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L’Afrique doit utiliser son potentiel en ressources minérales pour stimuler son industrialisation (président de la BAD)

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Entre 20 et 90 % des réserves planétaires de 11 métaux nécessaires à la transition énergétique sont en Afrique. L’intérêt suscité par cette position, de la part de l’UE, des États-Unis, ou de la Chine, peut être utilisé par les dirigeants africains pour accélérer la transformation sur le continent.

La richesse de l’Afrique en matière de ressources minérales indispensables à la transition énergétique constitue une chance pour son industrialisation. C’est ce qu’a rappelé Akinwumi Adesina (photo), président de la Banque africaine de développement (BAD), au cours de son intervention la semaine dernière, au Berlin Energy Transition Dialogue en Allemagne.

« Nous ne devrions pas nous contenter d’exporter, nous devrions fabriquer. L’Afrique est l’endroit idéal pour produire les batteries lithium-ion qui alimenteront les voitures allemandes », a déclaré le dirigeant nigérian, alors que la ruée d’acteurs étrangers vers le sous-sol africain bat son plein.

L’Allemagne et ses partenaires de l’Union européenne sont d’ailleurs concernés par cette ambition du président de la BAD, comme l’illustre l’annonce récente de l’ouverture de négociations avec la RDC pour un partenariat sur les minéraux critiques. L’UE compte investir dans la transformation locale du cobalt et du lithium congolais, afin d’approvisionner ses constructeurs automobiles en matériaux pour batteries électriques.

L’organisation a aussi conclu un protocole d’accord avec la Namibie qui développe actuellement plusieurs projets de lithium, afin de faciliter la transformation locale puis l’exportation vers les usines en Europe. On peut également noter l’accord-cadre annoncé la semaine dernière par les États-Unis et portant sur la première usine de production de nickel de qualité batterie en Tanzanie, à destination du marché américain dès 2026.

Pour rappel, l’Afrique possède entre 20 et 90 % des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique, dont 55 % des réserves de manganèse, 44 % pour le cobalt et plus de 90 % pour les métaux du groupe du platine. Les États africains doivent donc s’appuyer sur ce potentiel pour multiplier et diversifier des engagements similaires à ceux mentionnés plus haut.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : les États-Unis soutiennent la production locale de nickel pour les batteries électriques

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La transition énergétique a beaucoup à offrir au secteur minier tanzanien. Important producteur africain d’or, le pays héberge aussi d’importantes ressources de terres rares, de graphite et de nickel, autant de produits utilisés dans l’industrie des véhicules électriques.

La compagnie minière Lifezone Metals a conclu un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien afin de construire une usine de production de nickel de qualité batterie. C’est l’une des annonces faites la semaine dernière par la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris, au cours de sa visite en Tanzanie, ajoutant que le nickel sera livré sur le marché américain et le marché mondial dès 2026.

Selon un communiqué de la Maison-Blanche, la conclusion de cet accord est le fruit de négociations menées avec le soutien de l’initiative du G7 dénommée PGII (Partnership for Global Infrastructure and Investment) et la société TechMet, spécialisée dans les métaux critiques et détenue en partie par le gouvernement américain.

« Ce projet est un modèle important et pionnier qui utilise des normes innovantes et à faibles émissions. Il est important de noter que les minéraux bruts seront bientôt traités en Tanzanie, par des Tanzaniens », a commenté la vice-présidente Harris.

Le nickel traité dans la future usine proviendra en effet de Kabanga, un projet détenu à 16 % par le gouvernement tanzanien et à 84 % par Lifezone Metals (anciennement Kabanga Nickel). À l’occasion de la signature du bail minier en octobre 2021, le ministre tanzanien des Mines a indiqué que l’exploitation de Kabanga pourrait rapporter 7,5 milliards de dollars à l’État sur 33 ans. Cette estimation devrait désormais être revue à la hausse, si on y ajoute les revenus liés aux exportations de nickel de qualité batterie qui démarreront dans quelques années.

Le soutien américain au projet de transformation locale du nickel tanzanien illustre bien comment les États africains peuvent tirer profit de la transition énergétique dans les Mines. Les pays africains qui disposent de nickel, cuivre, cobalt, terres rares et autres métaux critiques sont en effet courtisés de plus en plus aussi bien par l’Union européenne que les États-Unis, décidés à contester la domination chinoise sur ces produits essentiels au monde de demain. Longtemps relégués au statut de fournisseurs de matières premières, les pays miniers du continent ont donc l’occasion de négocier des accords plus avantageux afin de générer davantage de revenus avec leurs ressources minières.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali: ruée vers l’or à Almaghmor

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La localité du nord-ouest, à une centaine de kilomètres de Tombouctou, est hors de contrôle de l’État malien qui pourtant ambitionne d’imposer sa loi partout sur le territoire national. Mais de très nombreuses personnes continuent, depuis une semaine, de prendre d’assaut un site en espérant trouver le métal jaune et changer de vie.

Avec notre correspondant régional, Serge Daniel

Depuis plus d’une semaine, bravant l’insécurité et les conditions climatiques difficiles, ils sont nombreux à prendre la direction de Almaghmor, localité malienne située à une centaine de kilomètres de Tombouctou, dans le nord-ouest du pays. Sur le site en plein désert, des autochtones auraient découvert une mine d’or à ciel ouvert.

Sur place, selon les vidéos qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux, on peut voir de grands trous déjà creusés. À la force des bras, ça creuse avec des pioches, mais également avec des outils plus perfectionnés. D’autres chercheurs d’or ont en main des détecteurs de métaux, d’autres encore sont arrivés sur les lieux avec groupes électrogènes pour travailler jour et nuit. Certains rêvent même d’installer dans la localité un réseau internet et surtout un important point d’eau.

La sécurité sur place est assurée par des hommes armés. Selon deux élus de la région interrogés séparément, des jeunes ont déjà trouvé sur le site une quantité non négligeable de graviers aurifères. Reste à savoir la quantité de métal jaune récupérée, tout ce qui brille n’étant pas de l’or.

Source : Rfi

Sénégal: de grandes attentes entourent la future production du gaz naturel

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Au Sénégal, la production de pétrole et gaz attendue depuis la découverte de plusieurs gisements entre 2014 et 2016 commencera cette année. Un bouleversement pour toute l’économie du pays. Le gaz naturel promet beaucoup de débouchés, à commencer par une nouvelle source d’électricité.

De notre correspondante à Dakar,

Des trois principaux gisements, c’est le projet Grand tortue Ahmeyim ou GTA qui est le plus avancé. La majorité du gaz issu de ce site sera exportée sous forme liquide vers l’Europe dès la fin de l’année. Le gisement offshore Yaakar Teranga, est lui voué à alimenter exclusivement le Sénégal.

Le gaz sera transformé en électricité par la technologie « gaz to power », comme l’explique Mohamed Abdallahi Seck de l’Association sénégalaise pour le développement de l’Énergie en Afrique : « Le gaz naturel est majoritairement composé de méthane, CH4, c’est un combustible avec lequel on produit de la chaleur dans les turbines. Et cette chaleur est utilisée pour mettre en route la vapeur d’eau. Et cette vapeur-là va également faire tourner les turbines. »

Pour ce faire, des centrales à gaz vont être construite, comme Ndar Énergie au nord du pays, d’une capacité de 200 mégawatts. D’autres centrales qui fonctionnent actuellement au fioul seront converties. Au Sénégal, l’électricité est produite à 80% à partir de produits pétroliers importés. Pour Papa Daouda Diène de l’ONG NRGI, l’arrivée du gaz aura un impact positif sur la souveraineté énergétique. « On importe du fuel et c’est subventionné. Le fait d’utiliser du gaz permettra de réduire considérablement les subventions qui laissera de l’espace budgétaire pour consacrer des investissements à l’extension du réseau, etc. »

Et c’est toute l’économie sénégalaise qui sera transformée, puisque l’effet devrait aussi se faire sentir sur les budgets des ménages et sur l’industrie sénégalaise. « On peut anticiper même sur les baisses aux consommateurs finales de l’ordre de 30% de ce qu’ils paient classiquement », détaille Mohamed Abdallahi Seck.

« Et cela permettra surtout d’aller vers l’industrialisation, précise Awa Marie Coll Seck la présidente du comité ITIE pour la transparence dans les industries extractives au Sénégal. Que ce soit dans le fer, l’agroalimentaire, la pétrochimie, les engrais. En fait, l’industrie de transformation. »

Selon des professionnels du secteur, le gaz pourrait représenter jusqu’à 80% du mix énergétique sénégalais dans 20 ans. NRGI alerte sur les risques de cette nouvelle dépendance, en prenant l’exemple de l’Algérie. « Le cas de l’Algérie… Des politiques ont été connus pour encourager l’utilisation du gaz et ça a déteint sur les renouvelables. Donc les renouvelables ont été oubliés », avertit Papa Daouda Diène.

La Banque mondiale estime que l’entrée en production des gisements d’hydrocarbures devrait doubler la croissance de l’économie sénégalaise entre 2022 et 2024.

Source : Rfi

Pétrole: les prix s’envolent après l’annonce d’importantes coupes dans la production

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Les prix du pétrole bondissent de plus de 5% ce lundi 3 avril. Le baril de Brent, la référence mondiale, part pour 84 dollars, celui de WTI américain frôle les 80 dollars. Une brusque hausse après que mi-mars, le brent était tombé à son plus bas niveau en deux ans. Une baisse qui laissait alors entrevoir un répit sur le front de l’inflation.

L’explication de cette nouvelle flambée est simple : plusieurs grands pays producteurs se sont entendus sur des coupes dans la production. L’Algérie, l’Irak, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït réduiront leur production dès le mois de mai, et ce, jusqu’à la fin de l’année. Au total, ce sont un million de barils par jour de moins qui arriveront sur le marché, Ryad représente à elle seule la moitié de cette baisse.

Une coupe plus importante

Cette nouvelle coupe dans la production mondiale est la plus importante depuis celle décidée en octobre par l’Opep+, une coupe alors de 2 millions de barils par jour. Et c’est un nouveau camouflet pour Washington, car les États-Unis appelaient au contraire à augmenter l’extraction de pétrole pour tenter de limiter l’inflation. Une inflation qui, certes, ralentit, mais reste à des niveaux élevés. Or, dans le même temps, après sa politique « zéro-Covid », la Chine, le pays le plus gourmand en or noir, rouvre son économie, de quoi créer un appel d’air.

Mesure de « précaution »

Et c’est cette même inflation qui aurait conduit les géants pétroliers à mettre la pédale douce. Selon un analyste, la demande en pétrole reste menacée par l’inflation et les pressions récessionistes. Ryad évoque une mesure de « précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier ». Moscou estime aussi que ces coupes sont dans l’intérêt du marché mondial.

Source : Rfi

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Le Directeur de l’environnement et des relations communautaires de Petowal Mining Compagnie (PMC) a annoncé que pour l’année 2023, la société a alloué au Conseil départemental de Kédougou une enveloppe d’un million de dollars dans le cadre du plan annuel d’investissement du fonds social et environnemental. (APS)

Les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya ont mis la main, ce jeudi 30 mars, sur un trafiquant d’explosifs. L’homme transportait 410 brins d’explosifs et 250 cordons à bord d’une moto et tentait de rallier Kharakhéna, l’un des sites les plus populaires du département de Saraya. (Africapetromine.com)

La production de pétrole et gaz attendue depuis la découverte de plusieurs gisements entre 2014 et 2016 commencera cette année. Un bouleversement pour toute l’économie du pays. Le gaz naturel promet beaucoup de débouchés, à commencer par une nouvelle source d’électricité. (Sudquotidien.sn)

La polémique enfle toujours dans la zone de Kabadio, concernant le dossier sur l’exploitation du zircon. Dans l’arrondissement de Kataba 1 et plus précisément dans la zone de Diouloulou, l’atmosphère reste pesante depuis quelques jours. Hier dimanche, ce sont « les détracteurs » de l’exploitation qui sont montés au créneau pour dire niet à cette exploitation. (Senego.com)

Afrique du Sud – Le Pays a déclaré aux pays riches soutenant son accord de transition énergétique de 8,5 milliards de dollars qu’elle souhaitait retarder la fermeture de certaines unités de ses centrales électriques au charbon. (Miningweekly)

Soudan – Quatorze mineurs ont trouvé la mort, jeudi 30 mars, et plus d’une vingtaine de blessés, dans l’effondrement d’une mine, a déclaré vendredi un haut responsable de la société publique Sudanese Mineral Resources Company. Une partie du flanc d’une montagne s’est effondrée près de la mine d’al Jabal al Ahmar, provoquant l’accident. Des témoins ont déclaré que des mineurs creusaient pour trouver de l’or en utilisant des machines lourdes qui ont provoqué l’effondrement, selon l’agence de presse soudanaise (SUNA). (Mining.com)

L’OPEP+ a annoncé une réduction surprise de la production de pétrole de plus d’un million de barils par jour, renonçant ainsi aux assurances précédentes selon lesquelles elle maintiendrait l’offre à un niveau stable et faisant peser un nouveau risque sur l’économie mondiale. L’Arabie saoudite a pris la tête du cartel en s’engageant à réduire son offre de 500 000 barils par jour. (Mining.com)

Deep-sea Mining – L’Autorité internationale des fonds marins commencera à accepter en juillet les demandes des entreprises qui souhaitent exploiter les fonds marins. Cette décision a été prise après que l’organe des Nations unies a passé les deux dernières semaines à débattre des normes applicables à cette pratique nouvelle et controversée. (Mining.com)

Chili – Les mines du plus grand pays producteur de cuivre sont en difficulté, alors que la demande devrait s’accélérer. Le Chili, qui représente un quart de la production mondiale de cuivre, a enregistré vendredi sa plus faible production mensuelle depuis six ans. C’est une bonne nouvelle pour les producteurs de cuivre, mais cela intensifie les craintes d’une pénurie imminente, étant donné que le cuivre est un matériau clé dans la transition énergétique. (Mining.com)

Australie – Rio Tinto a publié son rapport 2022 sur les taxes et redevances payées, détaillant 10,8 milliards de dollars de taxes et redevances mondiales payées au cours de l’année. Cela se compare à 13,3 milliards de dollars en 2021, alors que les prix des matières premières étaient très élevés, et il s’agit des troisièmes taxes et redevances mondiales annuelles les plus élevées payées par Rio Tinto depuis la publication de son premier rapport annuel sur les taxes payées, pour 2010. (Riotinto.com)

Royaume Uni – L’indice FTSE 100 a ouvert en hausse à Londres lundi, les compagnies pétrolières ayant bondi en raison de la hausse des prix du pétrole. L’indice FTSE 100 a ouvert en hausse de 43,30 points, soit 0,6%, à 7 675,04. Le FTSE 250 était en hausse de 8,44 points à 18 936,74 points, et l’AIM All-Share était en hausse de 6,64 points, 0,8%, à 815,91 points. Le Cboe UK 100 était en hausse de 0,5 % à 767,71, le Cboe UK 250 était en baisse de 0,2 % à 16 518,62, et le Cboe Small Companies a terminé en hausse de 0,1 % à 13 249,91. (Zonebourse.com)

ActuLex

Conclusion d’accords relatifs à la mise en valeur des substances minérales.
Parties Objet de l’accord Date de signature
Nouvelle-Guinée (PNG) / La filiale locale de Barrick Gold et New Porgera Accélérer le redémarrage de la mine d’or de Porgera en Papa.

Produire en moyenne : 700 000 onces par an.

 

31 Mars 2023

Tanzanie / La compagnie minière Lifezone Metals Construction d’une usine de production de nickel de qualité batterie.  

Mars 2023

 

Teck rejette la proposition «opportuniste» de Glencore et dit qu’elle n’est pas à vendre

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La société canadienne de métaux Teck Resources a annoncé lundi qu’elle avait reçu une offre de rachat « non sollicitée et opportuniste » du négociant en matières premières Glencore et a déclaré qu’elle avait rejeté la proposition.

La proposition de Glencore consiste à acquérir Teck puis à se séparer pour créer deux entreprises.

« Le conseil d’administration n’envisage pas de vendre la société pour le moment », a déclaré la présidente de Teck, Sheila Murray . 

Source : mining weekly

Akobo Minerals démarre l’exploitation d’une ultra-petite usine pour traiter le premier or

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La société scandinave Akobo Minerals a franchi une étape importante avec le démarrage des opérations de sa très petite usine et, avec elle, la production du premier or de la société.

Akobo détient actuellement une licence d’exploration couvrant 182 km 2 , ainsi qu’un développement minier en cours en Éthiopie.

La très petite usine a commencé ses activités la semaine dernière, avec des résidus déjà lavés de l’exploitation minière artisanale précédente – et, à la surprise de l’entreprise, a en fait extrait de l’or , bien qu’avec une valeur économique limitée.

L’étape suivante consiste à alimenter l’usine avec des matériaux concassés et broyés provenant de la machine de concassage d’origine locale qui est également en fonctionnement.

À partir de ce point, il y aura un changement radical dans le volume d’ or récupéré , avant même que l’usine de traitement principale ne soit établie sur place.

La décision a été prise de faire livrer une ultra-petite usine de Solo Resources comme mesure provisoire pendant que l’usine principale était en route depuis l’ Afrique du Sud , à la suite de retards principalement dus à des pénuries d’électricité en Afrique du Sud et à des pénuries de ciment en Éthiopie.

Au cours des dernières semaines, des niveaux considérables d’activité opérationnelle se sont intensifiés sur le site – des travaux de fondation et de construction à la mise en service – pour répondre aux demandes d’une entreprise qui se dirige vers la pleine production d’or sous peu, rapporte Akobo.

Akobo poursuivra la production avec du matériel stocké. Il s’attend à une augmentation de la teneur et du volume lorsque la production commencera à partir du corps minéralisé de Segele.

« Quoi qu’il en soit, la production de notre premier or est un jalon important pour l’entreprise et un véritable coup de pouce pour les employés suite au travail incroyable qu’ils ont déjà entrepris sur notre route vers la pleine production.

« Nous avions espéré une production à partir de maintenant à partir de l’usine de traitement principale, mais cette mesure provisoire consistant à utiliser une usine ultra-petite de 2 t par heure nous permettra d’utiliser cette preuve de concept pour résoudre tous les problèmes maintenant, tout en sécurisant également une production d’or précoce », déclare le PDG Jørgen Evjen .

« Les dernières parties de l’usine principale arrivent au camp d’Addis-Abeba sous peu, donc la première production est attendue au cours du deuxième trimestre.

« En attendant, nous utilisons le temps pour achever tous les éléments de construction et d’exploitation nécessaires de l’usine et nous serons bien placés pour l’intégration réussie de l’usine principale une fois sur place », ajoute-t-il. 

ÉDITÉ PAR : CHANEL DE BRUYN
CREAMER MEDIA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE EN LIGNE

Source : mining weekly

Danakali vend sa participation dans le projet phare de potasse Colluli en Érythrée

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L’australien Danakali (ASX : DNK) a finalisé la vente de sa participation de 50 % dans le projet de potasse de Colluli en Érythrée, en Afrique, 13 ans après s’être associé à l’Eritrean National Mining Corporation (ENAMCO) pour construire la mine.

Les acheteurs, la société chinoise Sichuan Road and Bridge Group, ont payé une première tranche de 105 millions de dollars. Un paiement de la deuxième tranche de 16 millions de dollars est attendu dans les six prochains mois, a déclaré Danakali.

Le projet possède la plus grande réserve conforme au JORC au monde avec 1,1 milliard de tonnes. Il contient également d’autres produits fertilisants, tels que le muriate de potasse (MOP) et le gypse, ainsi que du sel gemme.

Il est également possible que la kiesérite et le chlorure de magnésium soient commercialisés avec un minimum de traitement supplémentaire requis.

Un rapport des Nations Unies  publié en 2019  a suggéré que Colluli pourrait considérablement stimuler l’économie de l’Érythrée.

Le projet est la seule source connue de potasse permettant l’extraction de l’engrais sous forme solide. Il a également accès aux systèmes d’énergie solaire, éolienne et géothermique – le rift est-africain. 

L’environnement opérationnel a pesé lourdement sur la décision de Danakali, car l’Érythrée est dirigée par l’un des  régimes les plus oppressifs du monde  et figurait jusqu’en 2018 sur la liste des sanctions de l’ONU.

Source : mining.com

L’OPEP+ procède à une réduction choc d’un million de barils dans le nouveau risque d’inflation

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L’OPEP+ a annoncé une réduction surprise de la production de pétrole de plus d’un million de barils par jour, abandonnant les assurances précédentes selon lesquelles elle maintiendrait l’approvisionnement stable et posant un nouveau risque pour l’économie mondiale.

Il s’agit d’une réduction significative pour un marché où, malgré les récentes fluctuations de prix, l’offre semblait tendue pour la dernière partie de l’année. Les contrats à terme sur le pétrole ont grimpé jusqu’à 8% à l’ouverture lundi, ajoutant aux pressions inflationnistes à travers le monde qui pourraient forcer les banques centrales à maintenir des taux d’intérêt plus élevés plus longtemps et à freiner la croissance économique.
L’Arabie saoudite a mené le cartel en promettant sa propre réduction de l’offre de 500 000 barils par jour. D’autres membres, dont le Koweït, les Émirats arabes unis et l’Algérie, ont emboîté le pas, tandis que la Russie a déclaré que la réduction de la production qu’elle mettait en œuvre de mars à juin se poursuivrait jusqu’à la fin de 2023.

« L’OPEP + veut clairement un prix plus élevé », a déclaré Gary Ross, un consultant pétrolier chevronné devenu gestionnaire de fonds spéculatifs chez Black Gold Investors LLC. Le groupe « continue d’être proactif et en avance sur la courbe, et tente d’arracher les prix du pétrole de l’emprise » du sentiment macro.

Cette décision surprise pourrait à nouveau exacerber les tensions entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, un partenaire régional dont les relations avec l’administration du président Joe Biden ont été tendues. La Maison Blanche a déclaré que les nouvelles coupes étaient peu judicieuses.

L’impact initial des coupes, à partir du mois prochain, s’élèvera à environ 1,1 million de barils par jour. À partir de juillet, en raison de l’extension de la réduction de l’offre actuelle de la Russie, il y aura environ 1,6 million de barils de brut par jour de moins sur le marché que prévu. La Russie a initialement décidé de réduire sa production en mars, en représailles aux sanctions occidentales provoquées par son invasion de l’Ukraine.

Riyad a déclaré dimanche que les coupes étaient une « mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier ».

Les relations entre l’Arabie saoudite et les États-Unis sont tendues depuis l’année dernière, lorsque les efforts de la Maison Blanche pour persuader le royaume de pomper plus de pétrole ont échoué.

Biden a fait un voyage controversé dans la région en juillet dernier, mais est reparti sans aucun engagement sur la production. Puis en octobre, lorsque l’OPEP+ a procédé à une réduction surprise d’environ 2 millions de barils par jour quelques semaines seulement avant les élections américaines de mi-mandat, Biden a juré qu’il y aurait des « conséquences » pour l’Arabie saoudite, mais l’administration n’a pas donné suite.

Dimanche, la Maison Blanche a déclaré que la décision de l’OPEP+ de réduire la production de pétrole n’était pas souhaitable dans les conditions actuelles du marché. L’administration Biden a également déclaré que les États-Unis travailleraient avec les producteurs et les consommateurs en mettant l’accent sur les prix de l’essence pour les Américains.

Huile stabilisée

La décision de dimanche – annoncée un jour avant la réunion du comité de suivi de l’OPEP + – était une manière sans précédent de décider de la politique du groupe, qui a dû s’adapter ces dernières années d’abord au choc de la demande de la pandémie et maintenant à la guerre en Ukraine et les retombées des sanctions.

Pas plus tard que vendredi, les délégués avaient indiqué en privé qu’il n’y avait aucune intention de modifier leurs limites de production.

Le pétrole est tombé à son plus bas niveau en 15 mois le mois dernier en raison des turbulences causées par la crise bancaire, mais les prix se sont redressés alors que la situation montrait des signes de stabilisation. Le Brent, la référence internationale, a clôturé juste en dessous de 80 dollars le baril vendredi, en hausse de 14 % par rapport à son creux de mars.

Mais ce n’est peut-être pas assez élevé pour le groupe. En octobre, la dernière fois qu’il a procédé à une réduction massive qui a surpris les consommateurs, le ministre d’État nigérian aux ressources pétrolières, Timipre Sylva, a déclaré que le groupe « veut des prix autour de 90 dollars ».

Pour sa part, l’Arabie saoudite s’engage dans d’énormes dépenses s’élevant à des milliers de milliards de dollars pour transformer son économie en un point chaud du tourisme et en un centre mondial de logistique et d’affaires. Bien qu’une grande partie de ces dépenses soit tirée par quelques fonds souverains qui ne bénéficient peut-être pas directement de la hausse des prix du brut, les responsables gouvernementaux ont déclaré qu’ils utiliseraient les excédents pour aider à accélérer les investissements nationaux.

« Nous considérons cette décision étroitement prise comme une indication de plus que les dirigeants saoudiens prennent leurs décisions en matière de production de pétrole en gardant clairement à l’esprit leurs propres intérêts économiques », a déclaré Helima Croft, responsable de la stratégie des matières premières chez RBC Capital Markets LLC.

La réduction réelle de l’offre pourrait être inférieure aux volumes annoncés d’environ 1,6 million de barils par jour, en supposant que l’OPEP+ s’en tient aux niveaux de référence actuels pour les réductions. La plupart des membres de l’OPEP+, comme l’Irak et le Kazakhstan, produisent déjà bien en deçà de leurs quotas actuels car ils font face à un sous-investissement et à des perturbations opérationnelles, et n’auront donc peut-être pas besoin de réduire davantage. Croft de RBC a estimé que les réductions s’élèveraient à environ 700 000 barils par jour de la part du groupe central de l’OPEP.

Pourtant, cette décision aura surpris le marché. Les quatorze traders et analystes interrogés la semaine dernière par Bloomberg n’ont prédit aucun changement. Ils suivaient l’exemple du ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, qui avait déclaré le mois dernier que les objectifs de production actuels de l’OPEP+ étaient « là pour rester pour le reste de l’année, point final ».

De temps en temps, le prince s’est réjoui des spéculateurs pris à contre-pied avec des changements d’approvisionnement inattendus. Au cours d’une de ces interventions, il a averti que les vendeurs à découvert seraient « bouillants comme l’enfer », et pour les baissiers bruts, cette dernière décision pourrait être tout aussi douloureuse.

(Par Matthew Martin et Grant Smith, avec l’aide de Fiona MacDonald, Khalid Al-Ansary, Omar Tamo, Jordan Fabian et Nayla Razzouk)

Source : mining.com