Skip to main content
Category

Actualités

Le marché de l’argent connaîtra un déficit de 142,1 millions d’onces en 2023, malgré un repli de la demande (rapport)

By Actualités No Comments

 Après une envolée de 18% en 2022, la demande du cadet des métaux précieux devrait baisser de 6% cette année. Mais ce repli ne suffira pas pour mettre un terme au déficit du marché qui dure depuis 2021.

Le marché mondial de l’argent devrait enregistrer un déficit de 142,1 millions d’onces en 2023, malgré une baisse de la demande et une légère hausse de l’offre par rapport à 2022, selon un rapport publié fin avril dernier par le Silver Institute, l’association internationale regroupant les principaux acteurs du secteur.

Intitulé « World Silver Survey 2023 », le rapport précise que le déficit prévu cette année interviendrait après des déficits successifs de 237,7 millions d’onces en 2022 et de 51,1 millions d’onces en 2021.

Après sa forte envolée de 18% durant l’année écoulée, la demande mondiale du métal blanc devrait ralentir en 2023 pour se situer à 1,1670 milliard d’onces (-6% par rapport à 2022). Le recul de la demande concernera notamment les secteurs de l’argenterie (-24%), de la bijouterie (-15%) et de la photographie (-4%). Malgré ces baisses prévues durant l’année en cours, la demande de ces secteurs reste à un niveau historiquement élevé.

La demande d’argent sous forme de lingots et de pièces provenant des investisseurs devrait baisser de 7% cette année alors que celle de provenant de l’industrie devrait enregistrer une hausse de 4%, pour atteindre un niveau record de 576,4 millions d’onces.

Les applications industrielles de l’argent concernent, entre autres, les soudures et les alliages pour brasures, les batteries électriques, la verrerie, les puces LED, les réacteurs nucléaires, l’énergie photovoltaïque, les puces RFID, les semi-conducteurs, les écrans tactiles et la purification de l’eau.

Le rapport révèle également que l’offre du cadet des métaux précieux devrait s’établir à 1,0249 milliard d’onces en 2023, ce qui représente une hausse de 2% par rapport à 2022. Cette légère hausse découlera essentiellement de l’augmentation attendue de la production minière alors que l’approvisionnement du marché provenant de l’activité du recyclage devrait rester stable.

Des prix en baisse malgré un marché déficitaire

Le déficit de l’offre, qui perdure depuis 2021, ne suffira pas cependant à engendrer une hausse du prix de l’argent et à restaurer son statut de valeur refuge face aux incertitudes économiques et géopolitiques comme l’inflation, la récession ou les conflits, en raison notamment du dollar fort et des taux de rendement élevés des obligations américaines, que les investisseurs préfèrent.

Le prix moyen de ce métal précieux devrait se situer à 21,30 dollars l’once en 2023, soit une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente.

Selon les prix au comptant de clôture de la London Bullion Market Association, le prix moyen de l’once d’argent s’est élevé à 21,73 dollars en 2022, ce qui représente une baisse de 13,5 % par rapport à la moyenne de l’année 2021, qui était de 25,14 dollars l’once.

En ce qui concerne les perspectives à plus long terme du marché de l’argent, le Silver Institute s’attend à ce que la production minière de ce métal continue à croître durant les quatre à cinq prochaines années à la faveur de l’entrée en production de nouveaux gisements, avant de commencer à diminuer sous l’effet de la baisse de la teneur et de l’épuisement des réserves dans les anciennes mines.

La production issue de l’activité du recyclage devrait, quant à elle, diminuer sur le moyen terme avant de repartir à la hausse ultérieurement, reproduisant ainsi l’évolution attendue des prix dans les secteurs de la bijouterie et de l’argenterie.

Le rapport révèle par ailleurs que l’offre mondiale d’argent est restée stable en 2022, à 1,0047 milliard d’onces, alors que la demande a enregistré une hausse de 18%, à 1,2424 milliard d’onces.

En Afrique, le Maroc, le Botswana et l’Afrique du Sud sont les principaux producteurs d’argent.

Source: Agence Ecofin

Togo : le britannique Keras quitte le manganèse de Nayéga au profit d’une entreprise publique nouvellement créée

By Actualités No Comments

Pour doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025, le Togo compte entre autres sur la relance de son secteur des phosphates, mais également sur la richesse de son sous-sol en manganèse.

Le gouvernement togolais a conclu cette semaine avec la société britannique Keras Resources un accord selon lequel cette dernière renonce à l’obtention d’un permis d’exploitation pour le projet de manganèse Nayéga. Ledit permis sera attribué à la Société togolaise de manganèse, créée en avril dernier et détenue à 100 % par l’État.

D’après les termes convenus entre les deux parties, l’entreprise britannique, présente sur le projet depuis plusieurs années, va transférer « ses connaissances intellectuelles sur Nayéga à l’État et fournira des services de conseil et de courtage pour accélérer le développement de Nayéga ». Keras entamera le processus de liquidation de sa participation dans SGM, la filiale à travers laquelle elle détenait une participation dans le projet.

En échange, l’État versera à la société une somme de 1,7 million de dollars en espèces le 17 juillet 2023. En outre, Keras aura droit à 1,5 % sur les revenus bruts générés par la mine pour ses services de conseil pendant 3 ans. De plus, la société recevra 6 % des revenus bruts générés par l’actif pour ses services de courtage pendant 3 ans ou 900 000 tonnes de minerai de manganèse enrichi produites et vendues à partir de la mine.

« Cet accord reflète les relations constructives que nous entretenons avec l’État et donne une image très claire de la manière dont l’actif sera désormais développé au profit de toutes les parties prenantes, tout en récompensant Keras pour son investissement à ce jour »,a commenté Graham Stacey, PDG de Keras, qui indique que sa société va préparer une transition pour se concentrer sur ses projets en Amérique du Nord.

La bonne formule pour le Togo ?

Pour le Togo, cet accord est en ligne avec les objectifs fixés à la création début avril de la Société togolaise de manganèse. L’entreprise avait en effet reçu comme mission de valoriser les réserves de manganèse du pays, et sa création avait pour but de « doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025 ». Le premier gros défi de son agenda sera donc de concrétiser le potentiel du projet Nayéga qui héberge des ressources minérales de 13,97 millions de tonnes titrant 12,4 % de manganèse et des réserves de minerai de 8,48 millions de tonnes titrant 14 % de manganèse.

Comme le rapportait l’Agence Ecofin, les échéances fixées sur le projet, avec une entrée en production initialement prévue pour 2020 à une capacité nominale mensuelle de 6 500 tonnes de minerai commercialisable, n’ont pas été respectées et les travaux ont été suspendus en attendant que l’État togolais négocie mieux les termes pour en tirer plus de profits.

S’il semble maintenant avoir trouvé une formule pour relancer les activités, il faudra attendre les prochains développements pour en savoir plus sur les plans de la Société togolaise de manganèse. On peut déjà se demander si l’entreprise va continuer selon les plans initiaux de Keras et quelle sera la nouvelle échéance pour l’entrée en production de la mine.

En attendant, le secteur du manganèse fait face à de nouveaux enjeux avec de nouveaux besoins en sidérurgie et la demande croissante des batteries électriques. Selon un rapport d’Ecofin Pro publié plus tôt cette année, il s’agit d’un « énième atout pour le continent africain dans l’industrie de demain » alors que l’Afrique produit plus de 60 % de l’offre mondiale de minerai. Plusieurs pays africains se positionnent pour tirer davantage de profits grâce aux nouvelles opportunités sur le marché, à l’image du Togo, mais aussi de l’Afrique du Sud, du Gabon, du Ghana, de la Côte d’Ivoire ou encore du Botswana.

Source: Agence Ecofin

L’exécutif de Tianqi Lithium voit plus de fusions et d’acquisitions dans le secteur

By Actualités No Comments

Tianqi Lithium, l’un des plus grands producteurs de lithium au monde, s’attend à une plus grande consolidation dans l’industrie du lithium, a déclaré mardi un dirigeant du groupe, à la suite d’une fusion de 10,6 milliards de dollars annoncée la semaine dernière entre Allkem Ltd et Livent Corp.

Le rapprochement entre Allkem et Livent a fait naître des attentes pour davantage de fusions et acquisitions parmi les producteurs du métal clé des batteries de véhicules électriques, dont la demande devrait plus que quintupler d’ici 2030 dans le contexte de la transition énergétique.
Ces dernières années, les entreprises mondiales se sont efforcées de sécuriser le minerai de lithium dans un contexte de demande croissante de l’industrie des batteries de véhicules électriques, le principal consommateur de lithium, qui a multiplié par 10 les prix du lithium de fin 2020 à fin 2022.

«Au moins au cours des trois dernières années, tout tourne autour de notre souci de développer du matériel. Si nous ne pouvons pas réduire notre anxiété, cette tendance se poursuivra », a déclaré Yasmin Liu, vice-président exécutif et directeur de l’intégration de Tianqi Lithium lors d’un séminaire organisé par le London Metal Exchange à Hong Kong.

La capacité de traitement du carbonate de lithium a fortement augmenté, notamment en Chine, tandis que la croissance de l’offre de minerai de lithium a été limitée.

Les fusions et acquisitions dans la chaîne de valeur du lithium ont permis aux entreprises d’économiser des dépenses en capital et d’accélérer le développement de projets, a déclaré Susan Zou, analyste chez Rystad Energy, dans un rapport la semaine dernière.

Ceci est particulièrement crucial pour les producteurs de lithium lorsque les prix chutent et que l’approvisionnement en lithium risque toujours d’être déficitaire à long terme, a déclaré Zou.

Les prix au comptant du carbonate de lithium évalués par Fastmarkets ont plongé à un creux de 18 mois de 165 000 yuans (23 871,18 $) la tonne le 20 avril, effaçant 72,4 % par rapport à un record de près de 600 000 yuans la tonne en novembre.

Les prix ont rebondi du creux d’avril à 245 000 la semaine dernière alors que les acheteurs, dont les stocks de carbonate de lithium ont été faibles, ont récupéré des matériaux moins chers.

(1 $ = 6,9121 yuans)

Source: Mining.com

Le développeur de la mine Pebble en Alaska soulève des inquiétudes persistantes

By Actualités No Comments

Northern Dynasty Minerals Ltd a émis lundi des doutes sur sa capacité à poursuivre son activité si la société n’est pas en mesure de lever les capitaux nécessaires au projet d’extraction de cuivre et d’or Pebble en Alaska.

Northern a ajouté qu’elle est en train d’explorer et d’évaluer le projet Pebble et qu’elle n’a pas encore déterminé si le projet contient des réserves minérales économiquement récupérables.
Le projet a traversé une montagne russe de réglementations au cours des 15 dernières années. L’ancien président américain Barack Obama s’est opposé au projet, et son successeur Donald Trump l’a finalement fait aussi, après avoir décidé que c’était trop risqué.

Le président Joe Biden s’est également longtemps opposé au projet et a pris des mesures lors de son entrée en fonction en 2021 pour protéger en permanence la baie de Bristol en Alaska.

Pour poursuivre ses activités, Northern dépend entièrement de l’existence de ces réserves minérales économiquement récupérables et de sa capacité à obtenir du financement pour achever l’exploration et la mise en valeur du projet.

Au 31 mars, Northern et ses unités disposaient de 9,4 millions de dollars canadiens (7 millions de dollars) en trésorerie et équivalents de trésorerie pour leurs besoins d’exploitation et un fonds de roulement de 8,1 millions de dollars canadiens.

L’entreprise aurait besoin d’un financement supplémentaire pour faire avancer les dépenses matérielles du projet Pebble et pour les besoins en fonds de roulement.

En janvier, l’Agence américaine de protection de l’environnement a déclaré qu’elle prévoyait de prendre des mesures pour bloquer le projet proposé en empêchant Northern Dynasty de stocker les déchets miniers dans le vaste bassin versant de l’État.

(1 $ = 1,3372 dollar canadien) (Par Arunima Kumar; Édité par Eileen Soreng et Varun HK)

Source: Mining.com

Le propriétaire d’Ewoyaa, la future première mine de lithium du Ghana, a un nouveau PDG

By Actualités No Comments

Ewoyaa devrait devenir dans quelques mois la première mine de lithium du Ghana. Le projet est piloté par l’entreprise australienne Atlantic Lithium dirigée depuis plus d’un an par Len Kolff, après le décès du fondateur et ancien PDG Vincent Mascolo.

Au Ghana, le directeur de l’exploitation d’Atlantic Lithium, Keith Muller, vient d’être promu PDG de l’entreprise. C’est l’annonce faite le 16 mai par la compagnie active sur le projet Ewoyaa, en passe de devenir la première mine de lithium du pays ouest-africain.

M.Muller possède plus de 20 ans d’expérience dans l’exploitation minière, notamment en tant que directeur de la mine de lithium australienne Mt Cattlin pendant quelques années, un projet qui présenterait des similitudes avec Ewoyaa. Arrivé chez Atlantic Lithium en novembre dernier, cet ingénieur minier a pu se familiariser avec son actif phare et est désormais chargé de piloter la phase de construction jusqu’à l’entrée en production de la mine.

« Avec Ewoyaa, le Ghana a la possibilité de jouer un rôle dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en batteries pour véhicules électriques, qui prend de plus en plus d’importance […]. Je suis impatient d’appliquer ce que j’ai appris de mon expérience dans le secteur du lithium en roche dure », a commenté le nouveau PDG.

Notons que Keith Muller remplace Len Kolff qui a assumé par intérim la fonction de PDG depuis le décès de l’ancien PDG Vincent Mascolo, fondateur d’IronRidge Resources, l’entreprise devenue Atlantic Lithium. Len Kolff est désormais le géologue en chef de la compagnie et également le responsable du développement commercial.

Source: Agence Ecofin

Zimbabwe : la deuxième vente de pièces numériques adossées à l’or est prévue le 18 mai

By Actualités No Comments

Début mai, le gouvernement zimbabwéen a annoncé via sa Banque centrale la création d’une monnaie numérique adossée à l’or. Utilisable comme réserve de valeur ou moyen de paiement, cette monnaie met à contribution les immenses réserves du pays et sa première émission a eu lieu le 12 mai dernier.

La Reserve Bank of Zimbabwe a utilisé 139,57 kg d’or provenant de ses réserves pour soutenir la première vente de pièces numériques adossées à l’or. C’est le compte rendu fait le 12 mai par la Banque centrale du pays, qui précise que cette opération qui l’a vue récolter plus de 14 milliards de dollars zimbabwéens, sera renouvelée le jeudi 18 mai prochain.

La création d’une monnaie numérique adossée à l’or est l’une des multiples pistes de solution trouvées par le gouvernement zimbabwéen pour tenter de stabiliser la monnaie locale, sujette à une forte volatilité depuis des années. La monnaie numérique devrait être utilisée comme réserve de valeur, mais servir aussi pour le règlement des transactions entre les particuliers et les entreprises.

Pour le Fonds monétaire international, Harare doit néanmoins veiller à ce que les risques pris en mettant en place ce programme ne l’emportent pas sur les bénéfices.

Pour rappel, le Zimbabwe est le plus important producteur d’or d’Afrique australe, après l’Afrique du Sud, avec plus de 35 tonnes livrées par ses mines en 2022.

Source: Agence Ecofin

Comment l’Afrique peut se positionner dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques (rapport)

By Actualités No Comments

Réduite au rôle d’exportateur de minerais bruts, l’Afrique ne capterait que 55 milliards de dollars sur un marché global estimé à 8800 milliards d’ici 2025. Mais une stratégie axée sur l’encouragement de la production locale de batteries et de véhicules électriques pourrait lui permettre d’engranger beaucoup plus de valeur ajoutée.

L’Afrique pourrait renforcer son rôle dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en adoptant une stratégie axée sur l’encourageant la production locale et le recyclage de batteries, au lieu de continuer à se limiter à l’exportation des minerais bruts, a souligné la Banque africaine de développement (BAD) un rapport publié le 26 avril dernier.

Intitulé « Strengthening Africa’s role in the battery and electric vehicle value chain », le rapport précise que la production de minerais nécessaires à la transition énergétique tels que le graphite, le lithium, le nickel et le cobalt pourrait augmenter de près de 500 % d’ici 2050 pour répondre à la demande croissante de technologies énergétiques propres. Plus de 3 milliards de tonnes de minerais et de métaux stratégiques seront nécessaires pour déployer l’énergie éolienne, solaire et géothermique ainsi que le stockage de l’énergie dans le cadre des efforts visant à limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

La décarbonation de l’économie mondiale recèle d’énormes opportunités pour l’Afrique, qui détient des parts importantes des réserves mondiales de minerais essentielles à la fabrication des batteries et des véhicules électriques, comme le cobalt (52,4 %), la bauxite, l’aluminium (24,7 %), le graphite (21,2 %), le manganèse (46 %) et le vanadium (16 %), selon les données de l’Institut américain d’études géologiques (USGS).

De nombreux défis à surmonter

En ce qui concerne le cobalt en particulier, la RD Congo est bien placée pour occuper une position de leader dans l’industrie de la transition énergétique et pour en tirer des avantages économiques significatifs, car ce pays accapare 70 % de la production et plus de 51 % des réserves mondiales de cet or bleu (3,6 millions de tonnes métriques).

Le rapport indique cependant que l’Afrique reste jusqu’ici au plus bas niveau de la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques, estimée à 8800 milliards de dollars d’ici 2025. Sur ce montant faramineux, le continent, dont le rôle se limite à l’exportation des minerais, ne devrait capter que 55 milliards de dollars d’ici 2025.

Pour engranger davantage de valeur ajoutée, les pays africains devraient nouer des alliances avec les principaux pays consommateurs de minerais nécessaires à la fabrication des batteries et des véhicules électriques comme la Chine, les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud et identifier des synergies avec les principaux acteurs du secteur tels que LG, Samsung et Tesla. L’objectif est de développer peu à peu une industrie locale, en commençant par les précurseurs de cathodes pour batteries avant de passer à la production de cellules à moyen terme.

La BAD souligne toutefois que les principaux défis à surmonter dans ce cadre sont notamment l’absence d’une stratégie cohérente pour tirer parti des opportunités offertes par la transition énergétique, le manque d’infrastructures ferroviaires et portuaires, l’accès insuffisant à des sources d’énergies fiables et le manque de compétences.

Capitaliser sur la Zlecaf

D’autres défis sont liés à l’insuffisance de la demande en véhicules électriques et le manque d’infrastructures sur le continent pour justifier l’implantation d’usines de batteries ou de production de moyens de transport à faible empreinte carbone. Mais des politiques fiscales qui encouragent l’utilisation des solutions de mobilité électrique, notamment les deux et les trois-roues ainsi que les bus électriques, pourraient faciliter la signature d’accords de coentreprises avec les principaux constructeurs internationaux. Cela est d’autant plus réalisable que les coûts de production sur le continent sont très bas par rapport à ceux des pays développés. Une étude réalisée par BloombergNEF a en effet montré que l’installation d’une usine de précurseurs de cathodes de 10 000 tonnes métriques en RD Congo coûte trois fois moins cher que l’implantation de la même usine aux États-Unis.

D’autre part, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait favoriser le développement d’une industrie de véhicules électriques en permettant une complémentarité entre les minerais produits des divers pays du continent, des économies d’échelle et des ventes transfrontalières en franchise de droits de douane.

La BAD recommande d’autre part aux pays du continent d’améliorer leur climat des affaires, d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables et d’établir des centres d’excellence spécialisés dans les batteries électriques afin de développer les compétences locales et d’accroître les capacités nationales en matière de recherche & développement et d’innovation.

Autres recommandations : la création d’une alliance africaine de batteries électriques pour promouvoir la fabrication et le recyclage, la création de sociétés d’acquisition à vocation spécifique (Special purpose acquisition corporation/SPAC) pour faciliter les coentreprises entre les multinationales et les entreprises locales et l’adoption de politiques intelligentes en matière de contenu local, afin de favoriser l’émergence d’entreprises nationales compétitives qui fourniraient des biens et des services aux acteurs internationaux de l’industrie des batteries et des véhicules électriques.

Source: Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

By Actualités No Comments

ActuMines

 Afrique du Sud – Métal précieux largement utilisé dans l’industrie, le platine a pour premier producteur mondial l’Afrique du Sud. Les producteurs sud-africains font face à des pénuries d’électricité depuis plusieurs mois, avec un impact sur leur performance, au moment où la demande atteint des sommets. (Agenceecofin.com)

Ghana – Les achats d’or ont augmenté de 75 % les réserves de la Banque centrale à fin 2022. Premier producteur africain d’or et parmi les 10 plus grands sur le plan mondial, le Ghana se retrouve en revanche très loin dans le classement des pays avec les plus importantes réserves d’or au niveau des banques centrales. En juin 2021, Accra a décidé de changer cette situation. (Agenceecofin.com)

Tanzanie – L’île Juma, située au sud du lac Victoria, au large de Mwanza, la deuxième ville de Tanzanie, suscite un intérêt croissant de la part d’entreprises minières de prospection d’or. B&G Company Limited y a entamé de premières prospections. (Africaintelligence.fr)

Zimbabwe – L’unité de production de lithium du groupe chinois Sinomine Resource Group a déclaré lundi qu’elle avait interrompu ses activités pendant une semaine en raison de problèmes administratifs non spécifiés soulevés par les autorités. La société n’a pas précisé quels étaient ces problèmes, mais elle a indiqué qu’elle travaillait en étroite collaboration avec toutes les autorités compétentes pour veiller à ce que la question soit résolue. (Mining.com)

Etats Unis – La question de la gestion du rail reliant les sites miniers libériens au port de Buchanan est toujours l’objet d’intenses tractations. Pour essayer de trouver une solution à ce désaccord logistique et commercial, le département d’Etat a réuni à Washington des cadres d’ArcelorMittal et de la société américaine High Power Exploration. (Africaintelligence.fr)

Kazakhstan – Russie – les deux Etats ont défini le tracé d’un futur gazoduc destiné à soutenir les expéditions entre les deux pays et vers la Chine, a déclaré mardi le ministre kazakh de l’énergie. Le gazoduc aiderait la Russie, frappée par les sanctions occidentales suite à son invasion de l’Ukraine, à stimuler les ventes de son énergie et de ses matières premières en Asie, tout en veillant à ce que le Kazakhstan décroche des approvisionnements pour ses régions du centre, du nord et de l’est. (Zonebourse.com)

Arabie Saoudite, Phoenix, Arizona – Ivanhoe Electric (NYSE American : IE ; TSX : IE), Robert Friedland, président exécutif, et Taylor Melvin, président et chef de la direction, annoncent aujourd’hui la signature d’un accord définitif avec la société minière saoudienne Ma’aden (“Ma’aden ») (Saudi Stock Exchange Tadawul : 1211), finalisant les termes des transactions annoncées le 11 janvier 2023. (Ivanhoeelectric)

Marché de l’étain – Selon les prévisions du rapport Commodity Markets Outlook publié par la Banque mondiale en avril 2023, le prix de la tonne d’étain devrait baisser cette année de 23,4 % en glissement annuel à 24 000 dollars (contre 31 335 dollars en 2022). Il ne devrait se relever que très légèrement en 2024 pour atteindre 24 500 dollars. (Agenceecofin.com)

Marché du platine – La demande mondiale de platine devrait augmenter de 28 % en glissement annuel pour atteindre 8,17 millions d’onces en 2023, selon le dernier rapport du World Platinum Investment Council publié le 15 mai. L’institution estime que la forte consommation du métal dans l’automobile et la demande en hausse pour l’investissement devraient conduire à un déficit de 983 000 onces, 77 % de plus que les prévisions contenues dans son rapport du quatrième trimestre 2022. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 

Règlement des différends CIRDI : affaires récentes

 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

EEPL Holdings (Mauritian)C./ Republique du Congo  

Concession minière

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

 

26 Avril 2022

Dernier développement : 14 Mars 2023 Le Demandeur dépose un mémoire sur le fond.
 

 

Metro de Lima Línea 2, S.A. (Peruvian) c./ la République du Pérou

 

 

 

 

Contrat de concession du métro

 

 

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

 

 

11 Avril 2023

 

Dernier développement :

11 Avril Le Tribunal est constitué conformément à l’article 37(2)(a) / 37(2)(b) de la Convention CIRDI. Ses membres sont : Juan Pablo Cárdenas Mejía (Colombien), Président, nommé d’un commun accord par les parties Roberto Hernández-García (Mexicain), nommé par la Demanderesse ; et Claus von Wobeser (allemand/ mexicain), nommé par le défendeur.

Botswana : à fin mars 2023, les revenus de Lucara ont baissé de 37% à la mine de diamants Karowe

By Actualités No Comments

Karowe est l’une des rares mines industrielles du Botswana qui ne fait pas partie du partenariat historique entre le gouvernement et De Beers. En 2022, l’actif détenu par Lucara a livré 335 769 carats et généré 203,8 millions USD de revenus.

Au Botswana, la production à la mine de diamants Karowe a augmenté de 7% en glissement annuel pour atteindre 89 640 carats au 1er trimestre 2023. C’est l’annonce faite le 11 mai par son propriétaire canadien, Lucara Diamond, qui ajoute néanmoins avoir enregistré une diminution de 37% des revenus à 42,8 millions USD, ce malgré une légère hausse des quantités vendues.

? Lucara Diamond Corp. announces the release of its Q1 2023 results. Highlights include:

✅ Guidance maintained

✅ Operating cash cost of $26.65 per tonne of ore processed, well below the expected annual range

✅ Q1 2023 revenue totalled $42.8 million, with $5.3 million… pic.twitter.com/Bh5HINncjm

— Lucara Diamond (@LucaraDiamond) May 12, 2023

La compagnie a en effet cédé 83 374 carats à l’issue des trois premiers mois de l’année, contre 80 295 carats sur la même période en 2022. Outre la baisse des prix sur le marché mondial par rapport aux niveaux atteints début 2022, la qualité des diamants récupérés a baissé. Au premier trimestre 2023, Lucara a en effet obtenu 98 diamants « Specials », ceux pesant plus de 10,8 carats, contre 186 au premier trimestre 2022.

Il s’agit néanmoins d’une situation attendue, car liée à son plan minier, et qui devrait évoluer positivement au cours du reste de l’année avec l’exploitation d’une zone plus riche en diamants « Specials ». Lucara Diamond maintient donc ses prévisions annuelles et compte produire entre 395 et 425 000 carats cette année, pour un chiffre d’affaires situé entre 200 et 230 millions USD.

Source: Agence Ecofin

Maroc : la production d’argent de la mine Zgounder a augmenté de 54% au 1er trimestre 2023

By Actualités No Comments

 Le Maroc est le premier producteur africain d’argent. Le canadien Aya Gold & Silver y exploite Zgounder, l’une des plus grandes mines locales, avec une production de 1,88 million d’onces en 2022.

Au Maroc, la mine de Zgounder a livré 474 813 onces d’argent au 1er trimestre 2023, en hausse de 25% en glissement annuel. C’est l’annonce faite le 12 mai par Aya Gold & Silver, propriétaire de l’actif, qui précise que ses ventes ont aussi progressé de 25% par rapport au 1er trimestre 2022 pour atteindre 508 204 onces.

« Nous avons connu un excellent début en 2023, avec un flux de trésorerie solide et une production d’argent de 474 813 onces, notre 2ème production trimestrielle la plus élevée à ce jour, qui a été stimulée par un traitement record à l’usine », a commenté Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Si les revenus ont également augmenté à 10,4 millions USD sur la période, il faut souligner que cette hausse (14% en glissement annuel) a été limitée par un prix moins élevé qu’il y a un an. Aya en effet vendu l’once d’argent à 20,55 USD en moyenne, contre 22,52 USD au 1er trimestre 2022.

Source : Agence Ecofin