur de la transformation sur le continent africain

Mais pour éviter une nouvelle malédiction des ressources premières, il faudra veiller à ce qu’ils soient vraiment appliqués, selon Boubacar Bocoum, spécialiste des mines pour la Banque mondiale :

« Tout cela doit se faire en sorte que les opérations se passent normalement, mais aussi faire en sorte que les revenus soient payés comme cela est dû, et comme cela est prévu dans les conventions », souligne Boubacar Bocoum. « Donc, ça ne se fera pas naturellement, cela demande que les États se mobilisent pour saisir l’opportunité, mais aussi pour faire en sorte que tous les bénéfices qui sont attendus soient effectivement réalisés. »

Et pour cela, de nombreux pays africains comptent sur une amélioration de leur chaîne de transformation de ces minerais stratégiques, une filière pour l’instant principalement entre les mains de la Chine.

Source : Rfi

La production underground célébrée à Oyu Tolgoi

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OULAN-BATOR, Mongolie–(BUSINESS WIRE)–Le Premier ministre de Mongolie, Luvsannamsrain Oyun-Erdene, a rejoint aujourd’hui le directeur général de Rio Tinto, Jakob Stausholm, à 1,3 kilomètre sous terre pour célébrer le début de la production souterraine de la mine de cuivre Oyu Tolgoi dans le désert de Gobi .

Cela a été suivi d’une cérémonie avec les employés et les dirigeants d’Oyu Tolgoi, les représentants du gouvernement de Mongolie, les membres du conseil d’administration d’Oyu Tolgoi et les fournisseurs locaux pour marquer cette étape importante vers la montée en puissance d’Oyu Tolgoi pour devenir l’un des principaux fournisseurs de cuivre au monde.

Depuis l’accord entre le gouvernement de la Mongolie et Rio Tinto en janvier 2022 pour réinitialiser la relation et faire avancer le projet souterrain d’Oyu Tolgoi, 30 cloches ont été dynamitées et du cuivre est maintenant produit à partir de la mine souterraine. Oyu Tolgoi devrait devenir la quatrième plus grande mine de cuivre au monde d’ici 2030 1 , opérant dans le premier quartile de la courbe de coût en équivalent cuivre. Le minerai est actuellement traité à partir de Panel Zero dans Hugo North Lift 1 et la production augmentera au cours des prochaines années.

Fruit d’un partenariat entre Rio Tinto et la Mongolie, la mine à ciel ouvert et le concentrateur d’Oyu Tolgoi fonctionnent avec succès depuis plus d’une décennie. L’effectif total d’Oyu Tolgoi est actuellement d’environ 20 000 personnes, dont 97 % sont mongols. Oyu Tolgoi travaille avec plus de 500 fournisseurs nationaux et a dépensé environ 15 milliards de dollars en Mongolie depuis 2010, dont 4 milliards de dollars en taxes, frais et autres paiements au budget de l’État.

Le développement de la mine souterraine représente un investissement de plus de 7 milliards de dollars, libérant la partie la plus précieuse de la ressource de cuivre au profit de toutes les parties prenantes. Oyu Tolgoi devrait produire environ 500 000 tonnes de cuivre 2 par an en moyenne de 2028 à 2036 à partir de la mine à ciel ouvert et souterraine, suffisamment pour produire environ 6 millions de véhicules électriques par an, et une moyenne d’environ 290 000 tonnes sur la durée de vie de la réserve d’environ 30 ans 2 .

Le Premier ministre de Mongolie, Oyun-Erdene, a déclaré : « Je suis fier de célébrer cette étape majeure avec notre partenaire Rio Tinto alors que nous envisageons que la Mongolie devienne l’un des principaux producteurs de cuivre au monde. Le démarrage de la production souterraine à Oyu Tolgoi démontre notre capacité à travailler avec des investisseurs de manière durable et à devenir un partenaire de confiance. La prochaine phase du partenariat permettra de poursuivre la mise en œuvre réussie de la « nouvelle politique de relance » de la Mongolie et de la stratégie de diversification économique Vision 2050. La Mongolie est prête à travailler activement et mutuellement avantageusement avec les investisseurs et partenaires mondiaux.

Le directeur général de Rio Tinto, Jakob Stausholm, a déclaré : « Nous tenons à remercier le gouvernement de la Mongolie pour son engagement en tant que partenaire dans la réalisation de cette étape remarquable. Nous commençons la production souterraine à 1,3 kilomètre sous le lointain désert de Gobi à partir d’un corps minéralisé qui sera essentiel pour la production mondiale de cuivre et le développement économique en cours de la Mongolie. Le cuivre produit dans cette mine de haute technologie de classe mondiale contribuera à fournir l’électrification nécessaire pour un avenir net zéro et à développer l’activité cuivre de Rio Tinto.

Notes aux éditeurs

Oyu Tolgoi est détenue conjointement par Erdenes Oyu Tolgoi LLC au nom du gouvernement de la Mongolie (34 %) et Rio Tinto (66 %).

1 Source : Wood Mackenzie décembre 2022, basé sur la production des projets engagés
2Basé sur l’étude de faisabilité Oyu Tolgoi 2020 (OTFS20). La production moyenne estimée d’environ 500 ktpa de cuivre pour les années 2028-2036 est soutenue à 13 % par les réserves prouvées de minerai et à 87 % par les réserves probables de minerai. La production moyenne estimée d’environ 290 ktpa de cuivre pour la durée de vie estimée des réserves d’environ 30 ans est soutenue à 26 % par des réserves de minerai prouvées et à 74 % par des réserves de minerai probables. Ces objectifs de production sont indiqués en tant que métal récupéré et ont été planifiés à partir de la conception actuelle des mines souterraines et à ciel ouvert d’Oyu Tolgoi par des personnes compétentes conformément aux exigences du Code australasien pour la déclaration des résultats d’exploration, des ressources minérales et des réserves de minerai, 2012 Édition.

Source : RioTinto

Matam : plaidoyer pour l’arrimage des dépenses sociales des entreprises locales aux Plan locaux de développement

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Matam, 9 mars (APS) – L’adjoint au gouverneur de Matam en charge des affaires administratives, Modou Thiam, a plaidé mardi pour l’arrimage des dépenses sociales des entreprises minières installées dans la région aux Plans locaux de développement (PLD), pour mieux prendre en compte les préoccupations des populations surtout pour ce qui concerne l’autonomisation des femmes et l’entreprenariat des jeunes’’.

‘’Sur les dépenses sociales, les entreprises font beaucoup d’efforts. Mais, il ne serait pas mal de les arrimer aux Plans locaux de développement (PLD). Cela pourrait permettre de mieux prendre en charge les préoccupations des populations surtout en ce qui concerne l’autonomisation des femmes et l’entreprenariat des jeunes’’, a-t-il dit.

Thiam prenait part à un atelier de partage des rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de 2021 et du semestre 2022.

Sur la transformation du phosphate en engrais, il a soutenu que Matam est une région à forte potentialité agricole, ajoutant que ‘’la transformation pourrait booster l’agriculture, créer une industrie locale et de participer à la création d’emplois’’.

‘’C’est une question d’intérêt national, car tous les agriculteurs du pays en ont besoin, mais c’est un sujet purement technique. En tant qu’entreprise évoluant dans la région, nous avons évoqué les conditions qui devraient permettre une transformation du phosphate en engrais’’, a déclaré de son côté Ibrahima Sarr, directeur général de la Société minière de la Vallée (SOMIVA).

Sarr souligne que pour la réalisation de ce type de projet, il faudra que toutes les parties apportent leur contribution, à savoir l’Etat et les collectivités, précisant qu’une ‘’entreprise ne peut prendre toute seule une décision sur un sujet qui concerne la politique industrielle’’.

Il a rappelé qu’au lancement de la SOMIVA, il y avait une étude qui avait mis l’accent sur les conditions de faisabilité de ce projet.

‘’Cette étude s’était intéressée sur la taille du dépôt, le type de phosphate qui existe dans la zone, la taille du marché, l’énergie disponible et la variabilité des prix. Ce qui faisait qu’en terme de choix d’investissement, il fallait des solutions adaptées’’, a dit Ibrahima Sarr.

A noter que la région de Matam abrite des sites d’exploitation du phosphate comme à Ndendory, dans le département de Kanel.

Provided by SyndiGate Media Inc.

Côte d’Ivoire : accord avec Masdar pour explorer le développement d’une centrale solaire d’une capacité maximale de 70 MW

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Affichant l’un des taux d’électrification les plus élevés d’Afrique subsaharienne, le défi énergétique actuel de la Côte d’Ivoire, plus que l’accès à l’électricité, c’est d’augmenter la part du renouvelable dans son mix.  

L’émiratie Masdar, l’une des principales entreprises d’énergie propre au monde, a signé le vendredi 10 mars un accord avec le gouvernement ivoirien pour explorer le développement d’une centrale solaire d’une capacité maximale de 70 MW.

L’accord rentre dans le cadre de l’initiative Etihad 7 dirigée par les Émirats arabes unis, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour investir dans le développement du secteur des énergies renouvelables en Afrique. Jusqu’à 20 GW de capacités devraient être installés pour fournir de l’électricité propre à 100 millions de personnes sur le continent d’ici 2035 dans le cadre de l’initiative.

« Dans le cadre de la nouvelle structure d’actionnariat de Masdar lancée en décembre, nous avons pour objectif de fournir 100 GW d’énergie propre dans le monde d’ici 2030. Compte tenu du développement et de la croissance prévus en Afrique et des faibles niveaux actuels de pénétration des énergies propres, nous voyons un énorme potentiel pour le secteur des énergies renouvelables sur le continent. », a déclaré Mohamed Jameel Al Ramahi, directeur général de Masdar.

En 2021, la Côte d’Ivoire disposait d’une capacité installée de 2 269 MW, dont environ 61 % générés par des centrales thermiques et les 39 % restants générés par des barrages hydroélectriques.

« La Côte d’Ivoire s’est engagée, dans le cadre des accords sur le changement climatique, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 32 % et à porter la part des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique à 45 % d’ici à 2030. L’accord-cadre que nous venons de signer avec Masdar, accompagné d’un premier projet de 50 à 70 MW, contribuera, en complément des autres initiatives que le gouvernement ivoirien entreprend, à la réalisation de cet objectif ambitieux. », a réagi Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Niger : le Fonds OPEP débloque 25 millions $ pour soutenir le développement de l’énergie solaire

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En Afrique, le Fonds OPEP accompagne de plus en plus le développement des projets d’énergies renouvelables, malgré le fait qu’il maintient toujours ses financements en faveur des énergies fossiles.

Le Fonds OPEP pour le développement international a annoncé le mercredi 8 mars avoir accordé un prêt de 25 millions $ en appui au Projet de développement des centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité au Niger (RANAA).

Le Fonds s’associe ainsi à la Banque africaine de développement, à Power Africa, au Fonds vert pour le climat et au gouvernement du Niger pour un financement total du projet qui s’élève à 167 millions $.

Le projet RANAA a été initié dans le cadre de l’exécution du Plan directeur d’Accès à l’Électricité (PDAE), par le gouvernement du Niger et la Banque Africaine de Développement.

Il vise à développer les infrastructures électriques nigériennes afin d’améliorer l’accès à l’électricité des populations. Le projet comprend plusieurs sous-projets, dont celui d’une centrale solaire de 10 MWc à Dosso. Le prêt du Fonds OPEP financera particulièrement la construction et l’intégration au réseau de cette centrale.

« Notre soutien aidera le Niger à accroître l’accès à une énergie abordable et propre et à améliorer la capacité globale du réseau électrique, ce qui fera une réelle différence dans la vie des gens. Le Fonds OPEP s’est engagé à relever le double défi de l’accès à l’énergie et de l’action climatique et à veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. », a déclaré le directeur général du Fond OPEP, Dr Abdulhamid Alkhalifa.

Au Niger, 20 % environ de la population a accès à l’électricité, ce qui représente l’un des taux les plus faibles en Afrique subsaharienne avec des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales et entre les régions.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : vers l’officialisation d’une entente entre Shell et Equinor pour l’exploitation du gaz de Lindi

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Fin novembre 2022, le ministre tanzanien de l’Énergie, January Makamba, avait annoncé, pour décembre, la finalisation des pourparlers relatifs à la monétisation des ressources gazières de Lindi.

Les compagnies pétrolières Shell et Equinor sont finalement tombées d’accord avec Dodoma concernant les conditions d’exploitation des ressources gazières de Lindi, dans le sud tanzanien. Dans un tweet posté mardi 7 mars, January Makamba, le ministre de l’Énergie de la Tanzanie, a annoncé la fin des négociations engagées à cet effet, depuis quelques mois.

L’entente entre les parties prenantes devrait être officialisée dans les prochains jours. Le ministre a indiqué que deux contrats sont en cours de rédaction. Le premier serait en lien avec l’accord de gouvernement hôte (HGA) avec Shell et Equinor signé en juin 2022.

On se souvient que certains des blocages des pourparlers concernaient notamment le partage des bénéfices et les conditions fiscales du projet basé sur le HGA. Un ensemble de mesures juridiques avaient été annoncées pour lever ces goulots d’étranglement.

Quant au second contrat, il devrait établir l’accord des partenaires pour l’exploitation des blocs gaziers 1, 2 et 4 à partir desquels du gaz naturel liquéfié (GNL) sera produit. Selon les prévisions, 30 à 40 milliards de dollars seront investis pour atteindre cet objectif, d’ici 2030.

Cet investissement sera pour l’essentiel consacré à la construction d’une installation de liquéfaction de gaz naturel. Des travaux qui à terme devraient favoriser une production d’environ 7,5 millions de tonnes métriques de GNL par an.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

L’Égypte discute d’énergie et d’investissement avec des partenaires asiatiques

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En Égypte, malgré l’inflation galopante et les difficultés économiques, les investissements dans les secteurs des hydrocarbures et de l’énergie restent très importants.

Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, accompagné de son Premier ministre et d’autres membres du gouvernement, a rencontré le 11 mars le président du China International Energy Group et la délégation de cadres supérieurs du groupe qui l’accompagnait.

Selon le porte-parole de la présidence, le président El-Sisi a affirmé la volonté de l’Égypte de consolider la coopération en matière d’économie et d’investissement avec la Chine et les entreprises chinoises dans divers domaines d’intérêt commun.

Le patron du groupe chinois a affirmé de son côté que, dans le cadre de l’amitié entre les deux pays, le groupe augmentera ses investissements et continuera son expansion en Égypte dans la période à venir. Il a expliqué que le groupe avait l’intention de mettre en place un vaste projet de production d’hydrogène vert, avec des investissements allant de 5 à 8 milliards $, compte tenu du grand potentiel du pays à cet égard.

L’Égypte cherche en effet à devenir un centre régional pour les énergies renouvelables, dans le cadre de sa stratégie de développement durable à l’horizon 2030, en particulier dans le domaine de l’hydrogène vert. Pour se faire, le pays a besoin d’attirer des investissement privés et publics étrangers.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Nigeria : la production pétrolière continue sur sa lancée

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Depuis septembre 2022, la production de brut du Nigeria qui avait été régulièrement inconstante tout au long de l’année passée, n’a plus baissé.

La production d’or noir au Nigeria a enchainé un nouveau mois de hausse après janvier. C’est ce que révèlent les chiffres publiés, vendredi 10 mars, par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC).

D’après son rapport mensuel sur les performances du secteur pétrolier, la production de brut du Nigeria a atteint un plateau de 1,3 million b/j au terme du mois de février, contre 1,25 million b/j en janvier. Un volume qui aurait rapporté à l’État environ 51,16 milliards de nairas (110 millions de dollars) en prenant en compte le prix de Brent en février qui oscillait autour de 82,3 $ le baril.

Depuis septembre 2022, la production pétrolière du Nigeria a continuellement augmenté. Une embellie régulière attribuée à différentes mesures prises par l’État pour réduire le vol de brut résultant du vandalisme des installations de production.

« On s’attend à ce que ce chiffre continue d’augmenter au fur et à mesure que de nouvelles mesures seront introduites et maintenues pour supprimer toutes les connexions illégales qui favorisent le vol de pétrole brut », a déclaré Gbenga Komolafe, le patron de la NUPRC.

Abdel-Latif Boureima

Source : mining.com

Trois ouvriers meurent dans l’effondrement d’une mine de potasse en Espagne

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Des secouristes du nord-est de l’Espagne ont sorti les corps de trois géologues morts d’un tunnel effondré à des centaines de mètres sous terre dans l’une des plus grandes mines de potasse d’Europe occidentale, a déclaré le chef régional catalan Pere Aragones.

Deux des victimes étaient des étudiants, l’un à l’Université polytechnique de Catalogne (UPC), où une minute de silence a été observée jeudi après-midi, et l’autre à l’Université de Barcelone, a indiqué l’UPC sur son site Internet.

“Nous pleurons profondément la mort de trois de nos camarades”, a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant que des techniciens avaient examiné l’intégrité structurelle de 10 points de référence ce matin-là, comme ils le font tous les jours, et que l’entreprise enquêterait sur les causes de l’effondrement. .

L’incident à la mine de la ville de Suria, à environ 80 km (50 miles) au nord de Barcelone, s’est produit juste avant 09h00 (08h00 GMT). Les autres travailleurs de la mine ont été évacués, ont indiqué des responsables.

Les pompiers avaient érigé une grande tente à l’extérieur de la mine, tandis que le drapeau de l’entreprise flottait à mi-personnel avant même que les autorités ne confirment les décès, d’abord annoncés par le syndicat régional USOC.

“Malheureusement, nous pouvons confirmer la mort de trois personnes qui travaillaient dans la mine… leurs corps ont été retrouvés et identifiés”, a déclaré Aragones aux journalistes à Suria.

Le haut responsable du département des affaires de Catalogne, Roger Torrent, a déclaré que la mine avait passé une inspection de sécurité en février.

En décembre 2013, Iberpotash a déclaré que deux de ses travailleurs étaient morts après l’effondrement d’une mine à Suria.

Les médias locaux ont rapporté qu’un travailleur avait été heurté par un rocher et est décédé en juin 2020 dans la mine Vilafruns de l’entreprise dans la province de Barcelone. Trois semaines plus tard, un mineur a été tué dans un accident similaire. La mine de Vilafruns a été fermée cette année-là.

La potasse est utilisée comme engrais dans l’agriculture et comme matière première dans des industries telles que la pharmacie, les explosifs, la verrerie et la chimie.

Les prix de la potasse ont grimpé en flèche l’année dernière après que l’Union européenne a sanctionné le principal fournisseur biélorusse pour son soutien à l’invasion russe de l’Ukraine.

(Par Horaci Garcia, Nacho Doce, Joan Faus, Steven Scheer, David Latona, Aislinn Laing et Charlie Devereux; Montage par Inti Landauro, Angus MacSwan et Tomasz Janowski)

Source : mining.com

Le Panama donne le feu vert à First Quantum pour exploiter un terminal portuaire

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L’Autorité maritime du Panama a levé la suspension des opérations de First Quantum Minerals au port de Punta Rincon, que la société canadienne utilise pour exporter du concentré de cuivre de sa principale mine Cobre Panama, ont indiqué vendredi des sources de la société.

Deux porte-parole de Minera Panama, l’unité panaméenne de First Quantum, ont déclaré à Reuters que la suspension du 26 janvier avait pris fin, ce qui a été confirmé par une source de l’Autorité maritime.

Le gouvernement panaméen et First Quantum ont déclaré mercredi qu’ils s’étaient mis d’accord sur le texte final d’un nouveau contrat sur les opérations de Cobre Panama, qui représente environ 3,5% du produit intérieur brut du pays.

Parce qu’elle ne pouvait pas fonctionner à Punta Rincon, First Quantum a interrompu les opérations de traitement du minerai le 23 février après avoir atteint le niveau de stockage maximal de concentré de cuivre – environ 10 000 tonnes – à la mine du district de Donoso au Panama.

Environ 60 % du concentré de cuivre exporté par Punta Rincon est destiné à des usines en Chine. Le reste est exporté vers d’autres marchés, dont l’Espagne et l’Allemagne.

(Par Milagro Vallecillos; Montage par Daniel Wallis)

Reuters

Source : mining.com