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Face à la menace terroriste qui pèse sur l’activité minière au Burkina Faso, avec la fermeture de certaines mines d’or, le gouvernement évalue d’autres options pour générer des revenus. Outre la raffinerie d’or annoncée, une usine de traitement de résidus miniers est en cours de construction.

Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement de résidus miniers dans le pays. Cette décision prise au cours du Conseil des ministres du jeudi 13 avril permettra d’encadrer ce secteur.

Selon le compte rendu du Conseil, les résidus miniers sont des sous-produits comme le charbon fin, les scories, etc., issus du traitement des minerais. Le décret adopté permettra la récupération de l’or et d’autres substances précieuses, à partir de ces sous-produits, en vue de leur vente. Dans une sortie faite plus tôt ce mois, le ministre des Mines Simon Pierre Boussim a confié à la presse locale que les travaux de construction de la première usine de traitement de résidus miniers sont « très avancés ».

Il faut souligner que ce nouveau projet s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à accroitre et diversifier les recettes générées par le secteur minier, surtout grâce à l’exploitation de l’or. Un projet de raffinerie d’or a également été annoncé il y a quelques mois.

Selon le dernier rapport en date de l’ITIE, pour l’année 2020, le secteur minier du Burkina Faso représente un peu plus de 16 % du PIB, environ 84 % des exportations et 14,3 % des recettes de l’État. Cependant, il doit faire face à d’importants défis ces dernières années, du fait de la menace terroriste qui a obligé plusieurs sites d’exploitation artisanale à fermer, ainsi que des mines d’or industrielles.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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