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Après le retrait du permis à la Société des mines de Belahourou et la cession des droits à la société Afro Turk, le redémarrage de la mine d’or d’Inata se précise. Le succès du projet permettra d’augmenter la production d’or, après le ralentissement constaté en 2022 à cause de la menace terroriste.

Au Burkina Faso, le gouvernement vient d’octroyer à la société Afro Turk Inata SA un permis minier dans les communes de Nassoumbou et Tongomayel. Le décret adopté au cours du Conseil des ministres du 21 juin porte sur l’exploitation industrielle de grandes mines d’or pendant quatre ans, avec une production totale de 7,06 tonnes d’or attendue.

Selon le compte rendu de la rencontre gouvernementale, ce projet devrait rapporter plus de 7 milliards de F CFA (11,80 millions $) à l’État burkinabé, dont 6 897 289 306 F CFA directement dans le budget national et 150,25 millions de F CFA au profit du Fonds minier de développement local. 256 emplois directs sont par ailleurs attendus à la mine, sans compter les emplois indirects que la relance du projet devrait créer.

La mine d’Inata a produit de l’or par le passé, avant que les difficultés de ses anciens propriétaires puis l’insécurité dans la région en lien avec la menace terroriste bloquent pendant quelques années les opérations. Le dernier propriétaire en date, la Société des mines de Belahourou (SMB), a perdu son permis minier sur décision du Conseil des ministres. Le nouveau propriétaire Afro Turk a signé en avril 2023 un contrat de rachat des actifs auprès du gouvernement.

Source : Agence Ecofin

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