Selon l’étude de faisabilité de novembre 2022, K.Hill peut livrer annuellement 73 000 tonnes de sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté, matériau utilisable dans les batteries de véhicules électriques, sur 11 ans. Une augmentation des ressources minérales devrait prolonger cette durée de vie.
Au Botswana, les ressources minérales du projet de manganèse K.Hill ont augmenté de 310 % pour atteindre 8,6 millions de tonnes. C’est l’annonce faite jeudi 13 juillet par la compagnie minière Giyani Metals qui précise que les ressources minérales inférées atteignent désormais 6,1 millions de tonnes, en hausse de 97 % par rapport à la précédente estimation.
Cette mise à jour de l’estimation de ressources minérales servira de base pour l’évaluation économique préliminaire (PEA) en cours sur le projet. L’un des objectifs de cette évaluation, dont les résultats sont attendus d’ici la fin de l’année, est de porter la durée de vie de la future mine au-delà de 25 ans. À titre de comparaison, Giyani tablait sur une exploitation de 11 ans dans l’étude de faisabilité publiée en novembre 2022.
« L’importance des ressources actualisées suggère que K.Hill peut soutenir la production de cette matière première essentielle pour les batteries pendant plus de 25 ans, ce qui renforce l’intérêt à long terme du projet pour les acheteurs », explique Danny Keating, PDG de la compagnie.
Le projet K.Hill représente non seulement un moyen supplémentaire pour le Botswana de diversifier son secteur minier au-delà des diamants, mais il peut aussi permettre au pays de se positionner comme un fournisseur de métaux nécessaires à la transition énergétique. Grâce au minerai de K.Hill, Giyani compte en effet produire un sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté (HPMSM), matériau précurseur utilisé dans les batteries lithium-ion pour véhicules électriques.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin