L’australien Sandfire Resources a obtenu en août l’accord du gouvernement botswanais pour exploiter un nouveau gisement à sa mine de cuivre Motheo. Les travaux, qui permettraient de porter la production annuelle à 50 000 tonnes dans quelques mois, devraient démarrer en septembre 2023.
Au Botswana, la société de services miniers Perenti a obtenu un contrat d’une valeur de 235 millions de dollars, via sa filiale African Mining Services (AMS). Il s’agit d’un contrat de services d’exploitation minière à ciel ouvert sur 73 mois au gisement à ciel ouvert A4, destiné à augmenter la capacité de production de la mine de cuivre Motheo appartenant à l’australien Sandfire Resources.
Selon un communiqué du 7 septembre, AMS fournira tous les services miniers de surface associés aux activités de développement et de production de la mine. Les travaux de préproduction devraient démarrer ce mois, suivis en octobre 2023 par l’exploitation minière. Notons que ce nouveau contrat s’ajoute à celui déjà détenu par Perenti pour le gisement principal de Motheo (T3).
« Sandfire est désormais l’un de nos plus gros clients et, sur la durée des contrats combinés, les fosses à ciel ouvert T3 et A4 devraient générer un revenu total de plus de 1,1 milliard de dollars australiens, ce qui permettra à Perenti et à ses actionnaires d’obtenir de solides rendements », a expliqué Mark Norwell, DG de Perenti.
Selon les plans de Sandfire, l’exploitation du gisement A4 devrait permettre à la mine Motheo d’atteindre une capacité de production annuelle de 50 000 tonnes au cours de son exercice financier 2025, débutant le 1er juillet 2024. Cela permettrait au Botswana de générer davantage de revenus miniers en dehors des diamants, poursuivant ainsi la politique nationale de réduction de la dépendance aux pierres précieuses.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin