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Centamin exploite une seule mine d’or en Afrique, en l’occurrence Sukari en Égypte. La compagnie minière britannique possède cependant plusieurs projets aurifères en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, pour lesquels elle paye annuellement des droits miniers.

En 2022, les droits miniers payés au Burkina Faso par Centamin ont baissé de 44 % pour s’établir à 682 400 $. La compagnie minière britannique a en revanche vu ses paiements en Côte d’Ivoire passer de 392 343 $ en 2021 à 395 132 $ l’année dernière, indique-t-elle dans un communiqué publié le 16 mars.

Il faut souligner que les paiements de Centamin en Côte d’Ivoire sont appelés à augmenter plus sensiblement d’ici la fin de la décennie, avec le développement de sa première mine d’or dans le pays, en l’occurrence le projet Doropo. Le montant consacré à l’exploration en Côte d’Ivoire a d’ailleurs plus que doublé en 2022 pour atteindre 25,12 millions $, alors que la compagnie a dépensé 2,93 millions $ pour les travaux d’exploration au Burkina Faso en 2022 (2,38 millions $ en 2021).

La hausse des investissements en Côte d’Ivoire s’explique en partie par le lancement, l’année dernière, d’une étude de préfaisabilité à Doropo dont les résultats, précédemment attendus en juin 2022, devraient finalement être publiés au premier semestre 2023. Selon une estimation publiée en novembre dernier, le projet héberge 2,52 millions d’onces de ressources minérales indiquées.

Pour rappel, Centamin exploite actuellement de l’or dans un seul pays africain, l’Égypte.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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